CONSEILS DE QUARTIER

Tout ce que nous avons à dire pour le moment sur le sujet , c’est que nous y retournerons quand il y aura un vrai projet pour notre quartier à discuter en amont des décisions, que ce soit dans le 5ème ou le 6ème quartier. En attendant, nous irons aux forums et vous invitons à y participer.
Article paru dans le journal Cauderes n° 19

UNE CRECHE POUR LE QUARTIER

Les résidences ont poussé comme des champignons ces dernières années et la « petite » dernière (Aquitanis) va bientôt livrer ces logements cet été,  sans oublier le CFA qui va déménager et laisser place à un projet immobilier de grande envergure.


Or les équipements collectifs ne suivent pas. Notamment le problème de garde des jeunes enfants se pose de façon récurrente dans notre quartier. Même l’ouverture (….prévue pour 2010) de la crèche Malbec à Nansouty ne satisfera pas les besoins des familles potentielles qui font le choix d’un accueil en collectivité.


Une jeune maman de trois enfants, nouvelle habitante de notre quartier, s‘est trouvée confrontée à cette situation ubuesque où il faut presque inscrire les rejetons bien avant …..la conception pour obtenir une place en crèche !


Elle a décidé d’agir et propose de créer une structure d’accueil d’une vingtaine de berceaux, avec des horaires adaptés aux nouveaux besoins des jeunes parents qui travaillent.


Agréée par le Conseil Général via le médecin de la PMI, cette structure proposera à l’ensemble des familles les tarifs de la CAF, comme dans les crèches municipales.


Le projet est dans l’attente d’un soutien  financier de la municipalité de Bordeaux, car même s‘il est porté par des fonds privés, l’aide des pouvoirs publics est indispensable pour pouvoir finaliser cette  opération.


Si vous êtes  parents ou futurs parents  intéressés par une structure d’accueil collective, contactez l’association CAUDERES.


Article paru dans le journal Cauderes n° 19 

LA NUIT, TOUS LES CHATS SONT GRIS ….

Dès la tombée de la nuit, les boulevards se vident un peu et tentent de recouvrer cette quiétude d’un lieu de circulation calme, si tant est que cela puisse se faire…


Car, dès les douze coups de minuit, les belles de nuit font leur apparition. Et quelle apparition !


L’abribus et les quelques trottoirs longeant le boulevard Roosevelt servent de vitrines bien sordides à un trafic de corps. On aura tous reconnu le problème de la prostitution qui refait surface régulièrement, et pour des périodes plus ou moins longues, sur nos trottoirs. Etre témoin  d’une exploitation, voire d’un esclavagisme humain, me gêne à plus d’un titre.


Tout d’abord, les jeunes enfants et les miens en particulier ne tarderont pas à poser la question fatidique qui appelle une réponse la plus juste et délicate possible. Ce n’est jamais simple d’expliquer à de jeunes enfants, pétris de contes de fées et de belles princesses, que des jeunes femmes sont obligées, pour vivre, de vendre leurs corps avec tous les risques que cela comporte, risques sanitaires d’abord et sécuritaires ensuite.


Ensuite, le ballet incessant des voitures s’arrêtant à fréquence régulière augmente la pollution sonore des boulevards, la nuit, alors que l’on pourrait espérer un peu de calme, dans une tranche horaire où l’on aspire au repos.


De même, cette présence féminine peut parfois mettre mal à l’aise, malgré les plaisanteries de façade, les amis que l’on raccompagne à la porte après une soirée conviviale et sympathique.


Enfin,  cette activité qui se déroule sous nos fenêtres me donne l’impression d’être la complice passive d’un trafic illégal et générateur d’une détresse humaine et sociale difficile à réparer. L’assistance des associations spécialisées dans l’accueil et le suivi sanitaire de ces populations est une maigre consolation, car les témoignages entendus sur le sujet révèlent la souffrance et la dépendance extrême qui les amènent à « travailler », non pas pour elles-mêmes, mais pour des escrocs, manipulateurs et indifférents à la dignité humaine.


Alors, que faire ? Se plaindre auprès de la Mairie ne permettra que de déplacer le problème un peu plus loin et ne résoudra en rien les problèmes de fond qui sont ceux de la misère économique.


