CYC’LAB

 Le second colloque international sur le futur du vélo et le vélo du futur auquel nous avons assisté le 10 février c’était beau, c’était glamour… On y a entendu des choses intelligentes impossibles à désapprouver: le vélo c’est bon pour la santé, bon pour l’avenir de la planète, on est bien d’accord. Mieux vaut un beau vélo qui roule bien qu’un vélo moche qui grince et freine mal…toujours d’accord. Mieux vaut porter un vêtement adapté et seyant qu’un sac poubelle 50 litres pour se protéger des intempéries…encore d’accord. Les vélos couchés, les vélos « famille nombreuse », les vélos de livraison, c’est bien mais n’est-on pas une fois de plus dans la communication et sur des questions marginales ? Le présent du vélo pour tous ses usagers actuels ou mieux encore ses usagers potentiels, qu’en est-il ?

Tandis que dans les pays voisins des mesures incitatives très sérieuses sont prises: les employeurs de ceux qui vont au travail en vélo en sont à leur verser des indemnités au kilomètre; de véritables autoroutes pour vélos sont créées afin d’en faire un mode de déplacement vraiment efficace, nous en sommes encore à craindre de traumatiser les citoyens/électeurs refusant la restructuration de leur bout de quartier avec de vrais parcours cyclables et nous regardons d’un œil résigné sinon tolérant tous ces pauvres automobilistes n’ayant pas trouvé à se garer ailleurs que sur une piste cyclable !

L’urgence ce n’est pas tant un vélo dessiné  par un designer célèbre mais la possibilité pour vous et moi de circuler en toute sécurité, d’enfourcher une bicyclette sans avoir à numéroter nos abattis auparavant ; l’urgence c’est que les parents, l’esprit tranquillisé par l’existence de tracés cyclables sûrs, laissent les collégiens se déplacer en vélo et donc abandonnent leur voiture au garage.

Ce jour-là la partie sera gagnée !

Aujourd’hui les pistes cyclables certes, se multiplient à Bordeaux, mais le plus souvent elles ne sont ni utilisables en continu ni sûres. Quand cesseront-elles de servir de parking d’appoint à courte ou longue durée à tous ceux qui n’ont pas compris les enjeux et pensent que 3 mn d’arrêt sur une bande cyclable, c’est sans conséquences ? A l’abord des nombreux collèges et lycées d’un quartier voisin du nôtre c’est impressionnant le nombre de véhicules grands ou petits, garés deux roues sur le trottoir, deux sur la piste cyclable, sans vergogne, parfois par les parents d’élèves eux-mêmes…

Alors s’il s’agissait simplement de faire respecter la loi ? Et pas seulement de constater le manque de civisme avec fatalisme. Décider de réprimer certaines infractions pour le bien de tous, est, de la part des pouvoirs publics un choix qui demande un vrai courage politique. Ça c’est urgent et c’est du présent.

LES ANTENNES-RELAIS

La proposition de la mairie de poursuivre les négociations avec les riverains au sujet de l’implantation des antennes-relais dans notre quartier, nous y sommes très favorables. A dire vrai, nous serions déjà très favorables à l’ouverture de ces mêmes discussions. En attendant, la coordination nationale des collectifs contre les antennes relais ( il y a de nombreux groupes sur la C.U.B) propose des actions originales et visibles chaque dernier samedi du mois. Nous contacter pour plus d’infos : cauderes@free.fr ou http://coordinationnationalestopantennes.blogspot.com/

Article paru dans le journal Cauderes n° 25

Création d’une deuxième AMAP à Nansouty

Compte tenu de la demande sur le quartier, un nouveau groupe d’Amapiens autour d’un nouveau maraîcher devrait se constituer.  Afin de structurer une offre pour une population différente de celle de l’AMAP 1 déjà existante, serait proposé un panier compris entre 3,8 kg à 4,5 kg . Un tel panier devrait  satisfaire les attentes pour des foyers de 2 à 3 personnes. L’AMAP sera en marche en début de l’été sous condition de pouvoir rassembler 35 paniers. Actuellement  appel est fait à l’engagement moral de 15 foyers pour constituer un noyau engagé sur la démarche de soutenir l’installation d’un agriculteur. L’AMAP ne devrait ensuite pas avoir trop de mal à trouver 15 paniers supplémentaires d’ici juin 2012.
 Pour toute information ou  pour vous inscrire, prenez contact à l’adresse suivante:  umichon33@gmail.com . Vous pouvez aussi  consulter les blogs très informés : AMAP Bordeaux, Nansouty 1 et AMAP Bordeaux, Nansouty 2

Beau panier d'AMAP

IMAGINONS NOTRE QUARTIER EN 2030 : OU COMMENT HABITER AUTREMENT LA VILLE ?

