La route de Toulouse entre béton et voirie…

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Vous l’aurez certainement remarqué, les immeubles poussent comme des champignons le long de la route de Toulouse. Les friches et derniers espaces vides laissent place à des immeubles de belle hauteur alternant avec un tissu d’échoppes et de commerces alignés à l’horizontale, typiques des entrées de ville.

Quelle visibilité donnée à cet enchevêtrement de masses inégales ? Où est l’intégration dans le paysage urbain ? Où poser son regard ? Tout est rupture de lignes et de formes…

Où sont nos urbanistes et paysagistes si prompts à imaginer la ville de demain lors des colloques ou biennales d’architecture ? Auraient-ils abandonné la partie préférant les espaces vierges de toute construction pour laisser libre cours à leur imagination ? Et les maires des communes riveraines de cette pénétrante auraient-ils démissionné de leur charge en laissant toutes les « dents creuses » à la promotion immobilière ? Cela sous prétexte d’un tramway qui arrivera bientôt près du pont de la Maye – ce qui autorise une densification maximale le long des axes – mais qui ne circulera pas sur la route de Toulouse. Cette dernière est une des principales pénétrantes de Bordeaux dont le trafic est déjà très dense (+ de 25 000 véhicules / jour) et la circulation des transports en commun ralentie. Quant à la circulation des vélos, elle est très faible vu la dangerosité de la voie. Nos décideurs auraient-ils oublié ces réalités ?

Comment se feront les déplacements quand se déverseront des centaines et des centaines de nouveaux véhicules ?

Il faudra être très imaginatif pour donner une alternative crédible à l’automobile sous peine d’asphyxie de cette artère majeure et de saturation des voies secondaires. Il va falloir faire des choix courageux lors de l’élaboration du plan de restructuration de la route de Toulouse pour favoriser les déplacements doux et ainsi inciter les riverains à laisser leur voiture….avant que la pollution (responsable de 30 à 40 000 morts par an dans l’hexagone) atteigne des records et nous fasse encore passer pour les mauvais élèves auprès de l’Union Européenne avec pénalités à l’appui.

Article paru dans le journal cauderes n° 26

Récup’R, la ressourcerie…

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Récup’R est une association où les objets de notre quotidien trouvent une deuxième vie. Ils sont réparés, réemployés. On en fait  d’autres objets. Le but premier de l’association est d’arrêter de jeter et de gaspiller, de promouvoir  le « faire soi-même » et les bonnes pratiques de consommation vraiment soucieuses de l’environnement.

Pour le moment, ce sont l’atelier vélo et l’atelier couture qui vous accueillent 4 rue des Terres de Bordes, derrière la gare St Jean. Vous serez encadrés et conseillés pour réparer votre vélo, coudre un sac en toile de récup’ ou confectionner une sacoche. P1040656

                     Consultez le site pour les horaires www.recupr.org ou appelez au 05 35 40 18 75

JE TRIE, TU RECUPERES, NOUS RECYCLONS,

A l’heure où une grande partie de la population mondiale vit dans la pauvreté, nous n’avons jamais autant gaspillé alors que les ressources de la planète apparaissent de plus en plus limitées.
Aux Etats-Unis, 50% de la nourriture produite est jetée ce qui provoque un immense gaspillage d’eau, d’énergie, de terres et de ressources humaines. En France, le scénario moins catastrophique n’est guère plus réjouissant. Récemment, le Secours Populaire indiquait qu’ils recevaient à ne plus savoir qu’en faire de vêtements encore en bon état.
Comment en est-on arrivé là ?
Par une société de consommation qui entretient un besoin de paraître, de se faire valoir et nous donne l’illusion du bonheur dans l’acte d’achat pour compenser frustrations et mal-être : J’achète, donc je suis…. « heu-reux » !
Mais tout ceci a un coût pour la planète qui supporte de moins en moins tous ces gaspillages, déchets et pollutions et pour nous-mêmes qui, crise aidant, sommes bien obligés bon gré, mal gré de consommer autrement.
Après avoir copieusement brûlé, jeté dans des décharges à ciel ouvert engendrant de nombreuses pollutions, une prise de conscience s’est fait jour pour trier, récupérer et recycler.
Ainsi  la C.U.B a mis en place toute une série de mesures qu’elle décline sous la forme des 7 gestes pour une ville propre :

