Teaser Non au Mac Drive

Le film est disponible à l’Utopia sous format informatique donc apporter une clef USB avec un espace libre de 2 Giga et une pièce de 2 euro

PETIT BLOG DEVENU GRAND

Dans notre dernier numéro, nous vous annoncions fièrement la naissance de notre petit blog association.cauderes (à ne pas confondre avec son cousin quartier.cauderes).

Certains d’entre vous nous ont fait l’honneur d’aller le voir… puis ils y sont retournés, petit blog n’avait pas bougé, pas grandi… un peu déçus, pouvaient être les visiteurs.

Nous avons maintenant la joie de vous annoncer qu’il a poussé, changé, mûri, que c’est un grand, qu’il répond à vos questions, aborde les sujets que ne peuvent absorber nos deux gazettes annuelles, se diversifie et vous proposera bientôt un lien avec son grand frère… le site de Cauderes.

Alors allez-vite le consulter, nous donner des retours et n’hésitez pas à y revenir régulièrement.
Article paru dans le journal Cauderes n° 20

Des landes à l’océan …..tout près de chez nous !

La maison de retraite du Sablonat va faire l’objet d’un agrandissement substantiel sur le boulevard Albert 1er et le traitement du toit terrasse du nouveau bâtiment  tel qu’il est décrit dans la notice paysagère invite les pensionnaires à une promenade océane des plus poétiques…

 

Ainsi , le jardin Est, profite d’une exposition très ensoleillée, d’une largeur disponible assez important e, ainsi que d’une distance relative par rapport au Boulevard Albert 1er. Il offre la possibilité d’aménager un paysage connu de tous : LA LANDE

 

« Les jeux d’ombre et de lumière des Pins animent une promenade se faufilant au travers de modelés de terrain. Des talus donnent l’illusion d’un parcours au cœur de la nature et atténuent la présence des murs (..).Des plantations arbustives et tapissantes (Bruyère, Molinie, Arbousier….) interpellent la vue par leurs fleurs et leurs feuillages. Les doux modelés rapprochent ces plantations des mains mais aussi des yeux. L’écorce de Pin, utilisé en paillage « brûle » au soleil et diffuse le parfum évoquant les Landes. .

De petites rampes mènent délicatement l’usager vers une ambiance se rattachant à la précédente : L’OCEAN.

Une dilatation du caillebotis bois, en point haut de la promenade rappelle la plage. Cet espace fait face à une « mer » de graminées légèrement en contrebas (Oyat bleu, ou fétuque bleue et Cheveux d’Ange) évoquant les vagues en mouvement sous le souffle des courants d’air.

Le pincement de la terrasse est l’occasion d’un changement de décors . Ici une ambiance plus urbaine se fait ressentir . La présence de mur de propriété, le bruit de la circulation sur les boulevards nous replace au cœur de nos JARDINS DE VILLE.

La prairie fleurie laisse place au potager et au jardin aromatique.

Des carrés pédagogiques surélevés d’ environ un mètre par rapport à la circulation sont accessibles par tous facilitant le contact aux plantes et la diffusion des parfums . Les séances de jardinage sont l’occasion de retisser ou entretenir le rapport de l’homme à l’élément nourricier que représente  le potager.

Afin d’atténuer la présence des murs mitoyens on installe des palissades supports de plantations grimpantes à fleurs ou à fruits (vignes, kiwi, mur, rosier, glycine…) ou d’arbres fruitiers (poiriers, pommiers). »

 

LA RUE EN FETE …

 

Avant, il faisait beau, après aussi et patatras le jour de notre fête (c’était le 14 juin), la pluie s’est mise en tête de nous gâcher notre soirée musicale. Comme le soulignait une riveraine « Quel dommage pour une fois qu’il se passait quelque chose de sympa dans le quartier ! »

 Point de longs discours, mais quelques photos à découvrir à la suite sur notre blog qui retrace le déroulement de cette journée fort sympathique… et des remerciements à tous ceux qui nous ont aidés (associations, artistes, riverains, artisans) et soutenus (Mairie de Bordeaux, Conseil Général).

La fresque murale s’élabore sous les yeux des passants

COPENHAGUE

Copenhague par-ci, Copenhague par-là, vous avez tous entendu parler de ce sommet réunissant les grands de la planète dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour faire face au réchauffement climatique.

Mais Copenhague, cela nous concerne tous, dans nos gestes quotidiens : nos déplacements, l’isolation de nos logements, notre consommation… c’est notre mode de vie de pays riche qui est ainsi remis en cause.

Pas facile de changer nos habitudes, pas facile de penser autrement et pourtant si nous revenions à un peu plus de sobriété comme la pratiquaient nos grands-parents, serions-nous moins heureux ?

