PETIT BLOG DEVENU GRAND

Dans notre dernier numéro, nous vous annoncions fièrement la naissance de notre petit blog association.cauderes (à ne pas confondre avec son cousin quartier.cauderes).

Certains d’entre vous nous ont fait l’honneur d’aller le voir… puis ils y sont retournés, petit blog n’avait pas bougé, pas grandi… un peu déçus, pouvaient être les visiteurs.

Nous avons maintenant la joie de vous annoncer qu’il a poussé, changé, mûri, que c’est un grand, qu’il répond à vos questions, aborde les sujets que ne peuvent absorber nos deux gazettes annuelles, se diversifie et vous proposera bientôt un lien avec son grand frère… le site de Cauderes.

Alors allez-vite le consulter, nous donner des retours et n’hésitez pas à y revenir régulièrement.
Article paru dans le journal Cauderes n° 20

LA RUE EN FETE …

 

Avant, il faisait beau, après aussi et patatras le jour de notre fête (c’était le 14 juin), la pluie s’est mise en tête de nous gâcher notre soirée musicale. Comme le soulignait une riveraine « Quel dommage pour une fois qu’il se passait quelque chose de sympa dans le quartier ! »

 Point de longs discours, mais quelques photos à découvrir à la suite sur notre blog qui retrace le déroulement de cette journée fort sympathique… et des remerciements à tous ceux qui nous ont aidés (associations, artistes, riverains, artisans) et soutenus (Mairie de Bordeaux, Conseil Général).

La fresque murale s’élabore sous les yeux des passants

SALLE COMBLE A L’UTOPIA POUR LA PROJECTION

C’était salle comble à l’Utopia pour visionner le documentaire « non au mac drive », réalisé par Frédéric Chignac qui a été fort applaudi. Une reconnaissance pour ce professionnel averti, qui a manifesté ici un engagement citoyen et désintéressé en nous suivant pendant 4 ans dans ce combat. Qu’il en soit remercié !

Remerciements aussi à Isabelle Warin, qui nous accueillis dans son cinéma pour la projection et le débat qui a suivi sur le thème de la « démocratie participative » ou comment les citoyens peuvent espérer se faire entendre autrement que par leur bulletin de vote… vaste débat non clos !

Le film, fort d’un succès dépassant le microcosme associatif local fait son  chemin en France, projeté dans les salles « art et essai », soutenu par des associations qui se reconnaissent dans ce combat de « David contre Goliath ». Et, bonne nouvelle pour tous ceux qui n’ont pu le voir, vous pouvez encore le télécharger sur votre clé USB au cinéma L’Utopia pour simplement 2 euros.

Article paru dans le journal Cauderes n° 20

Brèves de quartier…

 Rentrée des classes

L’école primaire du cours de la Somme a pu accueillir les élèves de notre quartier dans de bonnes conditions (28 élèves par classe). Cependant, la cantine affichant complet, il a été recommandé aux parents désirant profiter de ce service de rechercher un autre établissement scolaire. L’école maternelle est saturée, obligeant les nouveaux venus à s’inscrire dans des écoles hors de notre secteur.

 

Nouveaux commerces.

Après l’ouverture d’un commerce de fruits et légumes, ce sera bientôt une petite supérette qui s ‘installera route de Toulouse à la place d’anciens locaux commerciaux, répondant ainsi aux besoins de commerces de proximité…..Mais sans véritable parking de proximité.

 

Résidence Aquitanis

A l’évidence le projet d’Aquitanis de la barrière de Toulouse ne s’inscrit pas dans la démarche de qualité architecturale que l’OPAC préconise pour la réalisation de logements sociaux. Le Président d’Aquitanis, à qui nous avons fait part de nos inquiétudes, s’est engagé à améliorer ce projet afin qu’il soit conforme aux nouvelles dispositions du P.L.U.

 

Article paru dans le journal Cauderes N° 14 (décembre 2006)

CAUDERES A 10 ANS !

 Crée le 15 décembre 1994 à l’initiative de quelques riverains de la rue de Cauderes pour contrer un projet de résidence étudiante, barrière de Toulouse, notre association va fêter très prochainement ses 10 ans.

A ces débuts, l’association était l’exemple type du NIMBY, (Pas dans mon jardin), organisée autour de la défense d’une somme d’intérêts particuliers, sans réflexion d’ensemble.

Comme tant d’autres, l’action du petit groupe de riverains aurait pu et aurait dû s’arrêter là, succès obtenus.

Pourquoi continuer ?

 

L’affichage de nouveaux projets immobiliers, tout aussi contestables en matière de protection du paysage urbain et de respect des règles d’urbanisme va favoriser une prise de conscience collective sur les enjeux contradictoires que connaît ce quartier ; oppositions qui se retrouvent également à l’échelle de la ville.

Aux intérêts des habitants (préservation du cadre de vie) s’opposent les intérêts des promoteurs (réalisation d’une opération financière) auxquels s’ajoutent les intérêts de la mairie (densification de la ville) sans que des liens entre les différents protagonistes puissent s’établir si ce n’est sur le terrain de la confrontation juridique.

 

Or, le conflit d’intérêts perdure en l’absence d’une véritable concertation et projection sur le devenir de cet espace urbain.

 

Ainsi, la barrière de Toulouse subit une déqualification continue :

 

stationnement des voitures sur les trottoirs, encombrement des carrefours et voies de circulation.

dégradation du paysage urbain.

forte densification du quartier sans équipements collectifs (crèches, haltes- garderies, maisons de quartier…)

état défectueux de la voirie et saleté des trottoirs.

absence de parkings de proximité et d’espaces verts.

développement récent de la prostitution….

 

Des raisons d’espérer ?

 

Dans tout Bordeaux et plus largement la CUB, des habitants se regroupent pour dénoncer des projets désastreux ou proposer des améliorations de leur cadre de vie. Ils se retrouvent pour débattre des grands projets d’aménagements au sein de collectifs. La parole citoyenne encore balbutiante s’organise.

Ainsi, une coordination d’associations fonctionne depuis deux ans à Talence (COORCITAL). Elle propose une réflexion sur l’aménagement de la ville en engageant un débat ente les associations et les habitants.

A Bordeaux, des associations citoyennes se mobilisent ensemble pour réfléchir aux problèmes d’urbanisme et d’aménagement de la ville. De la problématique d’aménagement de quartier au futur P.L.U (plan local d’Urbanisme) elles discutent et débattent pour proposer des aménagements plus respectueux de l’habitant, du patrimoine et de l’environnement.

Las de ne pas être écoutés, les habitants veulent participer à la vie de la cité et se faire entendre autrement que par les urnes. En effet, les dernières élections partielles ont atteint des records d’abstention (65% au premier tour, 56% au deuxième tour).

Les élus répètent inlassablement qu’ils sont seuls habilités à représenter les habitants et autorisés à prendre des décisions en refusant aux associations le droit de s’intégrer dans les processus décisionnels ; mais à partir de quel taux d’abstention, les résultats obtenus seront-ils encore censés traduire les choix des habitants ?

 

Au moment où la démocratie représentative peine à rassembler, la démocratie participative nous donne des raisons d’espérer…..

Article paru dans le journal Cauderes N°11 (Novembre 2004)