Après avoir été méprisée et reléguée à la campagne, la nature revient au devant de la scène dans la ville et s’affiche comme star de nombreux débats : une après-midi consacrée à sa place dans la ville lors du dernier colloque sur la fabrique métropolitaine avec cette question récurrente qui taraude nos élus « comment densifier en préservant les derniers espaces verts ? ». Une contorsion à laquelle se prêtent avec quelques difficultés nos édiles (pas encore tous sensibles au chant des oiseaux….et aux petites herbes) hantés par la vision d’une métropole millionnaire.
Du tout minéral qui sévissait il y a une dizaine d’années- rappelez-vous l’aménagement de la place Pey-Berland, la placede la Victoire, le premier projet d’aménagement des quais…- où il était ringard de parler arbres et petites fleurs en ville, on est maintenant passé au tout végétal….ou presque.
Et la nature reprend ses droits et une place qu’elle n’aurait jamais dû quitter pour le bien-être des habitants; ainsi l’arbre le plus commun, la moindre herbe, fait l’objet de nombreuses attentions et encore davantage quand c’est une plante rare: l’angélique de l’estuaire a donné lieu à de belles empoignades en conseil municipal et a fait couler beaucoup d’encre en son temps lors du réaménagement des quais.
Que dire alors des herbes folles qui envahissent certains trottoirs ? A arracher ou à conserver ? mauvaise herbe ou biodiversité ?
Qu’en dites-vous? Le débat est lancé….