BOURSE AUX PLANTES 2017

A nouveau un grand succès pour cette manifestation festive et écologique… 800 visiteurs grands et petits,  partenaires et animateurs très impliqués, partage de savoirs et créativité, échange de plantes et de graines … gourmandise et musique, enthousiasme et soleil pour tous!

Que dire de plus? Juste un grand merci à tous ceux- institutions, associations ou particuliers, habitants du quartier ou d'ailleurs qui ont participé pour que la fête soit réussie.

 

rassemblement cycliste et piétons sur les boulevards à la barrière de Toulouse

Manifestation boulevards #2 – vendredi 19 mai

Rendez-vous à 18h30

Venez militer avec Vélo-Cité, l’association Caudérès, les Droits du Piétons Gironde et P’tit bout de quartier, pour la 2e édition de ce rassemblement cycliste et piétons sur les boulevards.

Vendredi 19 mai
à 18h30
Barrière de Toulouse
(voir plan)

La pratique du vélo chute derrière les boulevards de Bordeaux. Vitesse trop élevée, bandes cyclables trop étroites ou absence d’aménagement, stationnement en épi, trottoirs étroits et encombrés : nombre de cyclistes abandonnent leur vélo car les boulevards représentent une barrière et un danger, nombre de piétons évitent d’y circuler. Pour accompagner la pratique du vélo et de la marche à pieds demandons de vrais aménagements.

A ce titre, l’association Vélo-Cité, l’association Caudérès, les Droits du Piétons Gironde et P’tit bout de quartier organisent une manifestation afin d’interpeller les pouvoirs publics et obtenir plus rapidement des aménagements sûrs, permettant aux cyclistes et aux piétons de se déplacer sur ces axes structurants et en toute sécurité.

Plus d'information http://velo-cite.org/2017/04/26/manifestation-boulevards-2-vendredi-19-mai/

Pour venir nous aider : cauderes@gmail.com

CHERCHE ESSAIMS D’ABEILLES

Christophe, l'apiculteur urbain que vous avez pu rencontrer lors de la Bourse aux Plantes du 9 avril vous indique la marche à suivre si d'aventure un essaim d'abeilles sauvages venait à s'installer provisoirement chez vous…. surtout n'appelez pas les pompiers mais appelez-le lui! Il relogera ces SDF!

 

A VELO DANS LE QUARTIER

Il en est dans le quartier comme en ville, les cyclistes sont de plus en plus nombreux. Serait-ce comme le pensent certains que ces adeptes du vélo répugnent à se déplacer en voiture ? Non, comme tout le monde, ils aiment être assis bien au chaud et n’apprécient ni de se faire tremper par la pluie ni d’inhaler les rejets de pots d’échappement. Alors pourquoi bravent-ils les éléments et les embouteillages ?

Les raisons de leur choix sont variées… économiques (l’huile de mollet, c’est gratuit), pratiques (plus rapide, pas de place de parking à chercher), liées à la santé aussi (ça maintient en forme à peu de frais; inutile d’être très sportif). A cela s’ajoutent des motivations plus « citoyennes » : ne pas augmenter la pollution, les bouchons, le bruit et le chaos urbains.

Dans notre quartier, si nous constatons avec satisfaction davantage de contresens cyclables et le prolongement de la bande cyclable sur le boulevard- depuis la barrière de Bègles elle rejoint presque la Barrière de Toulouse- officialisant en quelque sorte le droit des cyclistes à partager la rue, elle ne les protège pas pour autant; les aménagements restent insuffisants, la sécurité aléatoire; ce n’est pas seulement de conviction militante qu’il faut s’armer pour se déplacer à vélo mais encore d’une grande vigilance et d’une bonne dose d’optimisme pour ne pas parler d’inconscience. La route de Toulouse est à éviter ainsi que le cours de la Somme et pourtant c'est l'unique voie d'accès jusqu’aux écoles Somme et Paul Antin pour les familles bordelaises résidant autour et au-delà de la barrière.

Pourtant elles sont de plus en plus nombreuses, ces familles à affronter le chaos de 8h20 avec leurs bambins dans des porte bébés, sur des sièges vélos ou à l’avant de leurs vélos cargos, sur des patinettes ou de petites bicyclettes; ça zigzague entre les arbres et les poussettes, ça monte et descend du trottoir, ça se faufile entre les bennes, bus, camions, voitures, ça navigue à vue, ça se presse entre les piétons à contresens. Quel bazar !

