Rues Végétalisées

P1050679.JPGTout le long de la rue Blaise Pascal, des roses trémières…

Rue de Ségur , une belle façade  …..rue de ségur

P1050674Rue Faidherbe, ce sont les riverains qui ont construit  et fleuri les jardinières…P1050675 avec l’aide de l’association

« Des jardins, des voisins ».                                             

 

 

 

 

rue leberthon De la verdure rue Leberthon et rue de Guillot, un modeste pot de fleurs…P1050665-copie-1.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la rue Grateloup , des installations fleuries ont été mises en place par la ville de Bordeaux….

 

 

 

 

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Square Jean Mermoz

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Suite à la démolition d’un atelier municipal inexploité, notre quartier va bientôt disposer d’un véritable espace vert de 1600m², rue Jean Mermoz, à l’abri du bruit et des pots d’échappement. Enfin, un

espace où il fera bon se reposer, prendre un bouquin ou encore accompagner enfants et petits- enfants auprès des jeux mis à leur disposition. Il servira aussi de lieu de RV pour les AMAP de Nansouty et disposera d’un mur-écran pour organiser des projections de films en plein air…de belles soirées festives aux beaux jours en perspective…

Ce futur lieu de convivialité a fait l’objet de 3 ateliers de concertation organisée par la Ville de Bordeaux pour aboutir à un projet séduisant dont les travaux d’aménagement débuteront dans le courant du mois de décembre pour une durée de quatre mois (coût total : 190 000 euros). Ce jardin ouvrira ses portes au printemps prochain.

Pour en savoir plus, consultez notre blog où vous verrez les aménagements et plantes qui agrémenteront ce jardin et pour toutes questions, contacter le service Aménagements Paysagers au 05 56 10 25 42.

 

 

 

LA NATURE DANS LA VILLE

 Alors qu’une population de plus en plus nombreuse désire s’installer en Gironde, nos élus favorisent une densification des centralités notamment dans la CUB afin de limiter l’étalement urbain, grand consommateur d’espace agricole. Or cette densification sur les dernières friches, espaces non bâtis et autres « dents creuses » limite la création d’espaces verts alors que le désir de « nature » n’a jamais été aussi fort; un vrai besoin que les habitants n’hésitent plus à afficher et qui se déclinent sous des formes très variées mais qui ont pour tous la même finalité: S’AERER ET SE DETENDRE  pour lutter contre un stress de plus en plus présent.

Ainsi aux 50 000 logements désirés le long des voies du tramway se répondent les 55 000 ha de nature à préserver dans la CUB pour donner ce « poumon » indispensable à la métropole bientôt millionnaire.

Oublié le « tout minéral » qui faisait florès il y a une dizaine d’années ; oubliées les déclarations tonitruantes lors de conseils de quartier sur « la campagne à la ville» invitant les citoyens amateurs du chant des oiseaux à s’exiler hors de la ville. De « ringards », les amoureux des arbres, herbes et petites fleurs, sont devenus « branchés ». La nature retrouve enfin sa place dans la ville. On lui reconnaît même une fonction sociale : elle participe du « vivre ensemble » assurant le lien entre les habitants, favorisant les rencontres.

On débat sur les herbes qui poussent entre les pavés : mauvaise herbe ou à protéger ? On végétalise les rues en installant des jardinières sur les trottoirs et en laissant pousser des grimpantes sur les façades. (voir photos de rues végétalisées sur notre blog). On fait la chasse aux herbicides et pesticides. On distribue des composteurs aux habitants pour recycler les déchets verts…

La nature comme réponse à la crise…un remède sain et solidaire pour une société en transition en recherche d’un nouveau modèle ?

 

Article paru dans le journal cauderes n° 26

Bourse aux plantes et vide-jardin à la barrière de Toulouse

 

bourse-copie-1.jpgAu printemps dernier dans le cadre de la semaine du développement durable, nous avons troqué plants et graines provenant de nos petits jardins lors de notre bourse aux plantes et vide jardin au Jardin d’Ars, à la Barrière de Toulouse. C’était une belle journée de printemps, et toutes les associations – professionnelles ou amateurs – n’ont pas ménagé leur peine pour nous expliquer le compost en plein air ou en intérieur aussi bien que les vertus des modestes herbes folles du jardin.

A cette occasion vous avez pu découvrir le travail original d’une ressourcerie, l’éco-construction et vous informer sur les possibilités d’économies d’énergie dans votre logement.

Merci à tous ceux qui nous ont accompagnés pour cette première qui a été fort appréciée par petits et grands, principalement des habitants du quartier, qui ont eu plaisir à se retrouver pour échanger plantes et conseils avisés.

Une mention spéciale à la grande section de maternelle de l’école Paul Antin qui nous avait concocté des affiches originales et exposé leur travail sur le « land art ».

Pour répondre à une question qui nous est souvent posée depuis ce jour : « oui, nous récidiverons, et dès ce printemps ». Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous le :

dimanche 24 mars à la même adresse, avec la même météo !