 

« Vivre tous, simplement, pour que tous puissent, simplement vivre » (Gandhi)

Article paru dans le journal Cauderes n° 20

LA JOURNEE DU FEU ROUGE

Un beau matin, notre vaillante cycliste, se rend à une réunion. Elle a hésité ; il fait gris, humide pas un temps à prendre son vélo pour une balade. Elle a dû se secouer « non, pas la voiture, si chacun fait ça, on n’en sortira jamais des embouteillages, du réchauffement climatique »; allez courage, c’est dur parfois de mettre en adéquation convictions et comportement, quand je pense que certains s’imaginent qu’on est écolo pour s’amuser… 

La voilà donc arrêtée au feu rouge, le trafic est dense, le cours bloqué, et n’étant pas à un carrefour mais à un feu pour piétons où il n’y a pas un chat, elle démarre… Zut ! Voilà que la Maréchaussée surgie d’un pt’it coin, l’interpelle. « Madame…vous avez brûlé le feu » « Monsieur l’Agent, je m’suis arrêtée, j’ai juste démarré un tout p’tit peu plus tôt pour ne pas me faire happer par cette meute d’automobilistes énervés. » C’est tellement dangereux ce moment où le flot des autos part en trombe. L’agent n’en démord pas. « Vous avez brûlé un feu, ce sera 90 euros » Elle proteste « D’accord, j’ai démarré plus tôt mais je n’ai mis personne en danger, ni moi-même d’ailleurs. » « Votre sécurité, Madame, c’est votre affaire, la nôtre c’est le code de la route ! – Mais enfin, pourquoi vous acharnez-vous sur moi ? » Elle s’énerve « vous ne croyez pas que vous seriez plus utile à la sortie d’un lycée à expliquer aux jeunes comment ne pas jouer l’homme invisible en vélo ? -Madame, je vous le répète, c’est la journée du feu rouge et c’est 90 euros !  »

La journée du feu rouge !  Notre cycliste a, en travers de la gorge – en plus des 90 € – toutes les fois qu’elle a dû se mettre en danger à cause des stationnements dangereux des voitures.

La journée du feu rouge ; très bien. Alors à quand la journée de la piste cyclable? celle du passage protégé ? du stationnement sur le trottoir et celle de la zone 30? Vous allez pouvoir en faire du chiffre, Messieurs !
A propos de sécurité, de déplacements doux, je me demandais si, comme moi, vous aviez remarqué qu’on voyait rarement dans notre quartier des personnes en fauteuil roulant – des chaisards comme souhaiterait qu’on le dise un de mes amis que ça agace d’être appelé « personne à mobilité réduite » . Préfèrent-elles rester chez elles ? Pas du tout. Si les piétons, les cyclistes doivent parfois s’armer de courage pour se déplacer, qu’en est-il pour ces personnes-là? C’est le parcours du combattant ou plutôt de la combattante.

En effet, ces dames que j’ai rencontrées me racontent comment  pour aller chercher leur enfant à l’école, se rendre chez le coiffeur, faire leurs courses, elles doivent élaborer de véritables stratégies de déplacement… «  à tel endroit, il n’y a pas de dépression charretière (bateau), donc je prends la rue d’après où le trottoir est accessible puis je reviens en arrière; la piste cyclable ? précieuse, ça évite d’être au milieu de la circulation… encore faut-il qu’il y en ait une ; les trottoirs ? quand ils sont assez larges ! mais encombrés de poubelles, de voitures surtout qui n’hésitent pas à s’arrêter sur le bateau juste devant moi qui suis en train de manœuvrer pour remonter de la chaussée »  «J’ en ai pour 3 minutes, Madame » , dit l’automobiliste en entrant dans un magasin me laissant condamnée à patienter puisque c’est le seul passage accessible »  «  Si je mets bout à bout toutes les 3 minutes que l’on m’a priée d’attendre ainsi , bloquée près d’une voiture savez-vous combien d’heures ça fait ? et je vous garde la meilleure pour la fin : cette femme se garant à cheval sur le trottoir au moment où j’arrive et qui me lance. « Vous n’avez qu’à rester chez vous !… »

A quand les aménagements sérieux qui aideront au respect des plus fragiles ? A quand les contrôles et les PV qui porteront vraiment sur la sécurité ?… la journée du feu rouge ?… Pfff !
Article paru dans le journal Cauderes n° 20

… OU L’ON COMPREND QU’IL VAUT MIEUX S’ADRESSER AU BON DIEU QU’A SES SAINTS…

 

Nous nous sommes retrouvées par hasard boulevard Albert 1er, toutes deux plantées devant la souche-poubelle, attirées par la vision aussi déplaisante que surprenante de celle-ci – dressée comme un moignon devant la petite chapelle. Consternée, la religieuse me dit « ce n’est pas malheureux de voir ça ? » « C’est lamentable, mais pourquoi l’a t-on coupé ? » Elle l’ignore ; et tandis que nous évoquons le bel arbre que nous avions connu à cet endroit, j’indique la chapelle. « Au moins elle, elle tient le coup » et je pense à la bâtisse de belle allure qui a fait place à cette masse de béton, et dont la chapelle est une sorte de fantôme, de souvenir attendrissant. « On va la raser » dit-elle avec un regard mélancolique, « c’est nécessaire pour agrandir la maison de retraite, nous a-t-on dit. » Je compatis ; elle est désolée… Tout ce que représente cette chapelle pour elle …« Ca nous fait mal au cœur mais on ne peut faire autrement, ce n’est pas rentable. »

J’ai consulté par la suite le projet de permis de construire « l’augmentation de la capacité d’accueil est vitale du point de vue économique pour l’établissement » : de 62 lits actuellement, « ils » vont passer à près de 100.

