Aidez-nous à sauver la dernière parcelle qui n’a pas encore été bétonnée par Euratlantique sur le secteur Sud Saint Germain et créons un parc
« Dimanche 22 janvier 400 habitants du quartier déambulaient au milieu des immeubles en béton qui ont poussé rue Amédée Saint Germain. Cette balade protestataire – et néanmoins festive- était organisée par un collectif qui se bat pour sauver la dernière friche et obtenir la création d’un parc de 2 hectares. Mais quel est leur projet, qui constitue ce collectif et comment s’est-il construit ? »
Le projet du collectif
Nous ne sommes pas opposés à la production de logements, ni même à la densité, mais jusqu’où et à quel prix ? celui du bien-vivre en ville ? celui de la santé ?… Le secteur Amédée Saint-Germain accueille déjà plus de 700 nouveaux logements et des bureaux dans des immeubles neufs en béton de grande hauteur (jusqu’à 11 étages). Faut-il continuer comme ça ?
A travers notre action, nous voulons défendre la qualité de vie de tous les habitants du quartier. A la construction en neuf, nous préférons la réhabilitation de l’existant.
C’est pourquoi sur la dernière partie du projet Amédée-Saint Germain encore en friche (dite partie Sud) nous proposons d’utiliser ce qui est « déjà là » pour libérer de l’espace au sol et créer le parc.
• Un parc de 2 ha
• Réhabilitation et extension des immeubles d’habitation existant (9000 m² SP Surface de Plancher)
• Réhabilitation de la halle en pierre et extension pouvant intégrer un espace citoyen (3000 m² SP)
• Maintien et extension de la cantine SNCF (jusqu’à 6000 m² SP)
• Sauvegarde des arbres existants
L’histoire du collectif
En 2018, des parents d’élèves d’une école du quartier s’inquiètent de l’absence d’équipements sportifs pour l’éducation physique obligatoire et demandent un aménagement sur la parcelle du projet d’Euratlantique. Début 2020 : le premier confinement nous place devant une évidence : pas d’espaces verts à moins d’un km et les friches ferroviaires nous servent de parc… Octobre 2020 : une pétition « Nous voulons un parc, pas de béton » recueille rapidement 1500 signatures. Printemps 2021 : à la demande de la mairie, Euratlantique organise une concertation, sans visibilité sur la partie Sud du terrain (proche de l’ASPOM). Lors de la restitution, face à l’insatisfaction des riverains, Pierre Hurmic demande l’arrêt du projet. Décembre 2021 : des habitants du quartier avec le Collectif plantent des arbres sur le terrain pour réclamer l’aménagement d’un vrai parc. Mars 2022 : deuxième concertation proposant 4 variantes d’implantation des immeubles avec démolition des logements existants, abattage des platanes centenaires, soit plus de 400 nouveaux logements, 16 000 m² de bureaux et un espace vert d’un hectare enclavé dans les immeubles de 10 niveaux et plus pour certains. Mars 2022 : nous organisons un évènement in situ avec le soutien de l’urbaniste Michel Cantal Dupart. Juin 2022 : à l’occasion de l’inauguration du pont de La Palombe nous sommes présents et nombreux pour chanter et réclamer l’arrêt du tout béton et un parc de 2 ha. Janvier 2023 : rassemblement sur place d’environ 400 habitants du quartier, jeux, chants et déambulations autour du futur parc, présentation du projet du Collectif.
Le Collectif Amédée Sacré Cœur en chiffres
Une quarantaine d’habitants à l’organisation, 200 voisins mobilisés, 1000 sympathisants, 480 abonnés sur la page Face Book, 6500 vues en moyenne lorsque nous publions une information.
ÉCOSYSTÈME
Croissance positive.
La Nature, dans le sens courant, désigne les essences inchangées par l’homme ; l’espace, l’air, le fleuve, la feuille. L’Art s’applique au mélange de sa volonté avec les mêmes choses, comme dans une maison, un canal, une statue, un tableau. Mais ses opérations prises ensemble sont si insignifiantes, un peu d’écaillage, de cuisson, de rapiéçage, de lavage, que dans une impression aussi grandiose que celle du monde sur l’esprit humain, elles ne changent pas le résultat.
Sans doute n’avons-nous pas de questions à poser qui soient sans réponse. Nous devons faire confiance à la perfection de la création au point de croire que, quelle que soit la curiosité que l’ordre des choses a éveillée dans notre esprit, l’ordre des choses peut la satisfaire. La condition de chaque homme est une solution en hiéroglyphes aux questions qu’il poserait.