Ecoles SOMME et PAUL ANTIN

 Nous avons été alertés par des familles sur la situation actuelle des écoles du quartier. A la maternelle Paul Antin comme à l’école élémentaire Somme, les classes sont surchargées et on ne peut ni en ouvrir une de plus faute de local disponible, ni pousser les murs …Et cet état de fait n’est pas dû à des dérogations car depuis deux ans ces écoles n’en acceptent plus.

Une famille arrivant en cours d’année scolaire dans le quartier et qui voudrait inscrire ses enfants à l’école publique devrait aller chercher ailleurs…De plus les élèves de maternelle mangeant à la cantine doivent le faire à la vitesse V; les locaux étant inadaptés, trois services sont nécessaires pour accueillir tous les enfants inscrits à la restauration scolaire.

Nous avons eu vent de familles contraintes de scolariser leurs plus jeunes enfants dans une autre école maternelle de Bordeaux bien plus éloignée tandis que leurs plus grands fréquentaient la Somme. Et l’utilisation de la voiture le matin c’est une contribution assurée au bel embouteillage de 8h 25 qui bloque le Cours de la Somme de la barrière jusqu’à Nansouty et au dégagement de gaz d’échappement dont « bénéficient  pleinement » ceux qui vont à l’école à pied ou en vélo.

Les citoyens participant aux forums « Imaginons notre quartier en 2030 » ont mis au centre de leurs préoccupations de pouvoir bénéficier d’équipements et de services de proximité. Le premier des services de proximité n’est-il pas l’école ? Scolariser son enfant dans son quartier, n’est-ce pas un droit fondamental ?

Les résidences Sirius et Aquitanis ont amené de nombreuses familles poussant la capacité des deux écoles à leur maximum. Qu’en sera-t-il de la centaine de logements qui sortiront de terre sur le terrain du C.F.A ? Les enfants devront-ils aller à Cazemajor ou même plus loin, dans une commune voisine, comme cela s’est déjà vu, pour cause de saturation?

Article paru dans le journal cauderes n° 26

La route de Toulouse entre béton et voirie…

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Vous l’aurez certainement remarqué, les immeubles poussent comme des champignons le long de la route de Toulouse. Les friches et derniers espaces vides laissent place à des immeubles de belle hauteur alternant avec un tissu d’échoppes et de commerces alignés à l’horizontale, typiques des entrées de ville.

Quelle visibilité donnée à cet enchevêtrement de masses inégales ? Où est l’intégration dans le paysage urbain ? Où poser son regard ? Tout est rupture de lignes et de formes…

Où sont nos urbanistes et paysagistes si prompts à imaginer la ville de demain lors des colloques ou biennales d’architecture ? Auraient-ils abandonné la partie préférant les espaces vierges de toute construction pour laisser libre cours à leur imagination ? Et les maires des communes riveraines de cette pénétrante auraient-ils démissionné de leur charge en laissant toutes les « dents creuses » à la promotion immobilière ? Cela sous prétexte d’un tramway qui arrivera bientôt près du pont de la Maye – ce qui autorise une densification maximale le long des axes – mais qui ne circulera pas sur la route de Toulouse. Cette dernière est une des principales pénétrantes de Bordeaux dont le trafic est déjà très dense (+ de 25 000 véhicules / jour) et la circulation des transports en commun ralentie. Quant à la circulation des vélos, elle est très faible vu la dangerosité de la voie. Nos décideurs auraient-ils oublié ces réalités ?

Comment se feront les déplacements quand se déverseront des centaines et des centaines de nouveaux véhicules ?

Il faudra être très imaginatif pour donner une alternative crédible à l’automobile sous peine d’asphyxie de cette artère majeure et de saturation des voies secondaires. Il va falloir faire des choix courageux lors de l’élaboration du plan de restructuration de la route de Toulouse pour favoriser les déplacements doux et ainsi inciter les riverains à laisser leur voiture….avant que la pollution (responsable de 30 à 40 000 morts par an dans l’hexagone) atteigne des records et nous fasse encore passer pour les mauvais élèves auprès de l’Union Européenne avec pénalités à l’appui.