 « Mon bac, je le rentre au plus tard le matin ;
 Mes déchets je les trie,
 Mon verre je le recycle,
Mes encombrants, je les apporte au centre de recyclage ou j’appelle « allo mairie de proximité » pour  Bordeaux au 05 56 10 33 33  et pour Talence au  0800 30 34 36,
Mon trottoir, je le désherbe en respectant l’environnement,
Les crottes de mon chien, je les ramasse
Mes mégots, je les jette dans un cendrier. »

Mais à côté de ces gestes éco-citoyens qui s’adressent à tous, d’autres solutions plus personnalisées et innovantes sont à découvrir et à encourager pour recycler nos déchets: si les associations traditionnelles récupèrent nos objets ou vêtements usagers (Emmaüs, secours populaire, secours catholique, ATD quart-monde etc.) dans le souci de donner ou offrir à bas prix aux plus démunis, d’autres travaillent à la réduction des déchets dans une perspective de réutilisation, de réparation et de recyclage. Des recycleries, ou ressourceries nous proposent de transformer ce que nous voulions mettre à la poubelle et d’en faire des objets utiles, séduisants, originaux et peu coûteux ! 
Ainsi, près de la gare l’association RECUP’R (www.recupr.org) propose  un atelier vélo où non seulement vous trouvez des pièces de rechange à des prix très bas mais encore vous êtes sérieusement aidé dans la réparation de votre fidèle vélo.
A l’atelier couture, vous êtes épaulé pour fabriquer vous-même des sacs, des bijoux et des accessoires en divers matériaux de récup’. Vous n’imaginez pas ce que l’on peut faire d’utile et de sympa à partir d’une chambre à air combinée avec une chute de tissu ! (photos sur notre blog)
L’atelier d’ECO SOLIDAIRE (atelierdecosolidaire.com/), au Grand parc, veut développer le réemploi des déchets encombrants, diffuser idées et astuces de valorisation artistique pour encourager le recyclage individuel et  permettre de donner une seconde vie aux objets et mobiliers.
La recyclerie créative anime du lien social intergénérationnel à travers des ateliers publics de valorisation et de réparation. Une première boutique d’éco SOLIDAIRE a ouvert à titre expérimental.
N’hésitez pas à aller découvrir ces nouvelles initiatives de gestion de nos déchets et à encourager le dynamisme et la créativité  de ces jeunes.

Article paru dans le journal cauderes n° 25

CYC’LAB

 Le second colloque international sur le futur du vélo et le vélo du futur auquel nous avons assisté le 10 février c’était beau, c’était glamour… On y a entendu des choses intelligentes impossibles à désapprouver: le vélo c’est bon pour la santé, bon pour l’avenir de la planète, on est bien d’accord. Mieux vaut un beau vélo qui roule bien qu’un vélo moche qui grince et freine mal…toujours d’accord. Mieux vaut porter un vêtement adapté et seyant qu’un sac poubelle 50 litres pour se protéger des intempéries…encore d’accord. Les vélos couchés, les vélos « famille nombreuse », les vélos de livraison, c’est bien mais n’est-on pas une fois de plus dans la communication et sur des questions marginales ? Le présent du vélo pour tous ses usagers actuels ou mieux encore ses usagers potentiels, qu’en est-il ?

Tandis que dans les pays voisins des mesures incitatives très sérieuses sont prises: les employeurs de ceux qui vont au travail en vélo en sont à leur verser des indemnités au kilomètre; de véritables autoroutes pour vélos sont créées afin d’en faire un mode de déplacement vraiment efficace, nous en sommes encore à craindre de traumatiser les citoyens/électeurs refusant la restructuration de leur bout de quartier avec de vrais parcours cyclables et nous regardons d’un œil résigné sinon tolérant tous ces pauvres automobilistes n’ayant pas trouvé à se garer ailleurs que sur une piste cyclable !

