Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi à certains moments de la journée, vous pouviez prendre votre temps pour traverser le carrefour de la barrière de Toulouse et à d’autres, le petit bonhomme se mettait au rouge, vous laissant désemparé, en plein milieu du passage protégé, alors que vous avanciez d’un même pas alerte ?

 

C’est la faute à Gertrude ! (1)

 

Il faut savoir que cette dernière a ses humeurs…suivant l’heure de la journée et l’intensité du traffic, elle module le temps accordé au piéton pour traverser. Et si vous êtes en plein milieu du « gué », dommage pour vous, vous continuez votre traversée à vos risques et périls….ou presque car après consultation de loi, il s’avère que l’automobiliste doit vous céder le passage même si le petit bonhomme clignote au rouge.

Mais le sait-il vraiment cet automobiliste ? pas si sûr….vu parfois les mimiques et gestes manifestant une certaine impatience ….et puis, entre nous soit dit, c’est quand même très désagréable de se retrouver en plein milieu de la chaussée à bloquer les voitures tournant à droite, comme un sentiment de culpabilité…et …pour les mamans avec poussettes et les personnes âgées où à mobilité réduite, c’est carrément angoissant !

Alors, une riveraine, confrontée à ce genre de situations a pris sa plume pour en informer la CUB et pour demander l’harmonisation de la durée de traversée pour le piéton. A suivre donc….

(1) Gertrude : système de gestion de la signalisation de la voirie de la CUB

 

Article paru dans le journal Cauderes n° 23

  « C’est un no man ‘s land! » disent les uns « c’est Naples !» s’exclament les autres. On roule toujours sur les trottoirs….. quand les voitures n’y sont pas garées… et pour l’assistante maternelle de mon voisinage qui passe avec une petite grappe d’enfants autour d’elle tenant sagement le landau du plus petit « il m’est impossible de passer et bien souvent je demande l’aide des passants ; je ne peux tout de même pas descendre sur la chaussée avec les enfants! » s’insurge t-elle.

Ainsi des riverains, exaspérés par ces difficultés se sont regroupés en collectifs à Bègles comme à Bordeaux pour tenter de faire sécuriser les carrefours et mettre fin au stationnement sauvage. Donnant suite à une demande du collectif, Mr Moga, adjoint au maire de Bordeaux, a présidé une réunion de riverains, mardi 14 juin qui a abouti à un consensus sur des mesures simples ( panneaux supplémentaires, marquage amélioré)  à adopter pour mieux sécuriser un carrefour du secteur ainsi qu’à une proposition de mise en sens unique d’un tronçon de voie ; mesures et proposition  qui doivent malgré tout faire l’objet d’une étude par la C.U.B avant une nouvelle réunion en septembre.
Les riverains/usagers locaux ne sont certes ni des techniciens ni des experts de la voirie mais des observateurs très bien placés et avertis de ce qui se passe dans les rues sous leurs yeux. Ils espèrent que de réunion en étude et d’étude en réunion, trop de temps ne passera pas avec pour conséquence des accidents, des difficultés de stationnement, des tensions, et une dégradation certaine de leur cadre de vie.

Article paru dans le journal Cauderes n° 23

 Le projet de restructuration de la route de Toulouse est maintenant intégré au « schéma directeur de la phase 4 des Transports en commun » de la C.U.B. ce qui va entraîner un report des travaux prévus dans notre secteur.

En effet, ce projet prévoit l’aménagement de toute la route de Toulouse avec une réflexion d’ensemble cohérente de requalification de tous les tronçons de cette voie jusqu’au Pont de la Maye où aboutira aussi le prolongement de la ligne C du tram. Pour notre part, nous priviligégions l’option « bus en site propre et piste cyclable » afin de garantir la séurité des usagers et leur rendre un service qui leur permette de renoncer à leur voiture.

Il faut savoir qu’actuellement la liane n°5 (reliant Le Taillan à Villenave d’Ornon via la route et donc la barrière de Toulouse) connaît un grand succès de fréquentation mais qu’elle accumule 1h de retard au total tout au long de son trajet et cela à cause de ralentissements à des points névralgiques comme la barrière de Toulouse .