Article paru dans le journal cauderes n° 26

La boucherie Deschamps, grand prix du jury de l’éco-défi

La boucherie Deschamps, grand prix du jury de l’éco-défi, récompensée pour ces « éco-gestes » en faveur de l’environnement. Cet éco-défi lancé par la chambre des métiers fin septembre, a rassemblé 24 commerçants et artisans de la filière alimentaire de Bordeaux. Ils ont été jugés sur leurs pratiques quotidiennes en matière d’économies d’énergie, d’eau, de gestion des déchets, de réduction des emballages et d’approvisionnement de proximité.

La boucherie Deschamps est arrivée première dans toutes ces catégories grâce à une volonté clairement affichée de réduction de l’empreinte écologique de son activité professionnelle. Ainsi, ont été installés des ampoules basse consommation, des mousseurs sur tous les robinets pour limiter la consommation d’eau ; des emballages dégradables sont proposés aux clients à qui il est gentiment recommandé d’apporter paniers et cabas; les chambres froides sont isolées; le tri sélectif est adopté pour limiter la production de déchets (les cartons sont recyclés et les graisses récupérées par un centre de retraitement). Enfin, les viandes proviennent d’élevage « label rouge » d’Aquitaine.

M. Deschamps déclare pouvoir encore mieux faire en adhérant à un projet de compostage de tous déchets organiques qui sera réalisé par une entreprise de la région. Il espère qu’il y aura plus de participants au prochain éco-défi et que des améliorations pourront être proposées.

Gageons que M. Deschamps qui se rend régulièrement au C.F.A de Bordeaux lac (en tram) pour participer à la formation des jeunes saura leur transmettre les bons gestes et savoir-faire pour exercer un métier de qualité dans le respect de l’environnement.

Article paru dans le journal cauderes n° 26

AMAP de Nansouty (suite)

 

 

 

Vous recherchez une AMAP ( Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) dans notre quartier afin de nourrir P1050496vos familles avec des produits de saison issus de l’agriculture biologiques. Ca tombe bien . La deuxième AMAP de Nansouty recherche encore des adhérents à quelques jours de sa première distribution. Vous aurez le choix entre un panier à 10 euros/semaine livré au stade Brun les mardis de 19h à 20h.et un autre à 15 euros/semaine.. livré au stade brun les jeudis de 18h30 à 19h15.
Pour tout renseignement ou pour une inscription, contactez le coordinateur de l’AMAP :   

                                               umichon33@gmail.com 
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Récup’R, la ressourcerie…

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Récup’R est une association où les objets de notre quotidien trouvent une deuxième vie. Ils sont réparés, réemployés. On en fait  d’autres objets. Le but premier de l’association est d’arrêter de jeter et de gaspiller, de promouvoir  le « faire soi-même » et les bonnes pratiques de consommation vraiment soucieuses de l’environnement.

Pour le moment, ce sont l’atelier vélo et l’atelier couture qui vous accueillent 4 rue des Terres de Bordes, derrière la gare St Jean. Vous serez encadrés et conseillés pour réparer votre vélo, coudre un sac en toile de récup’ ou confectionner une sacoche. P1040656

                     Consultez le site pour les horaires www.recupr.org ou appelez au 05 35 40 18 75

JE TRIE, TU RECUPERES, NOUS RECYCLONS,

A l’heure où une grande partie de la population mondiale vit dans la pauvreté, nous n’avons jamais autant gaspillé alors que les ressources de la planète apparaissent de plus en plus limitées.
Aux Etats-Unis, 50% de la nourriture produite est jetée ce qui provoque un immense gaspillage d’eau, d’énergie, de terres et de ressources humaines. En France, le scénario moins catastrophique n’est guère plus réjouissant. Récemment, le Secours Populaire indiquait qu’ils recevaient à ne plus savoir qu’en faire de vêtements encore en bon état.
Comment en est-on arrivé là ?
Par une société de consommation qui entretient un besoin de paraître, de se faire valoir et nous donne l’illusion du bonheur dans l’acte d’achat pour compenser frustrations et mal-être : J’achète, donc je suis…. « heu-reux » !
Mais tout ceci a un coût pour la planète qui supporte de moins en moins tous ces gaspillages, déchets et pollutions et pour nous-mêmes qui, crise aidant, sommes bien obligés bon gré, mal gré de consommer autrement.
Après avoir copieusement brûlé, jeté dans des décharges à ciel ouvert engendrant de nombreuses pollutions, une prise de conscience s’est fait jour pour trier, récupérer et recycler.
Ainsi  la C.U.B a mis en place toute une série de mesures qu’elle décline sous la forme des 7 gestes pour une ville propre :

