Notre participation à un colloque tenu par le P.U.M.A ( pôle urbain des mobilités alternatives ) nous a confortés dans l’idée que pour mieux vivre dans nos quartiers, l’avenir était au partage de la rue. La création de zones 30 et de zones de rencontre ( zone urbaine où la priorité est donnée aux piétons et aux cyclistes, ceci dans une logique de partage de l’espace par les différents usagers dont les automobilistes avec une vitesse maximale fixée à 20 km/h), nous apparaît aujourd’hui comme révolutionnaire et dérange l’Homo Automobilus que nous sommes.
Cependant, abaisser la vitesse dans nos villes n’est plus une lubie de poète qui voudrait traverser en regardant le ciel. Quand on sait qu’un piéton heurté par un véhicule à 60 à l’heure reçoit un impact identique à celui provoqué par une chute du 5ème étage, à 50 à l’heure cela correspond à une chute du 3ème et ce n’est plus qu’une chute du premier étage à 30 à l’heure, ça fait réfléchir et ça donne envie de lever le pied, n’est-ce pas ?
Article paru dans le journal Cauderes n° 24