Dans un élan de sympathie et de colère – encore un élément du patrimoine de notre quartier qui sera sacrifié – « mais ne pouvait-on pas l’empêcher ? il me semble que c’est vous les Sœurs qui décidez, alors si vous ne voulez pas…» « On a essayé mais en haut lieu – elle lève une main vers Paris ou vers le ciel –  ils n’ont pas voulu, ils disent que c’est indispensable ; on a même fait une pétition ! »

Une pétition ! à qui ? Sûrement pas au Bon Dieu ! Mais pourquoi les Sœurs ne nous l’ont-elles pas fait passer, cette pétition ?!  Nous l’aurions signée plutôt deux fois qu’une, et sans doute avec nous bien des gens du quartier !

On ne peut faire autrement que « les » croire sur parole. Et pourtant, je m’étonne : « ils » viennent de s’apercevoir que ce n’était pas rentable, ou c’est pour mieux nous faire avaler la pilule qu’ils rasent en deux temps, à quelques années d’intervalle ? Le résultat est que c’est près de 100 mètres de façades qui vont apparaître sur cette séquence des boulevards.

Qu’on ne vienne pas nous dire que nous ne souhaitons pas que les personnes âgées puissent continuer de vivre dans leur quartier, mais on pouvait faire mieux que ça, non ?

En passant devant la chapelle, jetons lui un dernier regard nostalgique en attendant les premiers coups de pelle.

Article paru dans le journal Cauderes n° 20
 

 

Un clou chasse-t-il l’autre ?

C’est avec joie que nous avons appris le déménagement de l’agence Ada ( à l’angle du boulevard et du cours de la Somme), dont les camions bouchent les trottoirs, la piste cyclable et l’horizon de certains riverains depuis des lustres.. c’est avec consternation que nous avons appris qu’elle se réinstallait quelques mètres plus loin, avec soulagement que nous avons reçu la nouvelle de l’acquisition d’un emplacement parking par cette même agence et le retrait du quartier des véhicules grand format et avec découragement que nous avons vu s’ouvrir une nouvelle agence de location de véhicules à la place de la première ! 

Comment a-t-elle eu l’autorisation d’ouvrir ?

A-t-elle un parking à sa disposition ou allons nous juste voir fleurir une nouvelle race d’envahisseurs de voie publique ? 

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LA ROUTE DE TOULOUSE SE REFAIT UNE BEAUTE

Une fois n’est pas coutume, l’artère majeure de notre quartier va se faire relooker lors d’un vaste projet d’aménagement de la voirie. Saisissons la chance qui nous est donnée d’améliorer le cadre de vie de notre quartier en réfléchissant, tous ensemble, à ce projet.

La première présentation a laissé perplexes les participants : un diagnostic mal posé, une rénovation peu ambitieuse dont la logique nous a quelque peu échappé. Des remontées ont eu lieu et déjà le projet fait l’objet d’améliorations notoires.

Ainsi, suite à la demande de personnes âgées, le feu vert pour les piétons à la barrière a été rallongé de 10 secondes depuis le 22 octobre.

Il faut rendre plus sûre et conviviale cette pénétrante pour l’intégrer véritablement à notre quartier, et inciter les usagers à venir s’y arrêter. Il faut également prendre en compte les rues adjacentes dont le plan de circulation peut, à cette occasion aussi être repensé.

Article paru dans le journal cauderes n° 20

J’ai une idée !

A l’heure où les chiffres sur le surpoids et l’obésité tombent et alarment nos politiques, ici barrière de Toulouse, tous nos élus se réjouissent que le « mac-do-mac-drive »marche et fonctionne bien ! Ce sont pourtant les mêmes qui vont voter les lois et nous bombardent toute la journée de « mangez léger-bougez … etc »

Au fait fonctionne-t-il si bien ? Sans doute que oui, à voir le monde certains soirs et à subir les odeurs qui envahissent nos rues et nos petits jardins. Tellement attirant que les clients s’y précipitent et en ressortent en faisant fi des règles élémentaires de prudence. Un sur trois effectue un demi-tour hasardeux, coupant ainsi la ligne blanche continue pour éventuellement piler in extremis devant un piéton empruntant le passage protégé.

On ne va tout de même pas punir les infractions à la sortie du mac-drive, au cas où les consommateurs iraient ailleurs !

Mais il existe peut-être une solution, si on avait de vraies pistes cyclables on pourrait, ici, à la barrière de Toulouse inventer le « MAC-BIKE » et chaque client pourrait aussitôt brûler les vilaines calories absorbées. Tout le monde serait content, les partisans des pistes cyclables comme ceux du hamburger-frites !!!
Article paru dans le journal n° 20