L’urgence ce n’est pas tant un vélo dessiné  par un designer célèbre mais la possibilité pour vous et moi de circuler en toute sécurité, d’enfourcher une bicyclette sans avoir à numéroter nos abattis auparavant ; l’urgence c’est que les parents, l’esprit tranquillisé par l’existence de tracés cyclables sûrs, laissent les collégiens se déplacer en vélo et donc abandonnent leur voiture au garage.

Ce jour-là la partie sera gagnée !

Aujourd’hui les pistes cyclables certes, se multiplient à Bordeaux, mais le plus souvent elles ne sont ni utilisables en continu ni sûres. Quand cesseront-elles de servir de parking d’appoint à courte ou longue durée à tous ceux qui n’ont pas compris les enjeux et pensent que 3 mn d’arrêt sur une bande cyclable, c’est sans conséquences ? A l’abord des nombreux collèges et lycées d’un quartier voisin du nôtre c’est impressionnant le nombre de véhicules grands ou petits, garés deux roues sur le trottoir, deux sur la piste cyclable, sans vergogne, parfois par les parents d’élèves eux-mêmes…

Alors s’il s’agissait simplement de faire respecter la loi ? Et pas seulement de constater le manque de civisme avec fatalisme. Décider de réprimer certaines infractions pour le bien de tous, est, de la part des pouvoirs publics un choix qui demande un vrai courage politique. Ça c’est urgent et c’est du présent.

LES ANTENNES-RELAIS

La proposition de la mairie de poursuivre les négociations avec les riverains au sujet de l’implantation des antennes-relais dans notre quartier, nous y sommes très favorables. A dire vrai, nous serions déjà très favorables à l’ouverture de ces mêmes discussions. En attendant, la coordination nationale des collectifs contre les antennes relais ( il y a de nombreux groupes sur la C.U.B) propose des actions originales et visibles chaque dernier samedi du mois. Nous contacter pour plus d’infos : cauderes@free.fr ou http://coordinationnationalestopantennes.blogspot.com/

Article paru dans le journal Cauderes n° 25

IMAGINONS NOTRE QUARTIER EN 2030 : OU COMMENT HABITER AUTREMENT LA VILLE ?

Samedi 3 décembre se tenait le colloque « imaginons notre quartier en 2030 » auquel nous avons été invités à participer. Si Alain Juppé, en tant que maire de Bordeaux, imaginait la ville millionnaire en rêvant du bouclage des boulevards par les 2 ponts J.J. Bosc et Bacalan-Bastide, les habitants, quant à eux, avaient des vues beaucoup plus modestes à l’échelle de leur « bout de quartier ». Ainsi, se sont déclinés tous les thèmes liés à la proximité, à la mutualisation des biens et des services, au partage de l’espace collectif, au partage de la culture, à la place de la nature dans la ville ….La ville en 2030 se rêve verte, participative, accueillante, solidaire, généreuse et respectueuse des autres.

Utopie ou réalité en devenir ?

 

Des projets existent déjà dans les quartiers (AMAP, zone 30, V’CUB.. ) pour faire évoluer la ville vers un modèle de transition  répondant aux enjeux environnementaux et aux souhaits des habitants de privilégier « l’estime de soi », porteur de valeurs, plutôt que le « chacun pour soi » qui a montré ses limites et de ses effets délétères dans la société.

Mais comment accompagner cette transition, comment encourager cette évolution des mentalités ? Le film « les intouchables» vaut mieux que bien des discours sur la reconnaissance des personnes fragiles, en situation de handicap; son succès en témoigne. Mais une fois l’émotion passée, qu’en restera-t-il dans la vie de tous les jours ?



 Article paru dans le journal Cauderes n° 24


 

3ème question écrite au Gouvernement par notre Députée sur les antennes relais

Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Monsieur le Ministre auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’économie numérique, sur la répartition inégale et inégalitaire des antennes relais au sein même des communes.

Une récente étude de l’Association Santé Environnement (ASEF) révèle que les habitants locataires des HLM sont plus exposés que les propriétaires de maisons ou appartements. Pour les opérateurs il est en effet bien plus facile de convaincre le seul propriétaire d’un immeuble que chacun des particuliers propriétaires.

