L’ « erreur » SIRIUS

La Cour administrative d’appel de Bordeaux vient de confirmer, parun jugement définitf en date du 10 mars dernier, le jugement par lequel le Tribunal administratif avait, en mars 2005, prononcé l’annulation du permis de construire de la résidence Sirius (78 logements sur le boulevard Albert 1er) délivré par le maire de Bordeaux. Les juges ont retenu, pour fonder leur décision, ce qu’ils nomment une « erreur manifeste d’appréciation », ce que vous et moi appellerions une erreur monumentale, une injure faite au simple bon sens…
 

Extrait : «…l’ensemble autorisé par le permis de construire litigieux est implanté en façade sur la voie publique, dans le prolongement immédiat de maisons d’aspect traditionnel ne comportant qu’un ou deux niveaux d’habitation ; que par son architecture, caractérisée par des toits en terrasse et des formes cubiques, par sa hauteur qui dépasse vingt mètres …., par son important volume et sa couleur  blanche, ce projet ne peut être regardé , …., comme compatible avec le caractère des lieux avoisinants et comme s’intégrant dans le

paysage urbain… »

 

Et voilà. Des années de bataille juridique pour voir finalement confirmé par la Justice ce que nous avions tenté de faire entendre à nos élus dès 2001 (voir C.A.U.D.E.R.E.S n°5) : la construction de la

résidence Sirius est un élément majeur de la dégradation du paysage urbain de la barrière de Toulouse.

 

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