Samedi 3 décembre se tenait le colloque « imaginons notre quartier en 2030 » auquel nous avons été invités à participer. Si Alain Juppé, en tant que maire de Bordeaux, imaginait la ville millionnaire en rêvant du bouclage des boulevards par les 2 ponts J.J. Bosc et Bacalan-Bastide, les habitants, quant à eux, avaient des vues beaucoup plus modestes à l’échelle de leur « bout de quartier ». Ainsi, se sont déclinés tous les thèmes liés à la proximité, à la mutualisation des biens et des services, au partage de l’espace collectif, au partage de la culture, à la place de la nature dans la ville ….La ville en 2030 se rêve verte, participative, accueillante, solidaire, généreuse et respectueuse des autres.

Utopie ou réalité en devenir ?

 

Des projets existent déjà dans les quartiers (AMAP, zone 30, V’CUB.. ) pour faire évoluer la ville vers un modèle de transition  répondant aux enjeux environnementaux et aux souhaits des habitants de privilégier « l’estime de soi », porteur de valeurs, plutôt que le « chacun pour soi » qui a montré ses limites et de ses effets délétères dans la société.

Mais comment accompagner cette transition, comment encourager cette évolution des mentalités ? Le film « les intouchables» vaut mieux que bien des discours sur la reconnaissance des personnes fragiles, en situation de handicap; son succès en témoigne. Mais une fois l’émotion passée, qu’en restera-t-il dans la vie de tous les jours ?



 Article paru dans le journal Cauderes n° 24


 

3ème question écrite au Gouvernement par notre Députée sur les antennes relais

Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Monsieur le Ministre auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’économie numérique, sur la répartition inégale et inégalitaire des antennes relais au sein même des communes.

Une récente étude de l’Association Santé Environnement (ASEF) révèle que les habitants locataires des HLM sont plus exposés que les propriétaires de maisons ou appartements. Pour les opérateurs il est en effet bien plus facile de convaincre le seul propriétaire d’un immeuble que chacun des particuliers propriétaires.

L’enquête de cette association regroupant 2.500 médecins consistait en l’interrogation d’une centaine de locataires de HLM d’Aix-en-Provence et d’Aubagne habitant des immeubles sur lesquels entre 12 et 14 antennes relais sont implantées. Nombreux sont ceux qui témoignent de gênes (acouphènes, troubles du sommeil, manque de concentration …) significativement plus élevée que chez la moyenne des Français. L’association souligne même que 83% des personnes interrogées ont constaté une disparition des symptômes après plusieurs jours loin de leur domicile.

A contrario, l’implantation d’antennes relais sur les autres types de logements collectifs est rendue plus difficile par la nécessité de l’obtention de l’accord de tous les propriétaires de l’immeuble.

 Madame Michèle Delaunay lui demande un contrôle de toutes les demandes d’installation des d’antennes relais, par les différents opérateurs, sur les immeubles de type HLM à propriétaire unique afin de limiter la prolifération des antennes sur un même bâtiment et ainsi lutter contre ces implantations discriminatoires. Elle lui demande également de mettre en œuvre une information systématique à destination des locataires avec une mesure des radiofréquences

2ème question écrite au Gouvernement par notre Députée sur les antennes relais

Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Monsieur le Ministre auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’économie numérique, sur la réglementation de l’implantation des antennes relais dans les communes.

Dans une décision rendue le 26 octobre 2011, le Conseil d’Etat a examiné la légalité d’arrêtés par lesquels les maires de trois communes (Saint-Denis, Pennes-Mirabeau et Bordeaux) avaient entendu réglementer de façon générale l’implantation des antennes de téléphonie mobile sur leur territoire.

Alors que seuls le Ministre chargé des communications électroniques, l’Autorité de Régulation des communications électroniques et des postes et l’Agence Nationale des Fréquences ont le soin de déterminer de manière complète les modalités d’implantation des stations radioélectrique sur l’ensemble du territoire, il est primordial que les élus du territoire, les communes et les associations de riverains soient associés de manière locale, aux prises de décisions.

Madame Michèle Delaunay lui demande donc d’instaurer des passerelles entre ces autorités compétentes et les communes et associations afin d’éviter une inégale répartition des antennes relais sur leur territoire. Elle lui demande également de fournir à chacun des acteurs concernés (élus du territoire, communes, associations et riverains), un diagnostic détaillant l’exposition aux champs électromagnétiques avant l’implantation des antennes relais pour une plus grande transparence de l’information.

Question écrite au Gouvernement par Michèle Delaunay

 Madame Michèle Delaunay attire l’attention de Monsieur le Ministre auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’économie numérique, sur la prolifération des antennes relais de téléphonie mobile.

