BREVES DE QUARTIER

Le « city stade » Brun

Le stade Brun qui existait depuis 1951, espace de 8000 m² comprenant un gymnase et des
terrains de sport, a longtemps été fréquenté par les jeunes du quartier.
Il y a environ 10 ans les terrains ont été fermés en dehors des heures scolaires pour des raisons de sécurité. Récemment, la mairie a compris qu’il y avait un réel besoin dans notre quartier d’espaces publiques sportifs. Un City Stade (ainsi qu’on l’appelle aujourd’hui) a été aménagé; des clôtures assez hautes ont été installées sur certains côtés. L’accès en est  libre et gratuit et c’est ouvert 7 jours sur 7 de 8h à 22H, hors entraînements des clubs sportifs et des scolaires bien sûr . Les habitants du quartier y trouveront un terrain multisports, handball et basket-ball (équipement de plein air) alors… à vos ballons !

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Une passerelle au dessus de la voie ferrée ? Et si  les enfants allaient à l’école à pied ou en patinette par un chemin sûr au lieu d’être coincés dans la voiture de leurs parents dans les embouteillages du cours de la Somme… Si un passage pour les piétons et les vélos franchissait  la voie ferrée depuis la rue d’Aupérie ou l’Allée Vignolles vers la rue Pierre de Ladime comme il semble en avoir été question dans le passé, ce serait une bonne idée, non ?

L’ESPACE COMMUN: C’EST NOTRE AFFAIRE A TOUS…

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                            On peut aussi appeler la CUB au 05 56 11 83 88

et lui demander d’échanger ces trop grands bacs- qui encombrent les trottoirs et que nous ne pouvons pas aisément rentrer- contre des bacs plus petits  (50 l)   plus faciles à  transporter et à caser chez nous. Cela évitera aux piétons un cheminement difficile sur les trottoirs, surtout lorsqu’ils ont un enfant dans une poussette, et aux handicapés, un cheminement pénible voire impossible. L’esthétique des rues en sera améliorée pour tous… .

L’Accorderie…système d’échange de services entre habitants dans le quartier

                     Pour ceux qui souhaitent s’inscrire dans un projet solidaire qui ne soit ni caritatif ni institutionnel, en voici un, ouvert à tous, qui répond bien à cette aspiration.
Lors du forum social en novembre à Bordeaux est officiellement née l’Accorderie de Bordeaux Sud, portée par la Mairie et la Fondation Macif. Cousine canadienne du S.E.L, système d’échange local, ce dispositif de l’économie sociale et solidaire a pour vocation de favoriser l’organisation de nouvelles formes de solidarité à l’échelle d’un territoire et de permettre à chaque adhérent de créer des liens en améliorant ses conditions socio-économiques.
Les Accorderies qui se multiplient en France, sont nées au Québec en 2002 et y ont fait leurs preuves :2.000 adhérents, les Accordeurs échangent plus de 700 services entre eux.
Comment fonctionne une Accorderie ? On y fait des échanges de services entre Accordeurs sur un territoire donné. La monnaie d’échange est le temps :
                                une heure donnée = une heure reçue.
Par exemple, vous passez deux heures à aider l’enfant d’un Accordeur à travailler ses maths et le même Accordeur, ou un autre, viendra vous aider à détapisser chez vous deux heures durant ou vous initier à la guitare classique si ça vous chante.
Les échanges peuvent se faire au domicile d’un Accordeur ou dans un local dédié. Ceux-ci étant multilatéraux, la personne qui vous offre le service ne sera donc pas nécessairement celle qui en recevra un de vous.