 « Mon bac, je le rentre au plus tard le matin ;
 Mes déchets je les trie,
 Mon verre je le recycle,
Mes encombrants, je les apporte au centre de recyclage ou j’appelle « allo mairie de proximité » pour  Bordeaux au 05 56 10 33 33  et pour Talence au  0800 30 34 36,
Mon trottoir, je le désherbe en respectant l’environnement,
Les crottes de mon chien, je les ramasse
Mes mégots, je les jette dans un cendrier. »

Mais à côté de ces gestes éco-citoyens qui s’adressent à tous, d’autres solutions plus personnalisées et innovantes sont à découvrir et à encourager pour recycler nos déchets: si les associations traditionnelles récupèrent nos objets ou vêtements usagers (Emmaüs, secours populaire, secours catholique, ATD quart-monde etc.) dans le souci de donner ou offrir à bas prix aux plus démunis, d’autres travaillent à la réduction des déchets dans une perspective de réutilisation, de réparation et de recyclage. Des recycleries, ou ressourceries nous proposent de transformer ce que nous voulions mettre à la poubelle et d’en faire des objets utiles, séduisants, originaux et peu coûteux ! 
Ainsi, près de la gare l’association RECUP’R (www.recupr.org) propose  un atelier vélo où non seulement vous trouvez des pièces de rechange à des prix très bas mais encore vous êtes sérieusement aidé dans la réparation de votre fidèle vélo.
A l’atelier couture, vous êtes épaulé pour fabriquer vous-même des sacs, des bijoux et des accessoires en divers matériaux de récup’. Vous n’imaginez pas ce que l’on peut faire d’utile et de sympa à partir d’une chambre à air combinée avec une chute de tissu ! (photos sur notre blog)
L’atelier d’ECO SOLIDAIRE (atelierdecosolidaire.com/), au Grand parc, veut développer le réemploi des déchets encombrants, diffuser idées et astuces de valorisation artistique pour encourager le recyclage individuel et  permettre de donner une seconde vie aux objets et mobiliers.
La recyclerie créative anime du lien social intergénérationnel à travers des ateliers publics de valorisation et de réparation. Une première boutique d’éco SOLIDAIRE a ouvert à titre expérimental.
N’hésitez pas à aller découvrir ces nouvelles initiatives de gestion de nos déchets et à encourager le dynamisme et la créativité  de ces jeunes.

Article paru dans le journal cauderes n° 25

CYC’LAB

 Le second colloque international sur le futur du vélo et le vélo du futur auquel nous avons assisté le 10 février c’était beau, c’était glamour… On y a entendu des choses intelligentes impossibles à désapprouver: le vélo c’est bon pour la santé, bon pour l’avenir de la planète, on est bien d’accord. Mieux vaut un beau vélo qui roule bien qu’un vélo moche qui grince et freine mal…toujours d’accord. Mieux vaut porter un vêtement adapté et seyant qu’un sac poubelle 50 litres pour se protéger des intempéries…encore d’accord. Les vélos couchés, les vélos « famille nombreuse », les vélos de livraison, c’est bien mais n’est-on pas une fois de plus dans la communication et sur des questions marginales ? Le présent du vélo pour tous ses usagers actuels ou mieux encore ses usagers potentiels, qu’en est-il ?

Tandis que dans les pays voisins des mesures incitatives très sérieuses sont prises: les employeurs de ceux qui vont au travail en vélo en sont à leur verser des indemnités au kilomètre; de véritables autoroutes pour vélos sont créées afin d’en faire un mode de déplacement vraiment efficace, nous en sommes encore à craindre de traumatiser les citoyens/électeurs refusant la restructuration de leur bout de quartier avec de vrais parcours cyclables et nous regardons d’un œil résigné sinon tolérant tous ces pauvres automobilistes n’ayant pas trouvé à se garer ailleurs que sur une piste cyclable !

L’urgence ce n’est pas tant un vélo dessiné  par un designer célèbre mais la possibilité pour vous et moi de circuler en toute sécurité, d’enfourcher une bicyclette sans avoir à numéroter nos abattis auparavant ; l’urgence c’est que les parents, l’esprit tranquillisé par l’existence de tracés cyclables sûrs, laissent les collégiens se déplacer en vélo et donc abandonnent leur voiture au garage.

Ce jour-là la partie sera gagnée !