Si nous nous y prenons aussi tôt c’est que nous souhaitons pouvoir proposer davantage de plants, graines et boutures à échanger. Donc dès aujourd’hui et jusqu’au jour J, mettez de côté ce qui pourrait faire plaisir à d’autres, enrichir jardins ou balcons. Nous aurons aussi grand besoin de bras pour nous aider sur certains stands pris d’assaut ( victimes de leur succès !), d’amateurs éclairés et / ou passionnés pour conseiller ; et si vous avez des idées et propositions de nouveaux stands, vous êtes les bienvenus !

Faites-vous connaître par mèl ou courrier (cauderes@gmail.com) ; nous serons heureux de vous associer à la prochaine bourse aux plantes de notre quartier.

L’Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne de Nansouty avait alors expliqué en quoi consiste la consommation de produits biologiques approvisionnés en circuit court. Les familles intéressées avaient, en adhérant, permis à un agriculteur de s’installer sur une terre à Eysines. L’A.M.A.P est actuellement à la recherche d’une dizaine de foyers pour des paniers maraîchers bio à 10 €. La livraison des paniers se fait chaque mardi au stade Brun, de 19h à 20H.

Plus d’informations sur: blog de l’AMAP de Bordeaux, Nansouty ou contact coordinateur:

Ulysse Michon amap.bx.nansouty@gmail.com

 

De l’effacement de la mémoire,

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Quand la petite chapelle de la congrégation des Sœurs de la Sainte Famille a été rasée par les bulldozers le 31 mai dernier, tout le quartier en a eu un gros pincement au cœur. Même si nous la savions en sursis depuis l’affichage du permis de construire de l’unité Alzheimer devant la maison de retraite du Sablonat, nous aurions voulu que ce jour-là n’arrive pas.

La disparition de cette chapelle dont la façade de pierre claire était une pause offerte au regard nous laisse nostalgiques et inquiets.eglise2

Outre le dernier témoin du parc boisé et de sa bâtisse 19ème, elle constituait une respiration sur ce tronçon de boulevard où les façades à l’architecture pour le moins discutable se multiplient.

Traditionnellement constituée d’un tissu d’échoppes cette zone devait certainement évoluer…mais de là à devenir une parente pauvre de Bordeaux lac …  

à la construction de l’avenir…  

En juillet 2015, tous les apprentis du Centre de Formation seront partis et le vaste terrain (18 000 m²) jadis occupé par l’usine Ford puis la Régie des allumettes sera vendu par la chambre des métiers aux promoteurs immobiliers. Vu ce qui s’élève déjà sur le boulevard, notre inquiétude est légitime.  

Nous voulons croire qu’au-delà de l’indispensable concertation avec les riverains et les associations, (première réunion prévue le jeudi 20 décembre à 18H au CFA) les pouvoirs publics mettront tout en œuvre pour ne plus laisser sortir de terre des cages à poules en béton brut, vite dégradées, extérieurement négligées et ne s’intégrant en rien dans le paysage urbain.

Nous savons qu’il faut des logements mais les humains ne vivent pas qu’entre les murs de leur logement. Ils doivent se déplacer, faire leurs courses, se rencontrer, scolariser et promener leurs enfants et pourquoi pas, s’adonner à leurs loisirs, bref VIVRE dans leur quartier. Plus la métropole sera grande ( et notre maire la souhaite millionnaire avant 2030 ), plus le quartier et les possibilités qu’il offrira auront de l’importance.  

Si au lieu d’une source d’inquiétude pour les riverains la perspective du projet immobilier

«  terrain du C.F.A » pouvait être une chance pour le quartier, une valeur ajoutée ?  

Ayant été par deux fois conviés par la mairie lors de forums citoyens participatifs à « imaginer notre quartier en 2030 », à rêver en quelque sorte autour d’une table ronde et bien nous continuons de rêver : plus d’un hectare et demi occupé par de belles résidences HQE s’harmonisant avec le bâti existant, intégrant des espaces verts de rencontre et d’activités communes aux différentes générations et pour tous les riverains, où les enfants pourront jouer en toute sécurité, des jardins partagés, des composts collectifs, des aménagements favorisant le rangement des deux roues, des parkings encourageant à ne pas laisser son véhicule sur la voie publique, de nouvelles voies aidant à l’apaisement du trafic dans tout le secteur alentour. Cela existe ailleurs. Alors pourquoi pas ici, à la barrière de Toulouse ? 

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Article paru dans le journal cauderes n° 26

 

Ecoles SOMME et PAUL ANTIN

 Nous avons été alertés par des familles sur la situation actuelle des écoles du quartier. A la maternelle Paul Antin comme à l’école élémentaire Somme, les classes sont surchargées et on ne peut ni en ouvrir une de plus faute de local disponible, ni pousser les murs …Et cet état de fait n’est pas dû à des dérogations car depuis deux ans ces écoles n’en acceptent plus.

Une famille arrivant en cours d’année scolaire dans le quartier et qui voudrait inscrire ses enfants à l’école publique devrait aller chercher ailleurs…De plus les élèves de maternelle mangeant à la cantine doivent le faire à la vitesse V; les locaux étant inadaptés, trois services sont nécessaires pour accueillir tous les enfants inscrits à la restauration scolaire.