L’enquête de cette association regroupant 2.500 médecins consistait en l’interrogation d’une centaine de locataires de HLM d’Aix-en-Provence et d’Aubagne habitant des immeubles sur lesquels entre 12 et 14 antennes relais sont implantées. Nombreux sont ceux qui témoignent de gênes (acouphènes, troubles du sommeil, manque de concentration …) significativement plus élevée que chez la moyenne des Français. L’association souligne même que 83% des personnes interrogées ont constaté une disparition des symptômes après plusieurs jours loin de leur domicile.

A contrario, l’implantation d’antennes relais sur les autres types de logements collectifs est rendue plus difficile par la nécessité de l’obtention de l’accord de tous les propriétaires de l’immeuble.

 Madame Michèle Delaunay lui demande un contrôle de toutes les demandes d’installation des d’antennes relais, par les différents opérateurs, sur les immeubles de type HLM à propriétaire unique afin de limiter la prolifération des antennes sur un même bâtiment et ainsi lutter contre ces implantations discriminatoires. Elle lui demande également de mettre en œuvre une information systématique à destination des locataires avec une mesure des radiofréquences

2ème question écrite au Gouvernement par notre Députée sur les antennes relais

Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Monsieur le Ministre auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’économie numérique, sur la réglementation de l’implantation des antennes relais dans les communes.

Dans une décision rendue le 26 octobre 2011, le Conseil d’Etat a examiné la légalité d’arrêtés par lesquels les maires de trois communes (Saint-Denis, Pennes-Mirabeau et Bordeaux) avaient entendu réglementer de façon générale l’implantation des antennes de téléphonie mobile sur leur territoire.

Alors que seuls le Ministre chargé des communications électroniques, l’Autorité de Régulation des communications électroniques et des postes et l’Agence Nationale des Fréquences ont le soin de déterminer de manière complète les modalités d’implantation des stations radioélectrique sur l’ensemble du territoire, il est primordial que les élus du territoire, les communes et les associations de riverains soient associés de manière locale, aux prises de décisions.

Madame Michèle Delaunay lui demande donc d’instaurer des passerelles entre ces autorités compétentes et les communes et associations afin d’éviter une inégale répartition des antennes relais sur leur territoire. Elle lui demande également de fournir à chacun des acteurs concernés (élus du territoire, communes, associations et riverains), un diagnostic détaillant l’exposition aux champs électromagnétiques avant l’implantation des antennes relais pour une plus grande transparence de l’information.

Question écrite au Gouvernement par Michèle Delaunay

 Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Monsieur le Ministre auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’économie numérique, sur la prolifération des antennes relais de téléphonie mobile.

De nombreuses études vont dans le sens de possibles conséquences des ondes électromagnétiques sur la santé, surtout celle des enfants. Pourtant, lors de l’installation de ces antennes, le principe de précaution n’est pas respecté et aucun habitant, aucune association de riverains des zones concernées n’est informé.

En mai 2011, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a émis la recommandation aux Etats membres de « déterminer les lieux d’implantation de toute nouvelle antenne GSM, UMS, WI-FI ou WIMAX non pas en fonction des seuls intérêts des opérateurs mais en concertation avec les responsables des collectivités territoriales et avec les habitants ou des associations de citoyens concernés ». Cette directive n’est que très rarement appliquée.

A Bordeaux, autour de la Barrière de Toulouse et dans un secteur de 450 mètres on trouve pas moins de 11 antennes et 3 sont en projet d’installation à proximité immédiate d’une école primaire.

Madame Michèle Delaunay lui demande de prendre, en concertation avec les fournisseurs d’accès aux réseaux mobiles, les mesures nécessaires afin de limiter la propagation des antennes relais dans un même périmètre. Elle lui demande également de demander aux opérateurs si il est techniquement envisageable de mutualiser les antennes entre eux. En cas de réponse positive, elle lui demande de peser pour que cette mutualisation soit systématiquement appliquée. 
                                                                                                                                                                                                 Novembre 2011