On peut s’en amuser et féliciter les jeunes parents de laisser leur bagnole au garage mais faut-il pour autant s'en réjouir? Et croiser les doigts devant ce chaos en attendant l'accident grave? Il est plus que temps d'inscrire dans les travaux d'application du tout nouveau plan vélo adopté à la Métropole la sécurisation des voies cyclables (dans un rayon de 500m) à l'abord des écoles.

Bourses aux plantes 2017 C’est dimanche 9 avril à partir de 14h30

L'équipe de l'association CAUDERES organise la 6ème édition de sa bourse aux plantes et animations autour de la Nature et du recyclage qui se déroulera au jardin du moulin d'Ars (barrière de Toulouse à Bordeaux) le dimanche 9 avril après-midi.

Le public pourra échanger plantes, graines et boutures dans une ambiance conviviale avec nos animateurs qui donneront également de bons conseils en jardinage, art floral, art déco-nature (Ateliers pour enfants et adultes), art culinaire floral, recyclage, compostage, économies d'eau, apiculture et protection des oiseaux de nos jardins…

C'est une vingtaine d'associations et partenaires qui animeront cette journée autour d'une buvette avec pour clôture de la journée un apéro-concert gratuit vers 18H avec le groupe "The David Carroll & the migrating fellows.

Merci de communiquer cette manifestation dans vos médias.

Bourse aux plantes 2017 cauderes Bordeaux

Nous sommes à votre disposition pour tout complément d'information. cauderes(arobase)gmail.com

QUI BÂTIRA LA VILLE DE DEMAIN ?

QUI BÂTIRA LA VILLE DE DEMAIN ?

Sur le terrain d’1,179 ha qu’occupait le CFA, le Groupe Pichet – après de nombreux rebondissements – a obtenu marché et permis de construire. C’est un projet de 180 logements qui verra le jour après diverses tranches de travaux de démolition/construction avec livraison prévue en 2018. Dans une publi-info (Sud-Ouest Juin 2016) le promoteur nous informe que :

« C’est au 35 boulevard Albert 1er, au sud du quartier Nansouty, que la résidence du Square Albert Premier dévoilera ses lignes […] Le Square Albert Premier proposera des prestations de standing […] C’est ce qui nous permettra d’offrir aux résidents de nombreux espaces libres associés à une qualité paysagère de cœur d’îlot. Et c’est sans compter la situation privilégiée du programme, avec l’hyper-centre de Bordeaux accessible en quelques minutes à pied »

Apprendre que nous étions à quelques minutes à pied de l’hyper-centre de Bordeaux a provoqué en nous une franche hilarité. Il est vrai que du point de vue d’un potentiel investisseur parisien…

Ce qui nous fait nettement moins rire c’est la perspective des inévitables automobiles supplémentaires en stationnement alentour, la question de la scolarisation des enfants dans une école de proximité surchargée, inaccessible à pied ou à vélo en toute sécurité…car 180 logements, ça fait du monde… du monde qui se déplace, du monde qui va à la crèche, à l’école, fait du sport, des courses, bref du monde qui vit.

« D’un point de vue architectural, le traitement des toitures en pente ou le recours à la brique, rendront hommage à l’histoire du site. La cheminée en briques rouges, héritage emblématique du site, sera conservée à des fins esthétiques »

Que le projet plaise ou non, reconnaissons qu’il a fait l’objet d’une recherche architecturale absente des résidences qui ont fleuri dans notre quartier ces dernières années.

Nous lisons encore dans cet encart publicitaire : « L’utilisation de matériaux pérennes […], et la création de nombreux espaces naturels partagés permettront de répondre à ce besoin. »

Sans doute devrions-nous nous munir d’une loupe car sur le projet, ces « nombreux espaces naturels partagés » ne nous sautent pas aux yeux.

Effectivement, nous demandions des jardins à partager avec des riverains.

Quant à la promesse de projet ouvert sur le quartier que nous avons défendu bec et ongles – promesse réitérée par Pichet et confirmée par la mairie lors de la réunion de présentation du projet aux habitants – elle risque de partir aussi en fumée, car ne soyons pas naïfs, à plus ou moins long terme la future copropriété sera close, accessible par un code d’accès comme à la résidence Liotard.