De nombreuses études vont dans le sens de possibles conséquences des ondes électromagnétiques sur la santé, surtout celle des enfants. Pourtant, lors de l’installation de ces antennes, le principe de précaution n’est pas respecté et aucun habitant, aucune association de riverains des zones concernées n’est informé.

En mai 2011, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a émis la recommandation aux Etats membres de « déterminer les lieux d’implantation de toute nouvelle antenne GSM, UMS, WI-FI ou WIMAX non pas en fonction des seuls intérêts des opérateurs mais en concertation avec les responsables des collectivités territoriales et avec les habitants ou des associations de citoyens concernés ». Cette directive n’est que très rarement appliquée.

A Bordeaux, autour de la Barrière de Toulouse et dans un secteur de 450 mètres on trouve pas moins de 11 antennes et 3 sont en projet d’installation à proximité immédiate d’une école primaire.

Madame Michèle Delaunay lui demande de prendre, en concertation avec les fournisseurs d’accès aux réseaux mobiles, les mesures nécessaires afin de limiter la propagation des antennes relais dans un même périmètre. Elle lui demande également de demander aux opérateurs si il est techniquement envisageable de mutualiser les antennes entre eux. En cas de réponse positive, elle lui demande de peser pour que cette mutualisation soit systématiquement appliquée. 
                                                                                                                                                                                                 Novembre 2011

Antennes relais: intervention de notre Députée

 Notre Députée, Mme  Michèle Delaunay, que nous avons rencontrée lors d’une de ses permanences pour lui exposer le problème des antennes relais s’est saisie de la question et est intervenue à différents niveaux ; la mairie, l’Assemblée Nationale où elle est Vice présidente du groupes d’études sur les Cancers et Causes sanitaires nationales, et  auprès es opérateurs. Vous pouvez retrouver sur notre blog ses courriers et questions au gouvernement.

Tout récemment , Noël Mamère et elle-même ont reçu à Paris les représentants des collectifs nationaux .

A l’initiative de Marie Bové, la première coordination nationale des collectifs opposés à l’implantation tout azimut des antennes relais a été reçue ce mercredi 14 décembre à l’Assemblée Nationale.

Michèle Delaunay, Noël Mamère et les représentants de François de Rugy et Anny Poursinoff ont acté de la nécessité d’une réglementation de santé publique abaissant le seuil maximal du champ électromagnétique à 0,6 V/m immédiatement et 0,2 V/m à moyen terme.

Afin de prendre en compte l’ensemble des dommages sanitaires et des conditions d’implantation des antennes relais, les parlementaires invitent la coordination à s’associer à une convention citoyenne. Ils recommandent également d’en appeler à une expertise scientifique telle que celle de l’INSERM.

Ainsi, les élus plaident aujourd’hui pour une concertation publique dans la perspective d’une mutualisation inaugurant la création d’un réseau unique de téléphonie mobile.

Si le handicap environnemental des personnes électro sensibles est aujourd’hui une réalité, il est de notre responsabilité d’agir dans l’intérêt général.

DU VIVRE ENSEMBLE… AU BIEN VIVRE ENSEMBLE

 Nos édiles désirent faire de notre agglomération une cité millionnaire pour jouer dans la cour des grands dans un contexte de mondialisation. Or, faire vivre en situation de proximité et non de promiscuité, un million de personnes ne relève t-il pas d’une certaine utopie ?

 

En effet, le mouvement Slow Town (« ville lente » qui émane du mouvement Slow Food, venu d’Italie) présente la ville idéale à l’échelle de 60 000 habitants, ce qui selon lui assurerait la proximité nécessaire à la constitution du fameux lien social, garant du respect et de la solidarité. Comment donc reproduire ce modèle idéal à l’échelle du million d’habitants ? 

 

Pas un colloque, pas un évènement sur la ville et ses dysfonctionnements sans qu’on ne réfléchisse sur les moyens à mettre en œuvre pour assurer le « bien vivre ensemble ». D’EVENTO, l’art au service d’une ré-évolution urbaine, à la dernière rencontre « imaginer votre quartier en 2030 », les habitants sont invités à « habiter autrement  la ville» car le modèle actuel ne répondrait pas aux attentes et contraintes de la ville millionnaire.

 

Peur du chaos, d’un débordement, d’un cadre de vie menacé, de l’exclusion des plus fragiles… ou exercice de communication visant à nous faire accepter la métropole à échelle européenne? 

Quoi qu’il en soit, il va falloir trouver les solutions pour que la ville ne soit pas asphyxiée par sa densité (Bordeaux devrait gagner 100 000 habitants en 2030); pour que la vie dans nos quartiers reste de qualité, mais aussi accueillante pour les nouveaux habitants.

 

A nous d’être imaginatifs, porteurs de propositions, vigilants quant aux évolutions à venir, solidaires et respectueux des uns et des autres.

 Article paru dans le journal Cauderes n° 24