Récup’R, la ressourcerie…

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Récup’R est une association où les objets de notre quotidien trouvent une deuxième vie. Ils sont réparés, réemployés. On en fait  d’autres objets. Le but premier de l’association est d’arrêter de jeter et de gaspiller, de promouvoir  le « faire soi-même » et les bonnes pratiques de consommation vraiment soucieuses de l’environnement.

Pour le moment, ce sont l’atelier vélo et l’atelier couture qui vous accueillent 4 rue des Terres de Bordes, derrière la gare St Jean. Vous serez encadrés et conseillés pour réparer votre vélo, coudre un sac en toile de récup’ ou confectionner une sacoche. P1040656

                     Consultez le site pour les horaires www.recupr.org ou appelez au 05 35 40 18 75

JE TRIE, TU RECUPERES, NOUS RECYCLONS,

A l’heure où une grande partie de la population mondiale vit dans la pauvreté, nous n’avons jamais autant gaspillé alors que les ressources de la planète apparaissent de plus en plus limitées.
Aux Etats-Unis, 50% de la nourriture produite est jetée ce qui provoque un immense gaspillage d’eau, d’énergie, de terres et de ressources humaines. En France, le scénario moins catastrophique n’est guère plus réjouissant. Récemment, le Secours Populaire indiquait qu’ils recevaient à ne plus savoir qu’en faire de vêtements encore en bon état.
Comment en est-on arrivé là ?
Par une société de consommation qui entretient un besoin de paraître, de se faire valoir et nous donne l’illusion du bonheur dans l’acte d’achat pour compenser frustrations et mal-être : J’achète, donc je suis…. « heu-reux » !
Mais tout ceci a un coût pour la planète qui supporte de moins en moins tous ces gaspillages, déchets et pollutions et pour nous-mêmes qui, crise aidant, sommes bien obligés bon gré, mal gré de consommer autrement.
Après avoir copieusement brûlé, jeté dans des décharges à ciel ouvert engendrant de nombreuses pollutions, une prise de conscience s’est fait jour pour trier, récupérer et recycler.
Ainsi  la C.U.B a mis en place toute une série de mesures qu’elle décline sous la forme des 7 gestes pour une ville propre :

 « Mon bac, je le rentre au plus tard le matin ;
 Mes déchets je les trie,
 Mon verre je le recycle,
Mes encombrants, je les apporte au centre de recyclage ou j’appelle « allo mairie de proximité » pour  Bordeaux au 05 56 10 33 33  et pour Talence au  0800 30 34 36,
Mon trottoir, je le désherbe en respectant l’environnement,
Les crottes de mon chien, je les ramasse
Mes mégots, je les jette dans un cendrier. »

Mais à côté de ces gestes éco-citoyens qui s’adressent à tous, d’autres solutions plus personnalisées et innovantes sont à découvrir et à encourager pour recycler nos déchets: si les associations traditionnelles récupèrent nos objets ou vêtements usagers (Emmaüs, secours populaire, secours catholique, ATD quart-monde etc.) dans le souci de donner ou offrir à bas prix aux plus démunis, d’autres travaillent à la réduction des déchets dans une perspective de réutilisation, de réparation et de recyclage. Des recycleries, ou ressourceries nous proposent de transformer ce que nous voulions mettre à la poubelle et d’en faire des objets utiles, séduisants, originaux et peu coûteux ! 
Ainsi, près de la gare l’association RECUP’R (www.recupr.org) propose  un atelier vélo où non seulement vous trouvez des pièces de rechange à des prix très bas mais encore vous êtes sérieusement aidé dans la réparation de votre fidèle vélo.
A l’atelier couture, vous êtes épaulé pour fabriquer vous-même des sacs, des bijoux et des accessoires en divers matériaux de récup’. Vous n’imaginez pas ce que l’on peut faire d’utile et de sympa à partir d’une chambre à air combinée avec une chute de tissu ! (photos sur notre blog)
L’atelier d’ECO SOLIDAIRE (atelierdecosolidaire.com/), au Grand parc, veut développer le réemploi des déchets encombrants, diffuser idées et astuces de valorisation artistique pour encourager le recyclage individuel et  permettre de donner une seconde vie aux objets et mobiliers.
La recyclerie créative anime du lien social intergénérationnel à travers des ateliers publics de valorisation et de réparation. Une première boutique d’éco SOLIDAIRE a ouvert à titre expérimental.
N’hésitez pas à aller découvrir ces nouvelles initiatives de gestion de nos déchets et à encourager le dynamisme et la créativité  de ces jeunes.