Si, ainsi qu’un cadre du groupe nous l’a affirmé les yeux dans les yeux « les promoteurs ne sont pas là pour construire la ville de demain » (sic), si nos édiles nous renvoient souvent dans nos 22 m en nous affirmant qu’ils ont fait le maximum de ce qui était en leur pouvoir, si les citoyens engagés hurlent dans le désert, alors qui fera cette ville de demain, humaine, durable, respirable et accueillante ? Si vous avez la réponse, n’hésitez pas à nous l’envoyer sur cauderes@gmail.com. (Voir ou revoir le projet porté par l’association dans les gazettes n°29 et n°30 ou sur notre blog : www association. Cauderes.overblog.com)

LA POLLUTION : UN ENJEU DE SANTE PUBLIQUE

LA POLLUTION : UN ENJEU DE SANTE PUBLIQUE

En décembre 2016, nous avons connu des pics de pollution sans précédent (jusqu'à 8/10 le long des boulevards, d'après les données de l'Airaq paru dans Sud-Ouest) qui mettent l'accent sur une pollution que l'on subit à longueur d'année dans notre quartier zébré de grands axes et pénétrante ; sans compter la pollution sonore qui représente une gêne manifeste pour tous.

Cette pollution, responsable de 48 000 morts prématurées par an, du développement de maladies respiratoires telles que les bronchiolites et l'asthme notamment chez les jeunes enfants devient un véritable fléau de notre société carbonée qu'il convient de prendre à bras le corps sans attendre à l'instar du tabac et de l'alcool.

Or, à l'évidence, on ne voit pas de plan d'urgence à l'horizon 2017, notamment dans nos quartiers pour améliorer la qualité de l'air qui est pourtant un droit reconnu pour chaque citoyen de respirer un air de qualité (Loi sur l'air,1996). C'est notamment sur la base de cette même loi que nous avions en d'autres temps ferrailler pour empêcher l'ouverture d'un mac-drive, source de circulation et pollution supplémentaire sur une route de Toulouse qui accueillait déjà 25000 véhicules/jour. Et maintenant, nous subissons cette double peine olfactive et sonore par manque de prévoyance de nos édiles.

Il est urgent d'agir et nous proposons que ce nouvel impôt généré par le stationnement payant soit utilisé afin de combattre cette pollution et non pour quelque égoarchitecture ou événement médiatique. Nous demandons des pistes cyclables sécurisées sur les Boulevards, Cours de la Somme et route de Toulouse et la mise en place des bus à haut niveau de service (les fameux BHNS) sur ces grandes artères. De plus, des parkings de proximité doivent être prévus ainsi que la possibilité pour les riverains d'acheter ou louer un parking à moindre coût dans les nouvelles résidences. Et ce n'est pas demain …dans 5 ans voire 10 ans mais maintenant que ces projets doivent être présentés dans les conseils de quartier. Il est plus que temps de concrétiser sur le terrain les belles paroles et promesses électorales…Il en va de la santé de tous et notamment des plus fragiles.

LE STATIONNEMENT PAYANT S’IMPOSE DANS NOTRE QUARTIER

LE STATIONNEMENT PAYANT S’IMPOSE DANS NOTRE QUARTIER

Le stationnement payant qui faisait débat ces derniers mois en conseil de quartier (Voir gazette n° 30) est opérationnel dans notre quartier depuis la fin décembre – Merci Papa Noël – et sa mise en place ne se fait pas sans quelques grincements de dents. En effet, les habitants des communes contiguës à notre bout de quartier, Bègles et Talence ne voient pas d'un bon œil nos riverains se garer dans leurs rues, exemptes pour l'instant de stationnement payant.

En outre, Barrière de Toulouse, à l'extérieur des boulevards, les stationnements sont payants alors qu'intra-boulevards les riverains ont encore la possibilité de se garer gracieusement dans de nombreuses rues ce qui est source de « mal vivre ensemble » et ajoute à la confusion.