Nous avons eu vent de familles contraintes de scolariser leurs plus jeunes enfants dans une autre école maternelle de Bordeaux bien plus éloignée tandis que leurs plus grands fréquentaient la Somme. Et l’utilisation de la voiture le matin c’est une contribution assurée au bel embouteillage de 8h 25 qui bloque le Cours de la Somme de la barrière jusqu’à Nansouty et au dégagement de gaz d’échappement dont « bénéficient  pleinement » ceux qui vont à l’école à pied ou en vélo.

Les citoyens participant aux forums « Imaginons notre quartier en 2030 » ont mis au centre de leurs préoccupations de pouvoir bénéficier d’équipements et de services de proximité. Le premier des services de proximité n’est-il pas l’école ? Scolariser son enfant dans son quartier, n’est-ce pas un droit fondamental ?

Les résidences Sirius et Aquitanis ont amené de nombreuses familles poussant la capacité des deux écoles à leur maximum. Qu’en sera-t-il de la centaine de logements qui sortiront de terre sur le terrain du C.F.A ? Les enfants devront-ils aller à Cazemajor ou même plus loin, dans une commune voisine, comme cela s’est déjà vu, pour cause de saturation?

Article paru dans le journal cauderes n° 26

La route de Toulouse entre béton et voirie…

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Vous l’aurez certainement remarqué, les immeubles poussent comme des champignons le long de la route de Toulouse. Les friches et derniers espaces vides laissent place à des immeubles de belle hauteur alternant avec un tissu d’échoppes et de commerces alignés à l’horizontale, typiques des entrées de ville.

Quelle visibilité donnée à cet enchevêtrement de masses inégales ? Où est l’intégration dans le paysage urbain ? Où poser son regard ? Tout est rupture de lignes et de formes…

Où sont nos urbanistes et paysagistes si prompts à imaginer la ville de demain lors des colloques ou biennales d’architecture ? Auraient-ils abandonné la partie préférant les espaces vierges de toute construction pour laisser libre cours à leur imagination ? Et les maires des communes riveraines de cette pénétrante auraient-ils démissionné de leur charge en laissant toutes les « dents creuses » à la promotion immobilière ? Cela sous prétexte d’un tramway qui arrivera bientôt près du pont de la Maye – ce qui autorise une densification maximale le long des axes – mais qui ne circulera pas sur la route de Toulouse. Cette dernière est une des principales pénétrantes de Bordeaux dont le trafic est déjà très dense (+ de 25 000 véhicules / jour) et la circulation des transports en commun ralentie. Quant à la circulation des vélos, elle est très faible vu la dangerosité de la voie. Nos décideurs auraient-ils oublié ces réalités ?

Comment se feront les déplacements quand se déverseront des centaines et des centaines de nouveaux véhicules ?

Il faudra être très imaginatif pour donner une alternative crédible à l’automobile sous peine d’asphyxie de cette artère majeure et de saturation des voies secondaires. Il va falloir faire des choix courageux lors de l’élaboration du plan de restructuration de la route de Toulouse pour favoriser les déplacements doux et ainsi inciter les riverains à laisser leur voiture….avant que la pollution (responsable de 30 à 40 000 morts par an dans l’hexagone) atteigne des records et nous fasse encore passer pour les mauvais élèves auprès de l’Union Européenne avec pénalités à l’appui.

Article paru dans le journal cauderes n° 26

La boucherie Deschamps, grand prix du jury de l’éco-défi

La boucherie Deschamps, grand prix du jury de l’éco-défi, récompensée pour ces « éco-gestes » en faveur de l’environnement. Cet éco-défi lancé par la chambre des métiers fin septembre, a rassemblé 24 commerçants et artisans de la filière alimentaire de Bordeaux. Ils ont été jugés sur leurs pratiques quotidiennes en matière d’économies d’énergie, d’eau, de gestion des déchets, de réduction des emballages et d’approvisionnement de proximité.

La boucherie Deschamps est arrivée première dans toutes ces catégories grâce à une volonté clairement affichée de réduction de l’empreinte écologique de son activité professionnelle. Ainsi, ont été installés des ampoules basse consommation, des mousseurs sur tous les robinets pour limiter la consommation d’eau ; des emballages dégradables sont proposés aux clients à qui il est gentiment recommandé d’apporter paniers et cabas; les chambres froides sont isolées; le tri sélectif est adopté pour limiter la production de déchets (les cartons sont recyclés et les graisses récupérées par un centre de retraitement). Enfin, les viandes proviennent d’élevage « label rouge » d’Aquitaine.

M. Deschamps déclare pouvoir encore mieux faire en adhérant à un projet de compostage de tous déchets organiques qui sera réalisé par une entreprise de la région. Il espère qu’il y aura plus de participants au prochain éco-défi et que des améliorations pourront être proposées.

Gageons que M. Deschamps qui se rend régulièrement au C.F.A de Bordeaux lac (en tram) pour participer à la formation des jeunes saura leur transmettre les bons gestes et savoir-faire pour exercer un métier de qualité dans le respect de l’environnement.

Article paru dans le journal cauderes n° 26