MAC DRIVE : ON CULTIVE LE SECRET !

 Alors que les travaux du Mac Drive reprennent, les habitants et les commerçants de la barrière de Toulouse sont toujours gardés dans l’ignorance des futurs aménagements de voirie qui seront réalisés pour permettre la réalisation de ce type de restaurant.

Ainsi, ils reconstituent par le bouche à oreille les pièces du puzzle qui leur permettent d’imaginer ce que sera leur futur cadre de vie.

 

Déplacement de l’arrêt de bus, route de Toulouse

En totale contradiction avec le Plan de Déplacement Urbain (P.D.U.) adopté par la CUB, l’arrêt de bus, face au futur drive, va être éloigné des autres arrêts de bus de la barrière, afin de favoriser l’accès au drive. Il sera donc reporté, au-delà de la rue de Taregua, privant ainsi les commerces et habitants de cette portion de la route de Toulouse de places de stationnement.

 

Absence de pistes cyclables et élargissement des trottoirs

De même, ils ont appris que les pistes cyclables qui entrent dans le cadre du projet de la requalification de la route de Toulouse en application du P.D.U. s’arrêteraient à 300m de la barrière en raison de l’accès au drive. Par contre, on élargirait les trottoirs – pour quelle nécessité ? – ce qui va occasionner une suppression inévitable de places de stationnement .

Parking ou pas de parking ?

Alors qu’une pétition favorable au Mac Drive distribuée par le buraliste, M. Brugère, en mai 2005, faisait état « de places de parking supplémentaires » l’adjoint à l’urbanisme, M. Michel Duchène démentait catégoriquement dans un article de Sud Ouest en date du 20 mars 2006 : « Depuis quand les sociétés privées feraient-elles des parkings pour les riverains ? c’est surréaliste, il n’en a jamais été question ». Pourtant, il avait accueilli très favorablement cette pétition, ce qui n’avait pas été le cas des pétitions des habitants et commerçants hostiles au projet !

Ainsi, la question ne se pose plus de savoir combien de places de stationnement vont être créées mais combien vont être supprimées ?

 

Espace vert de proximité inaccessible

De même, la mairie met en avant la création d’un espace vert de proximité ouverts aux habitants du quartier. Certes, espace vert il y aura, et on ne peut que se réjouir de voir tomber les murs de l’espace boisé classé ; mais il est entouré d’une grille qui le rend inaccessible depuis l’espace public. Les habitants désirant s’y rendre devront pénétrer par le restaurant Mac Donald’s !

 

Un gaspillage irresponsable !

A l’heure où le cours du baril de pétrole s’envole et que le réchauffement climatique vient d’être reconnu « principal défi du siècle » par les députés français, on continue à implanter des « drive » copiant ainsi le modèle américain des années 60, ère du « tout automobile » où le pétrole bon marché coulait à flots.

 

De l’intérêt général à l’intérêt privé

En plus des nombreux désagréments que va provoquer l’installation de ce type de restaurant (pollution, surplus de circulation, bruit, nuisances olfactives…) Il nécessite des aménagements de voirie qui privilégie l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général. Or la CUB, responsable de l’aménagement de voirie, s’est engagée par la voix de son Président, à défendre l’intérêt général et à réaliser une étude indépendante.

 

Les habitants attendent que la CUB donne des actes à ses paroles.

Article paru dans le journal Cauderes N° 13 (juin 2006)

PROJET AQUITANIS : ENCORE DES CUBES !

La mairie de Bordeaux vient de délivrer début 2006 un permis de construire pour la réalisation de 34 logements sociaux sur un terrain situé à l’angle de la rue Louis Cabié et du Boulevard Albert 1Er. Si le parti architectural adopté est conforme au P.O.S. il viole par contre les règles du P.L.U. qui seront applicables dans les prochaines semaines.

Enlaidissement continu de la barrière !

Ainsi, la mairie de Bordeaux n’a pas opposé de sursis à statuer tout en sachant que ce permis ne respecte pas les nouvelles dispositions d’urbanisme visant à améliorer l’intégration dans le paysage urbain des nouvelles constructions notamment dans les secteurs d’échoppes.

 

On va continuer à enlaidir le paysage urbain de la barrière à l’exemple de la résidence Sirius dont le permis de construire a été annulé par le Tribunal Administratif sur le motif du parti architectural.

Article paru dans le journal Cauderes N° 13 (juin 2006)

LA RONDE DES CAMIONS POUBELLES, RUE DE CAUDERES

 La riverains de la rue de Cauderes ont le « privilège » de voir ou plutôt d’entendre les camions poubelles 6 jours sur 7, et ceci en raison de la différence de traitement des déchets sur Talence et sur Bordeaux. En effet, cette rue, à cheval sur les deux communes ne bénéficie pas du même traitement pour le ramassage des ordures. A Talence, le tri sélectif a été mis en place alors qu’il n’est toujours pas opérationnel sur Bordeaux.