Dans ce système, il ne peut y avoir ni contrepartie financière ni bénévolat.
L’adhésion à l’Accorderie est gratuite; il suffit de s’inscrire et d’adhérer à la Charte des Accorderies.
Ouverte à tous, l’Accorderie permet à certains d’avoir accès à des services qu’ils ne peuvent habituellement pas monnayer (ex : des cours particuliers). D’autres pourront découvrir des activités de loisir originales individuelles ou collectives sans se sentir redevables puisque de leur côté, ils offriront un ou plusieurs services. Afin d’organiser et de sécuriser ces échanges, une coordinatrice est chargée de recevoir les futurs Accordeurs, de les aider à entrer en contact entre eux et à gérer leurs comptes-temps. Elle assure des permanences d’information et anime réunions et rencontres festives entre Accordeurs en s’appuyant sur les associations de chaque micro-quartier.

C’est pourquoi CAUDERES renouvelle sa demande d’accès à un local associatif à la Barrière de Toulouse, « finistère » du grand quartier de Bordeaux Sud, berceau de l’Accorderie.
Ce local associatif partagé, dont nous rêvons depuis des années, chaque riverain pourrait en pousser la porte aux heures de permanence pour y déposer une petite annonce, pour signaler un fait concernant le quartier, ou encore y échanger des informations, et pourquoi pas juste pour le plaisir de rencontrer au passage d’autres riverains autour d’un café. CAUDERES y relayerait les informations de l’Accorderie. Des permanences spéciales Accorderie pourraient s’y tenir et certains échanges s’y dérouler.

L’Accorderie de Bordeaux Sud ne demande qu’à croître et embellir et le fera selon les possibilités offertes aux citoyens de se rencontrer, aux Accordeurs de coopter d’autres membres et de multiplier leurs échanges développant leur pouvoir d’agir avec pour seules limites le respect de la charte et … leur imagination. En attendant des réunions d’information au cœur même de notre quartier,  pour renseignements et inscriptions, contactez Charlotte  

       au 07 82 17 74 21  mail:bordeaux@accorderie.fr

www.accorderie.fr/bordeaux/        facebook.com/accorderie.bordeauxsud

EDITO : Votez Cauderes!

Sollicités par les uns et les autres à donner notre (votre) avis sur la chose publique, pressés de prendre parti lors d’élections à venir, c’est avec un pas de côté et un brin d’humour que nous vous invitons à voter CAUDERES !
Point de provocation dans cet  appel, plutôt une  forme de boutade pour rappeler que sans les citoyens qui se mobilisent sur les grands (et petits) sujets de société, quels qu’ils soient, à travers les associations, collectifs, comités… le débat d’idées serait plus pauvre et les choix offerts aux politiques plus restreints; tels des aiguillons, revenant sans relâche sur les sujets qui fâchent, bon an, mal an, des prises de conscience se font jour sur tel dysfonctionnement ou injustice dans notre société.
Il est un pouvoir d’agir du citoyen, c’est celui d’éclairer le décideur, de lui proposer des choix; à lui d’en faire bon usage pour faire primer l’intérêt collectif qui  ne se résume pas à la somme d’intérêts particuliers, et notamment à ceux des plus puissants….ou des plus influents.
Il est aussi un devoir d’agir du citoyen qui est de rappeler aux élus qu’il existe des lois qu’il convient de faire appliquer pour favoriser le vivre ensemble, condition indispensable à une qualité de vie dans nos quartiers. Si les beaux discours ne font plus rêver, si les belles  promesses ne font plus que sourire, le citoyen marquant une certaine défiance vis à vis du politique, il existe néanmoins un domaine où il est attendu, c’est d’assurer l’équité entre tous.
Ainsi, peut-on demander à la prochaine équipe municipale qui sortira des urnes d’avoir le courage de permettre à l’habitant, notamment des quartiers zébrés de grandes voies de circulation (boulevards et pénétrantes) comme la barrière de Toulouse de respirer un air de qualité, et de lutter contre la pollution par tous les moyens législatifs dont il dispose.
De la même manière, on peut simplement envisager que les trottoirs soient rendus aux piétons et aux handicapés, les pistes cyclables aux vélos et les arrêts d’autobus aux usagers des transports collectifs; que les écoles soient facilement accessibles pour tous et les jardins  partagés.