LE STATIONNEMENT PAYANT S’IMPOSE DANS NOTRE QUARTIER

LE STATIONNEMENT PAYANT S’IMPOSE DANS NOTRE QUARTIER

Le stationnement payant qui faisait débat ces derniers mois en conseil de quartier (Voir gazette n° 30) est opérationnel dans notre quartier depuis la fin décembre – Merci Papa Noël – et sa mise en place ne se fait pas sans quelques grincements de dents. En effet, les habitants des communes contiguës à notre bout de quartier, Bègles et Talence ne voient pas d'un bon œil nos riverains se garer dans leurs rues, exemptes pour l'instant de stationnement payant.

En outre, Barrière de Toulouse, à l'extérieur des boulevards, les stationnements sont payants alors qu'intra-boulevards les riverains ont encore la possibilité de se garer gracieusement dans de nombreuses rues ce qui est source de « mal vivre ensemble » et ajoute à la confusion.

Face à la pénurie de stationnement chacun se rue le soir sur les quelques places disponibles ; dans certains quartiers huppés, des élus ont décidé de tester le stationnement sur le « bateau » de garage; espérons que cette tolérance s'étende à tous les quartiers sur le principe de l'égalité républicaine. De même, toutes les rues d'un même secteur devraient avoir le même traitement – payant ou non – et les tolérances au stationnement illégal (sur arrêt de bus, trottoirs, pistes cyclables …) et a contrario les verbalisations ne devraient pas être dépendantes du bon vouloir du maire-adjoint de quartier. Il en va de l'équité et de la solidarité pour tous applicable également à l'échelle des quartiers.

On densifie la métropole tout en oubliant qu'habiter ce n'est pas simplement se loger mais aussi, se distraire, se cultiver, consommer, se déplacer et aussi se garer car sans offre crédible de transports collectifs de qualité, de pistes cyclables sécurisées, la bagnole reste encore pour beaucoup et souvent les plus modestes à qui on fait payer le prix fort, un moyen incontournable pour se déplacer ! Gageons qu'avec ce type de mesures inadaptées, le rêve du petit pavillon de banlieue avec jardin et garage, consommateur de terres agricoles et d'équipements publics, qui séduit encore près de 80% des français attirera encore bien des familles ou retraités habitant nos quartiers saturés et sous-équipés.

Enfin, à la question pressante du stationnement de familles venues rendre visite aux leurs notamment pendant les fêtes sans offre de parking de proximité longue durée, la réponse s'est fait attendre … ou a été tout simplement mise sous l'asphalte ! Et le Père Noël a dû mettre de nombreuses pièces dans sa hotte pour garnir la tirelire goulue de l'horodateur sans relâche !

Face à cette situation, source de conflits d'usage, on déplore que la décision d'appliquer le stationnement payant n'ait pas été harmonisée au niveau de la Métropole (dates de mise en place, macarons pour 1 ou 2 voitures, tarifs variables selon les communes…etc.), de la commune, voire même du quartier ce qui créent des inégalités de traitement inacceptables. Un dispositif à revoir d'urgence et en concertation avec tous les habitants de la métropole.

 

EDITO de la Gazette 31 : De la folie des grandeurs….

EDITO : De la folie des grandeurs….

 

De la grande région à la grande métropole, de trains à grande vitesse aux grands ponts, du grand stade à la cité mondiale du vin, de grands gestes architecturaux aux grands ensembles…nous voici entraînés dans le tourbillon du toujours plus grand, toujours plus fort, toujours plus audacieux, toujours plus innovant…dans une quête sans fin du XXL….car il en va de la grandeur de la ville, de la région …voire même de la France ! Cocorico !

Finis les doux rêveurs, les partisans du « small is beautiful », du slow food, du ralentir, les mesurés, les pondérés, les cool, les babas…il nous faut accélérer, mettre les bouchées doubles, retrousser nos manches, rester branchés toujours et partout, s'afficher à coups de selfies, liker, pousser du coude, hausser le ton…pour simplement pouvoir exister et trouver notre place dans ce monde hyper-connecté et mondialisé.

Et pourtant, combien de démiurges ou de simples mortels se sont brûlé les ailes à vouloir voler toujours plus haut, toujours plus loin ?

Du burn out à la mise au placard vers la porte de sortie, du tout crédit à l'insolvabilité, du podium au banc de touche, du bain de foule à l'indifférence et de l'empathie à la solitude …

Récemment, à vouloir atteindre la fonction suprême, à (re)devenir un grand(e) président(e), des politiques à l'expérience avérée, au cuir endurci ont connu une chute vertigineuse; et dans leurs discours de retrait, émus, la larme au coin de l'œil, ils (elles) nous sont apparu(e)s plus sympathiques…redevenu(e)s tout simplement humains.

Prêts à se pencher sur nos vies dans nos quartiers ?

Car dans nos espaces sans jardins partagés, sans crèches ni écoles de proximité, sur nos vélos roulant dans le caniveau, dans nos bus encalminés, nos cheminements encombrés et nos bagnoles embouteillées, n'avons-nous pas l'air bien petits ? Certes, nous avons aussi nos grandeurs: une grande pénétrante, de grands boulevards, de grandes constructions, de grandes circulations et de grandes pollutions mais il y a des grandeurs dont on se passerait bien….

Alors, ce n'est pas une « grande » année que l'on désire vous souhaiter mais simplement une « belle » année 2017.

 

Gazette de l’association début 2017

Journal de Cauderes

Depuis près de 10 ans Cauderes écrit sa gazette voici le numéro 31 imprimer à 2000 exemplaire !

Vous y retrouverez :

L'EDITO : De la folie des grandeurs….

LE STATIONNEMENT PAYANT S’IMPOSE DANS NOTRE QUARTIER

LA POLLUTION : UN ENJEU DE SANTE PUBLIQUE

CHERCHEZ L’ERREUR…

A VELO DANS LE QUARTIER

QUI BÂTIRA LA VILLE DE DEMAIN ?

BREVES DE QUARTIER

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Et une invitation à

Assemblée Générale annuelle de l’association

Mardi 14 février à 18H30 à La Pizza, 376, Cours de la Somme