Article paru dans le journal Cauderes n° 23

Après avoir été méprisée  et reléguée à la campagne, la nature revient au devant de la scène dans la ville et s’affiche comme star de nombreux débats : une après-midi consacrée à sa place dans la ville lors du dernier colloque sur la fabrique métropolitaine avec cette question récurrente qui taraude nos élus « comment densifier en préservant les derniers espaces verts ? ». Une contorsion à laquelle se prêtent  avec quelques difficultés nos édiles (pas encore tous sensibles au chant des oiseaux….et aux petites herbes) hantés par la vision d’une métropole millionnaire.
Du tout minéral qui sévissait il y a une dizaine d’années- rappelez-vous l’aménagement de la place Pey-Berland, la placede la Victoire, le premier projet d’aménagement des quais…- où il était ringard de parler arbres et petites fleurs en ville, on est maintenant passé au tout végétal….ou presque.
Et la nature reprend ses droits et une place qu’elle n’aurait jamais dû quitter pour le bien-être des habitants; ainsi l’arbre le plus commun, la moindre herbe, fait l’objet de nombreuses attentions et encore davantage quand c’est une plante rare: l’angélique de l’estuaire a donné lieu à de belles empoignades en conseil municipal et a fait couler beaucoup d’encre en son temps lors du réaménagement des quais.
Que dire alors des herbes folles qui envahissent certains trottoirs ? A arracher ou à conserver ? mauvaise herbe ou biodiversité ?
                                   Qu’en dites-vous?                                            Le débat est lancé….

Vous réclamez depuis des années la réfection de votre chaussée qui est dans un état lamentable en vous désespérant.
En attendant que la CUB veuille bien inscrire votre zone dans la prochaine tranche de travaux, amusez-vous, faites vous plaisir!
Les jouets de bain que vous aviez remisés depuis que vous ne preniez plus que des douches, en bon écolo que vous êtes, récupérez-les dans votre grenier. Faites-les barboter pour leur redonner vie. Vos voisins apprécieront et se joindront peut-être même à vous car les nids de poule sont nombreux et profonds: y’en a pour tout le monde!

 

5 camions à la queue leu leu sur le trottoir de la maison de retraite. Du jamais vu !

Trop, c’est trop… la fourrière est intervenue pour donner un coup d’arrêt à cette incivilité que constitue ce « mur de camions », facteur d’insécurité pour les piétons et résidents de la maison de retraite.

Des camions sur le trottoir, sur les places de stationnement des riverains, rue Brun, sur les boulevards et cours de la Somme ont entraîné un « ras le bol » des riverains et commerçants que nous relayons sans cesse auprès de nos élus. Par un courriel en date du 9 novembre 2010, l’adjoint au maire de notre quartier, Fabien Robert, nous a annoncé que la marie avait (enfin) décidé de réagir par l’adoption d’un arrêté municipal qui mettrait fin à ce désordre.

Article paru dans le journal Cauderes n° 22

 

Deux petites pancartes un peu trop discrètes devant le Mac Do annoncent aux chalands la possibilité de se garer le temps de faire quelques courses dans nos commerces de proximité. La promesse faite aux commerçants et riverains lors de son installation est-elle en train de se réaliser ?

 

 

 

Un premier pas, qui n’est certes pas suffisant car les automobilistes doivent déjà être au courant ou parvenus juste devant le resto pour découvrir cette opportunité, mais une avancée qui demande à être développée par d’autres panneaux annonciateurs bien visibles en amont et aval.

Et pourquoi ne pas signaler sur des enseignes individuelles comme le fait déjà astucieusement l’un de nos commerçants, ce parking offrant de nombreuses places dans un sous-sol ouvert?

 Article paru dans le journal Cauderes n° 22

Il y a peu, deux jeunes gens ont interrogé l’un de nos commerçants de la barrière sur l’emplacement de la station Vcub du quartier. Celui-ci a été bien embarrassé pour leur répondre.. et pour cause !

Au fait où en est la station Vcub  de la barrière de Toulouse.. ? Aux dernières nouvelles elle se réduit à ça…

 

Notre station Vcub — serait-ce cette tranchée béante ouverte sur un trottoir du boulevard Albert 1^er depuis un bon moment  et agrémentée d’un marquage orange au sol ?

 

La plupart des  stations Vcub ont été inaugurées en février  à Bordeaux Mais « la nôtre » très timide, semble-t-il, hésite à sortir de terre . Est-ce parce qu’elle est consciente que les aménagements cyclables alentour brillent par leur absence … ou y-a-t-il une autre raison ?