DES ANTENNES SANS RELAIS

 Notre quartier compte deux associations de riverains :  Le p’tit bout de quartier et Cauderes. Il existe aussi actuellement dans ce même secteur de 450 mètres autour de la Barrière de Toulouse 11 antennes-relais de téléphonie mobile*. Mais quel rapport entre ces deux éléments ? C’est tout simple. A la mi-septembre un projet de 3 nouvelles antennes ( 11+3 =14 !) est apparu boulevard Albert 1er sous la forme d’une déclaration affichée sur le portail latéral de la résidence Sirius. Vous supposez que les riverains concernés avaient, au travers des associations, été contactés par la mairie, informés, consultés : pas du tout ; apparemment les habitants et les associations étaient introuvables, inaccessibles, pour tout dire invisibles. Même les 80 familles de la résidence concernée qui ont le grand tort de n’être que locataires avaient eu connaissance du projet par un discret avis apposé sur la boîte aux lettres.

 

Vous ignorez tout de la recommandation de mai 2011 de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui en la matière demande «  de déterminer les lieux d’implantation de toute nouvelle antenne GSM , UMS, WI-FI ou WIMAX non pas en fonction des seuls intérêts des opérateurs, mais en concertation avec les responsables des collectivités territoriales et avec les habitants ou des associations de citoyens concernés » mais vous n’êtes pas dépourvu de sens commun. Alors vous supposez un tel projet impossible sans un sérieux travail de réflexion en amont. Vous n’êtes pas expert en ondes électromagnétiques ni radiotechnicien, vous n’avez pas lu l’étude scientifique internationale « Bio Initiative » sur la toxicité des ondes, publiée en 2007 et validée par l’Agence Européenne de l’Environnement et le Parlement Européen, mais vous êtes assez informés pour savoir que ce n’est pas parce que les ondes sont invisibles qu’elles sont sans conséquences surtout pour les jeunes enfants.

Non, nous n’appartenons pas à une tribu de sioux en voie de disparition souhaitant communiquer par signaux de fumée … Oui, nous avons des téléphones portables mais tout de même, faut-il qu’on laisse chaque opérateur débarquant sur le marché planter ses antennes au-dessus de nos têtes sans se poser de questions ? Quels principes président à l’installation du réseau de téléphonie mobile et celui-ci est-il vraiment rationnel ? Pourquoi certains secteurs connaissent-ils une grande concentration d’antennes et d’autres non où le « portable » passe aussi bien ? Les avancées scientifiques dans la connaissance des effets nocifs des ondes électromagnétiques sont-elles prises en compte ? L’O.M.S est d’ailleurs de moins en moins frileuse sur ce sujet puisque en juin 2011 elle a classé les champs électromagnétiques aux côtés de l’amiante et du plomb. Doit-on accueillir à bras ouverts toute nouvelle proposition technologique en ce domaine et sans cesse augmenter la couverture ?

A la mi-octobre, le collectif de riverains Albert 1ers’est monté, rapidement secondé par les deux associations qu’il n’a eu aucun mal à trouver, preuve qu’elles existent bel et bien. Une pétition très bien accueillie continue de courir. Des courriers et des recours gracieux ont été adressés au Maire et à différents services de la mairie comme la Direction hygiène et santé ; nos élus de terrain ont été notifiés des démarches entreprises; certains se sont investis et nous soutiennent ; ainsi notre message est bien parvenu à l’Assemblée Nationale par l’intermédiaire de notre députée, Michèle Delaunay. A Bordeaux comme dans de nombreuses villes en France, des collectifs de citoyens posent ces mêmes questions de fond sur l’application du principe de précaution ( article 5 de la Charte de l’Environnement ) et le maillage du territoire en téléphonie mobile.

A l’heure où nous mettons sous presse, c’est bizarre, nous n’avons reçu aucune réponse de la mairie à nos nombreux courriers; oserons-nous le dire, c’est silence radio .. ce doit être que la couverture du quartier est insuffisante !
* 4 antennes au 20 rue Aupérie, 2 au 343 cours de la Somme, 1au 135 rue Jean Jaurès à Talence et 4 à proximité des écoles maternelle Paul Antin et primaire Somme, 1 rue Elvina Sivan

 

 Article paru dans le journal Cauderes n° 24