Chantier Pichet en novembre 2019

« Nous ne sommes pas là pour construire la ville de demain…»

En référence aux propos tenus par les représentants du promoteur lors d’une concertation avec nos élus

Et pas là non plus pour assurer un chantier propre en limitant pollutions, gêne, encombrements divers et variés pour les riverains qui subissent un retard de plus de 15 mois….Un record !

Vu artistique du chantier

Ce devait être exemplaire, en échanges réguliers, avec les habitants du quartier à l’image d’une concertation qui s’était montrée rassurante, porteuse de propositions innovantes en matière de suivi de chantier. Et puis rien ou si peu…malgré les relances des riverains agacés, révoltés, dégoûtés et en colère !

Car c’est leur cadre de vie qui est remis en question :

  • difficultés de circulation avec la venue d’engins de chantiers divers avec des rues ou voies condamnées régulièrement ;
  • trottoirs défoncés rue Cabié recouverts à la va-vite ;
  • suppression de nombreuses places de stationnement ; gros plots de plastique laissés à l’abandon sur la chaussée pendant plusieurs semaines ;
  • bruit en continu depuis plus de 2 ans : grues, marteaux-piqueurs, tronçonneuses, perceuses, circulation des engins et camions….week-end compris!

Mais aussi leur santé :

Nuisances de poussières continues engendrant une qualité de l’air dégradée ; celles-ci s’infiltrent dans l’ensemble du quartier sans que des mesures particulières n’aient été prises afin qu’un nettoyage plus fréquent ne soit effectué dans les rues concernées par le chantier en question ou aux alentours des maisons ou immeubles les plus impactés par ce chantier.

Sans oublier les nuisances visuelles en tout genre : Palissades dégradées, tags, détritus divers…

C’est par les portes et fenêtres des riverains que ce chantier qui se devait être « exemplaire » s’est invité sans que promoteur et la mairie ne réagissent malgré les demandes répétées des habitants abandonnés à leur mal-vivre !

D’un urbanisme de projet à un urbanisme d’ensemble, le chemin est semé d’embûches !