Face à la pénurie de stationnement chacun se rue le soir sur les quelques places disponibles ; dans certains quartiers huppés, des élus ont décidé de tester le stationnement sur le « bateau » de garage; espérons que cette tolérance s'étende à tous les quartiers sur le principe de l'égalité républicaine. De même, toutes les rues d'un même secteur devraient avoir le même traitement – payant ou non – et les tolérances au stationnement illégal (sur arrêt de bus, trottoirs, pistes cyclables …) et a contrario les verbalisations ne devraient pas être dépendantes du bon vouloir du maire-adjoint de quartier. Il en va de l'équité et de la solidarité pour tous applicable également à l'échelle des quartiers.

On densifie la métropole tout en oubliant qu'habiter ce n'est pas simplement se loger mais aussi, se distraire, se cultiver, consommer, se déplacer et aussi se garer car sans offre crédible de transports collectifs de qualité, de pistes cyclables sécurisées, la bagnole reste encore pour beaucoup et souvent les plus modestes à qui on fait payer le prix fort, un moyen incontournable pour se déplacer ! Gageons qu'avec ce type de mesures inadaptées, le rêve du petit pavillon de banlieue avec jardin et garage, consommateur de terres agricoles et d'équipements publics, qui séduit encore près de 80% des français attirera encore bien des familles ou retraités habitant nos quartiers saturés et sous-équipés.

Enfin, à la question pressante du stationnement de familles venues rendre visite aux leurs notamment pendant les fêtes sans offre de parking de proximité longue durée, la réponse s'est fait attendre … ou a été tout simplement mise sous l'asphalte ! Et le Père Noël a dû mettre de nombreuses pièces dans sa hotte pour garnir la tirelire goulue de l'horodateur sans relâche !

Face à cette situation, source de conflits d'usage, on déplore que la décision d'appliquer le stationnement payant n'ait pas été harmonisée au niveau de la Métropole (dates de mise en place, macarons pour 1 ou 2 voitures, tarifs variables selon les communes…etc.), de la commune, voire même du quartier ce qui créent des inégalités de traitement inacceptables. Un dispositif à revoir d'urgence et en concertation avec tous les habitants de la métropole.

 

EDITO de la Gazette 31 : De la folie des grandeurs….

EDITO : De la folie des grandeurs….

 

De la grande région à la grande métropole, de trains à grande vitesse aux grands ponts, du grand stade à la cité mondiale du vin, de grands gestes architecturaux aux grands ensembles…nous voici entraînés dans le tourbillon du toujours plus grand, toujours plus fort, toujours plus audacieux, toujours plus innovant…dans une quête sans fin du XXL….car il en va de la grandeur de la ville, de la région …voire même de la France ! Cocorico !

Finis les doux rêveurs, les partisans du « small is beautiful », du slow food, du ralentir, les mesurés, les pondérés, les cool, les babas…il nous faut accélérer, mettre les bouchées doubles, retrousser nos manches, rester branchés toujours et partout, s'afficher à coups de selfies, liker, pousser du coude, hausser le ton…pour simplement pouvoir exister et trouver notre place dans ce monde hyper-connecté et mondialisé.

Et pourtant, combien de démiurges ou de simples mortels se sont brûlé les ailes à vouloir voler toujours plus haut, toujours plus loin ?

Du burn out à la mise au placard vers la porte de sortie, du tout crédit à l'insolvabilité, du podium au banc de touche, du bain de foule à l'indifférence et de l'empathie à la solitude …

Récemment, à vouloir atteindre la fonction suprême, à (re)devenir un grand(e) président(e), des politiques à l'expérience avérée, au cuir endurci ont connu une chute vertigineuse; et dans leurs discours de retrait, émus, la larme au coin de l'œil, ils (elles) nous sont apparu(e)s plus sympathiques…redevenu(e)s tout simplement humains.

Prêts à se pencher sur nos vies dans nos quartiers ?

Car dans nos espaces sans jardins partagés, sans crèches ni écoles de proximité, sur nos vélos roulant dans le caniveau, dans nos bus encalminés, nos cheminements encombrés et nos bagnoles embouteillées, n'avons-nous pas l'air bien petits ? Certes, nous avons aussi nos grandeurs: une grande pénétrante, de grands boulevards, de grandes constructions, de grandes circulations et de grandes pollutions mais il y a des grandeurs dont on se passerait bien….

Alors, ce n'est pas une « grande » année que l'on désire vous souhaiter mais simplement une « belle » année 2017.