UBU roi, rue de Cauderes !
Ainsi, les lundi, mercredi et vendredi, les camions poubelles effectuent le ramassage, coté Talence et les mardi, jeudi et samedi, ils effectuent le même circuit, mais côté Bordeaux… Les riverains ne peuvent profiter d’une grasse matinée ….que le dimanche !

Quant au surcoût de ramassage, a-t’-il été seulement évalué ?

Article paru dans le journal Cauderes N° 13 (juin 2006)

DES POTELETS, DES POTELETS ET ENCORE DES POTELETS….

Le boulevard Franklin Roosevelt s’est vu gratifié ces derniers mois de nouveaux potelets, transformant ces trottoirs en haies de potelets…..au grand dam des riverains, des clients et employés des différents commerces et services qui inlassablement tournent, à la recherche de la place rare.

A quand, des places de stationnement ?

Que les voitures ne puissent plus se garer sur les trottoirs, n’est pas contestable en soi car il en va de la sécurité des piétons….mais il aurait fallu accompagner cette décision de mesures ambitieuses et courageuses en matière de stationnement, avec :

La création d’un véritable parking de proximité.

L’interdiction de stationnement des véhicules de la société de location de voitures ADA sur les rares places disponibles, au droit des habitations. Ainsi, à Paris, les entreprises de location de voitures ne sont pas autorisées à garer leurs véhicules sur la voie publique. Le Préfet de police de Paris a pris un arrêté en ce sens le 10 juillet 1995, confirmé par la Cour Administrative d’Appel de Paris.

Pourquoi pas à Bordeaux ?

Il serait bien qu’à Bordeaux, on prenne enfin conscience de la gêne occasionnée par le stationnement anarchique de ces véhicules, et ceci d’autant plus qu’il existe un terrain de 300m² en vente, mitoyen des bureaux de l’entreprise, qui leur permettrait d’avoir leur parking privé.

Article paru dans le journal Cauderes N° 13 (juin 2006)

Barrière de Toulouse : Un quartier à l’abandon

 Si la barrière de Toulouse est bien vivante grâce à l’apport d’une population nouvelle, elle n’en reste pas moins moribonde en termes d’équipements collectifs :

Une nouvelle étape vient d’être franchie avec la fermeture définitive de l’agence postale. Pourtant, cet équipement de proximité rendait des services appréciables aux commerçants, professions libérales sans oublier les personnes âgées qui avaient plaisir à s’y retrouver.

Plus de poste, ni de bibliothèque !

Il faut désormais se rendre à la poste de Nansouty, de même pour le prêt des livres car la petite bibliothèque a fermé et le bibliobus ne s’arrête qu’à …..Nansouty.

A l’instar des écoles, qui ne peuvent accueillir tous les nouveaux arrivants, les habitants sont invités à se diriger vers les autres quartiers pour les équipements collectifs dits «  de proximité »  ….et ceci en totale contradiction avec les politiques de mixité visant à favoriser le lien social et à réduire les besoins de transport.

On reporte ainsi sur les autres quartiers (Carl Vernet, Nansouty, Saint Genès) les équipements collectifs nécessaires à la vie d’un quartier en pleine croissance démographique à moins qu’on ne délègue à une société privée le soin de combler la défaillance de la mairie.

Ainsi, la mairie compte sur la générosité de la société Mac Donald’s pour mettre à disposition

des riverains l’espace vert qui va jouxter le futur restaurant ainsi que des places de parking, dont on attend toujours la confirmation….

En compensation, la mairie va éloigner l’arrêt de bus et réduire la capacité de la voie de circulation centrale pour permettre l’accès au drive.

A quand la crèche, la bibliothèque, la maison de quartier et pourquoi pas une mairie bis gérées par la société Mac Donald’s ?

Mais où vont nos impôts ?

Les habitants sont convaincus que l’égalité devant l’impôt, taxes et charges couvre équitablement l’ensemble du territoire de la commune. Par contre, ils sont de plus en plus sceptiques quant à la répartition de cette manne qui a du mal à atteindre leur quartier qui se dégrade de plus en plus.

Ainsi, le principe qui veut que «  plus on s’éloigne du centre, moins il y a de pots de fleurs » est pleinement vérifié.

Et pourtant le quartier se densifie !

Qu’a-t-on prévu pour accueillir les futurs habitants des 34 logements sociaux prévus à la barrière par Aquitanis ainsi que la trentaine de résidents du foyer du Diaconat ?

Rien. Ha si…. des hamburgers et des bouchons ! Les politiques qui réfléchissent à l’avenir de ce quartier sont vraiment impressionnants d’imagination…..

Article paru dans le journal Cauderes N° 13 (juin 2006)