Le « plus vieux métier du monde » n’est sans doute pas prêt de disparaître et nos trottoirs seront encore occupés, ici et là, dans les mois et années à venir.


L’autre soir, en rentrant un peu tard, je mets la clef dans la serrure et machinalement me retourne  vers la rue. Je croise son regard …Elle est très jeune.


BOUTD’QUARTIER

Dans mon bout de quartier, il y pousse de grands cubes-à-loger-des-citoyens enfin il en poussait, mais ça ne se reproduira sûrement plus, dormez tranquilles, bonnes gens, les pouvoirs publics veillent. C’est bien. Un quartier est si vite défiguré ! Imaginez : mes voisins, dans l’impasse  à côté prétendaient refaire leur toit qui fuyait depuis l’été. Heureusement pour la sauvegarde de notre patrimoine le service de l’urbanisme ouvrait l’œil ! Et mes voisins ont dû revenir plusieurs fois sur leur dossier. Ils ont finalement  été vivement encouragés à refaire le toit de leur échoppe à l’identique, avec des petites tuiles vieillies… et moi ça me rassure, comme ça, peut-être que mon bout de quartier fera l’objet des mêmes attentions que le Bordeaux classé au patrimoine de l’UNESCO …


Et cela me rassure d’autant plus que lors d’une réunion de riverains au Centre de Formation des Apprentis,  avec le président de la chambre des Métiers de la Gironde et les responsables du CFA, j’ai appris que celui-ci déménagerait définitivement d’ici trois ans et que d’ici quelques mois le terrain – d’une superficie de plus d’un hectare , ce n’est pas rien ! – serait vendu au promoteur le plus offrant alors maintenant je sais que les pouvoirs publics veilleront à l’inscription des futurs bâtiments dans le paysage urbain  et au choix des petites tuiles couvrant ces mêmes bâtiments… un quartier est si vite défiguré par une vilaine toiture mal retapée.


Article paru dans le journal Cauderes n° 19 

PETIT JEU GRATUIT

Vous faites vos courses barrière de Toulouse… placez-vous sur le trottoir face au Mac Do, votre baguette croustillante et un journal sous le bras… et regardez votre montre : comptez …cinq minutes, top chrono : observez les voitures qui quittent le  drive… parmi  celles-ci , comptez celles qui faisant fi du code de la route effectuent, un élégant petit demi-tour en direction de Villenave d’Ornon en contournant le haricot. Ce sera environ une sur trois….étonnant, non ? Et si vous êtes gâté vous aurez droit à une voiture ou un camion qui repartant vers Villenave d’Ornon sort du drive en prenant directement la voie de gauche, sans même tourner autour du fameux haricot !

N’est-ce pas qu’il y aurait comme un défaut ?


Et pourtant on nous avait bien affirmé que le plan de déplacement urbain avait soigneusement été pris en compte et que le service de la circulation de la CUB était, en particulier au niveau des barrières, « très, très, très strict », dixit Monsieur Duchène , Adjoint au Maire de Bordeaux.


Est-ce à dire que les consommateurs (motorisés) de hamburgers sont plus enclins que d’autres à enfreindre le code de la route ???


Pas du tout ; c’est juste que comme nous l’avions prévu l’aménagement de la voirie est en cet endroit un véritable pousse-au-crime ou du moins, un pousse au délit… et voilà ; c’est parfois navrant d’avoir raison.       

On a perdu

On a perdu. Depuis un an maintenant Mac Donald’s, son Mac Drive et son drôle de jardin « privé-public », contre lesquels nous nous sommes tant battus, trônent au coeur de notre quartier.

 

Retour sur une bataille qui aura duré plus de cinq ans et qui, pour nous, vient juste de s’achever.

Tout ce dont vous avez plus ou moins entendu parler, toutes les péripéties et la morale de l’histoire :

aujourd’hui, nous allons tout vous raconter :


– Acte I – Les Soeurs et nous –

 

Nous sommes en 2001. A l’angle de la route de Toulouse et du boulevard J.J.Bosc se trouve une maison de retraite, belle bâtisse du XIXème siècle jouxtant un petit bois. L’ensemble appartient à la Congrégation des Soeurs de la Sainte Famille de Bordeaux. Celle-ci envisage de créer une nouvelle maison de retraite sur une partie seulement de sa propriété foncière et d’en céder le surplus (à l’époque, le nom de Mac Donald’s est déjà dans l’air) pour financer cette opération.