Article paru dans le journal cauderes n° 25

CYC’LAB

 Le second colloque international sur le futur du vélo et le vélo du futur auquel nous avons assisté le 10 février c’était beau, c’était glamour… On y a entendu des choses intelligentes impossibles à désapprouver: le vélo c’est bon pour la santé, bon pour l’avenir de la planète, on est bien d’accord. Mieux vaut un beau vélo qui roule bien qu’un vélo moche qui grince et freine mal…toujours d’accord. Mieux vaut porter un vêtement adapté et seyant qu’un sac poubelle 50 litres pour se protéger des intempéries…encore d’accord. Les vélos couchés, les vélos « famille nombreuse », les vélos de livraison, c’est bien mais n’est-on pas une fois de plus dans la communication et sur des questions marginales ? Le présent du vélo pour tous ses usagers actuels ou mieux encore ses usagers potentiels, qu’en est-il ?

Tandis que dans les pays voisins des mesures incitatives très sérieuses sont prises: les employeurs de ceux qui vont au travail en vélo en sont à leur verser des indemnités au kilomètre; de véritables autoroutes pour vélos sont créées afin d’en faire un mode de déplacement vraiment efficace, nous en sommes encore à craindre de traumatiser les citoyens/électeurs refusant la restructuration de leur bout de quartier avec de vrais parcours cyclables et nous regardons d’un œil résigné sinon tolérant tous ces pauvres automobilistes n’ayant pas trouvé à se garer ailleurs que sur une piste cyclable !

L’urgence ce n’est pas tant un vélo dessiné  par un designer célèbre mais la possibilité pour vous et moi de circuler en toute sécurité, d’enfourcher une bicyclette sans avoir à numéroter nos abattis auparavant ; l’urgence c’est que les parents, l’esprit tranquillisé par l’existence de tracés cyclables sûrs, laissent les collégiens se déplacer en vélo et donc abandonnent leur voiture au garage.

Ce jour-là la partie sera gagnée !

Aujourd’hui les pistes cyclables certes, se multiplient à Bordeaux, mais le plus souvent elles ne sont ni utilisables en continu ni sûres. Quand cesseront-elles de servir de parking d’appoint à courte ou longue durée à tous ceux qui n’ont pas compris les enjeux et pensent que 3 mn d’arrêt sur une bande cyclable, c’est sans conséquences ? A l’abord des nombreux collèges et lycées d’un quartier voisin du nôtre c’est impressionnant le nombre de véhicules grands ou petits, garés deux roues sur le trottoir, deux sur la piste cyclable, sans vergogne, parfois par les parents d’élèves eux-mêmes…

Alors s’il s’agissait simplement de faire respecter la loi ? Et pas seulement de constater le manque de civisme avec fatalisme. Décider de réprimer certaines infractions pour le bien de tous, est, de la part des pouvoirs publics un choix qui demande un vrai courage politique. Ça c’est urgent et c’est du présent.

LES ANTENNES-RELAIS

La proposition de la mairie de poursuivre les négociations avec les riverains au sujet de l’implantation des antennes-relais dans notre quartier, nous y sommes très favorables. A dire vrai, nous serions déjà très favorables à l’ouverture de ces mêmes discussions. En attendant, la coordination nationale des collectifs contre les antennes relais ( il y a de nombreux groupes sur la C.U.B) propose des actions originales et visibles chaque dernier samedi du mois. Nous contacter pour plus d’infos : cauderes@free.fr ou http://coordinationnationalestopantennes.blogspot.com/

Article paru dans le journal Cauderes n° 25