 

renseignements pris auprès de la CUB:

« les travaux ont été interrompus car l’entreprise qui s’en chargeait a été appelée en urgence sur d’autres chantiers suite à la tempête Xynthia »

Décidement nous n’avons pas de chance!!!!

Ainsi que nous l’écrivions dans notre avant-dernière gazette , une deuxième tranche de travaux pour agrandissement est prévu à la Maison de retraite des Sœurs, boulevard Albert 1^er . Or , bien que le permis de construire affiché soit daté de juillet 2009 , depuis , rien ne bouge…

La station Cyclab devait voir le jour sur le trottoir juste devant la maison de retraite. Va-t-il falloir attendre que les travaux de la Maison de Retraite soient effectués pour que cette station soit enfin installée ? … Si c’est cela on va pouvoir prendre notre mal en patience…

D’ailleurs si quelqu’un sait quelque chose au sujet des travaux ou de la station Vcub , qu’il nous envoie  un petit message . Nous sommes friands d’informations à ce sujet !

En février, les riverains de la Barrière de Toulouse se sont réjouis, suite à l’intervention de Fabien Robert, Maire adjoint, et grâce à quelques photos significatives publiées sur ce même blog : ce que Cauderes demandait depuis une dizaine d’années, c’est à dire que les camions Ada  disparaissent des trottoirs, semblait enfin acquis…

Une pensionnaire de la Maison de retraite des Sœurs nous a même fait part de son soulagement : elle avait peur, à la nuit tombée, de passer derrière ce « mur de camions », craignant qu’un individu mal intentionné ne s’y dissimule..

 

 Nous pensions donc que les loueurs de véhicules implantés dans ce quartier avaient enfin compris que l’espace public ne leur appartenait pas. Or, le problème semble davantage déplacé que résolu.

 En effet, les  riverains de la rue Brun et des voies alentour ont parfois la surprise de trouver 3 camions garés dans leur rue, à la queue leu leu, occupant 4 à 5 places de stationnement, vu leur volume. 

-« Est-ce normal que nous nous donnions la peine de louer une place de parking 60 euros par mois pour y ranger notre voiture alors que des sociétés encombrent la chaussée sans vergogne ? » a fait remarquer un riverain.

Les commerçants de la Barrière sur le Cours de la Somme se sentent , eux aussi, envahis.

Et cette amélioration que nous saluions est-elle déjà  remise en question ?

  Le week-end, nous avons constaté le retour des camions, en moindre nombre c’est vrai, sur les trottoirs du boulevard, mais tout de même..  et , c’est le comble… sur un arrêt de bus !

 

 

Dans le débat sur la restructuration de la route de Toulouse qui oppose associations de riverains, de piétons, d’handicapés et de cyclistes aux élus de notre quartier et à certains commerçants, les associations ont été qualifiées d’ « utopistes ».

 

• Est-ce déraisonnable de demander que le bus qui roule en site propre depuis Villenave bénéficie de ce couloir dans cette section de Bordeaux où le trafic est le plus dense et garde ainsi une vitesse commerciale satisfaisante pour ses usagers et attractive pour ceux qui hésitent encore ?

• Est-ce utopique de penser que la circulation des cyclistes soit sécurisée à la barrière où le danger est le plus grand pour permettre à tous d’adopter ce mode de déplacement pratique et gratuit ?

• Est-ce être sectaire de privilégier les piétons et plus particulièrement les personnes âgées, jeunes enfants et handicapés dans leur cheminement en leur réservant un espace unique dégagé de tout obstacle ?

• Est-ce idéaliste de penser que le parking souterrain du mac Do aujourd’hui sous-utilisé serve aussi de parking de proximité et que soit tenue la promesse jadis faite aux commerçants par le gérant et les élus pour préparer la venue du drive ?

• Est-ce irréaliste de croire que les automobilistes au lieu de s’arrêter juste devant un commerce pourraient stationner à 20 m, même pour y faire des achats d’appoint ?

• Enfin, est-ce idéaliste de préférer une circulation apaisée dans le quartier pour que chacun vive mieux et parce qu’il faut dès maintenant anticiper un pétrole que l’on sait à l’avenir rare et cher ?

 

Nos élus révèlent dans cet aménagement une vision de l’avenir délibérément tournée vers le passé. Ont-ils oublié que les « utopies d’aujourd’hui sont les réalités de demain » ? .

Article paru dans le journal Cauderes n° 21