Aujourd’hui les pistes cyclables certes, se multiplient à Bordeaux, mais le plus souvent elles ne sont ni utilisables en continu ni sûres. Quand cesseront-elles de servir de parking d’appoint à courte ou longue durée à tous ceux qui n’ont pas compris les enjeux et pensent que 3 mn d’arrêt sur une bande cyclable, c’est sans conséquences ? A l’abord des nombreux collèges et lycées d’un quartier voisin du nôtre c’est impressionnant le nombre de véhicules grands ou petits, garés deux roues sur le trottoir, deux sur la piste cyclable, sans vergogne, parfois par les parents d’élèves eux-mêmes…

Alors s’il s’agissait simplement de faire respecter la loi ? Et pas seulement de constater le manque de civisme avec fatalisme. Décider de réprimer certaines infractions pour le bien de tous, est, de la part des pouvoirs publics un choix qui demande un vrai courage politique. Ça c’est urgent et c’est du présent.

LES ANTENNES-RELAIS

La proposition de la mairie de poursuivre les négociations avec les riverains au sujet de l’implantation des antennes-relais dans notre quartier, nous y sommes très favorables. A dire vrai, nous serions déjà très favorables à l’ouverture de ces mêmes discussions. En attendant, la coordination nationale des collectifs contre les antennes relais ( il y a de nombreux groupes sur la C.U.B) propose des actions originales et visibles chaque dernier samedi du mois. Nous contacter pour plus d’infos : cauderes@free.fr ou http://coordinationnationalestopantennes.blogspot.com/

Article paru dans le journal Cauderes n° 25

Création d’une deuxième AMAP à Nansouty

Compte tenu de la demande sur le quartier, un nouveau groupe d’Amapiens autour d’un nouveau maraîcher devrait se constituer.  Afin de structurer une offre pour une population différente de celle de l’AMAP 1 déjà existante, serait proposé un panier compris entre 3,8 kg à 4,5 kg . Un tel panier devrait  satisfaire les attentes pour des foyers de 2 à 3 personnes. L’AMAP sera en marche en début de l’été sous condition de pouvoir rassembler 35 paniers. Actuellement  appel est fait à l’engagement moral de 15 foyers pour constituer un noyau engagé sur la démarche de soutenir l’installation d’un agriculteur. L’AMAP ne devrait ensuite pas avoir trop de mal à trouver 15 paniers supplémentaires d’ici juin 2012.
 Pour toute information ou  pour vous inscrire, prenez contact à l’adresse suivante:  umichon33@gmail.com . Vous pouvez aussi  consulter les blogs très informés : AMAP Bordeaux, Nansouty 1 et AMAP Bordeaux, Nansouty 2

Beau panier d'AMAP

IMAGINONS NOTRE QUARTIER EN 2030 : OU COMMENT HABITER AUTREMENT LA VILLE ?

Samedi 3 décembre se tenait le colloque « imaginons notre quartier en 2030 » auquel nous avons été invités à participer. Si Alain Juppé, en tant que maire de Bordeaux, imaginait la ville millionnaire en rêvant du bouclage des boulevards par les 2 ponts J.J. Bosc et Bacalan-Bastide, les habitants, quant à eux, avaient des vues beaucoup plus modestes à l’échelle de leur « bout de quartier ». Ainsi, se sont déclinés tous les thèmes liés à la proximité, à la mutualisation des biens et des services, au partage de l’espace collectif, au partage de la culture, à la place de la nature dans la ville ….La ville en 2030 se rêve verte, participative, accueillante, solidaire, généreuse et respectueuse des autres.

Utopie ou réalité en devenir ?

 

Des projets existent déjà dans les quartiers (AMAP, zone 30, V’CUB.. ) pour faire évoluer la ville vers un modèle de transition  répondant aux enjeux environnementaux et aux souhaits des habitants de privilégier « l’estime de soi », porteur de valeurs, plutôt que le « chacun pour soi » qui a montré ses limites et de ses effets délétères dans la société.

Mais comment accompagner cette transition, comment encourager cette évolution des mentalités ? Le film « les intouchables» vaut mieux que bien des discours sur la reconnaissance des personnes fragiles, en situation de handicap; son succès en témoigne. Mais une fois l’émotion passée, qu’en restera-t-il dans la vie de tous les jours ?



 Article paru dans le journal Cauderes n° 24