On en parle dans le quartier. C.A.U.D.E.R.E.S l’écrit et… se retrouve assignée en justice par les Soeurs pour « diffamation et information inexacte.» Mais le tribunal, lui, considérera que nous n’avons fait qu’user de notre liberté d’expression et que la requête de la Congrégation, du fait de son « caractère abusif », devait être sanctionnée. Les Soeurs, qui nous demandaient 13750 euros seront finalement condamnées à nous en verser 2500.

Convaincus qu’une restructuration de l’ancienne maison de retraite était à la fois souhaitable et possible, nous avions, dès 2001, déposé un recours au tribunal administratif pour contrer les « plans « de la Congrégation (un cube de 22 m. de haut…) et sauver l’ancienne maison. Les Soeurs cette fois n’y allèrent pas par quatre chemins et assignèrent individuellement au tribunal tous les membres du bureau de notre association, leur réclamant… 3 millions d’euros (vous avez bien lu !) ramenés ultérieurement à 300 000 euros (on respire presque…) de dommages et intérêts. Passé le premier « émoi », il nous parut vite judicieux d’aller chercher secours et réconfort auprès d’un homme de l’art : maître Bruno VITAL-MAREILLE. En août 2005, le tribunal, considérant la « pression abusive » et l’ « objectif d’intimidation » de la plainte des Soeurs, les condamna cette fois à nous verser la somme de 10 000 euros. Elles décidèrent d’abord de faire appel de ce jugement puis, suivant les conseils de leur nouvel avocat, renoncèrent finalement à toute nouvelle action en Justice et, au terme d’une négociation serrée, acceptèrent en 2007 de nous verser la somme de

7500 euros d’indemnités, augmentée du règlement des frais d’avoués et de Tribunal.

Cependant qu’elles nous poursuivaient de leur acharnement procédurier, les Soeurs n’avaient tout de même pas perdu le fil principal de leur projet et bien vendu, à la société Mac Donald’s donc, un terrain de 5000m2 incluant l’espace boisé classé de l’angle de la route de Toulouse et du boulevard J.J.Bosc…


– Acte II – Mac Donald’s et nous –

 

A l’été 2003, la mairie de Bordeaux délivra un permis de construire à la société Mac Donald’s l’autorisant à édifier sur la partie non boisée du terrain un établissement doté d’un « drive ». La CUB, de son côté, donna un avis favorable pour un aménagement de voirie, préalable indispensable à la mise en place de toute l’opération. Les défenseurs de ce projet faisaient alors valoir plus ou moins clairement que Mac Donald’s allait créer pour ses clients et « par extension » pour les habitants, un jardin dans l’espace boisé classé, sans qu’il en coûte rien au contribuable et qu’en outre les autres commerçants de la barrière pourraient inviter leur clients à profiter des places du parking souterrain, partie intégrante du projet…

Pour manifester notre opposition à ce projet et sur le site même du chantier, plusieurs rassemblements furent alors organisés à notre initiative qui nous valurent de recevoir de nombreux soutiens d’élus, de représentants associatifs ou de journalistes. Après avoir formé un recours gracieux auprès de la mairie de Bordeaux (recours resté, comme de juste, sans réponse) nous avons alors décidé d’attaquer le permis de construire qu’elle avait délivré. Par jugement en date du 14 décembre 2004, le tribunal administratif, confirmant ainsi le bien-fondé de notre démarche, décida, dans l’attente d’un jugement sur le fond, la suspension des travaux. La Ville de Bordeaux et la Société Mac Donald’s firent appel de cette décision, mais leur appel fut heureusement rejeté par le Conseil d’Etat. Pendant quelques mois, chacun put alors, derrière les barrières d’un chantier déserté et en guise de Mac Donald’s, admirer ce qu’il est convenu d’appeler… un trou.

Malheureusement, le 20 juin 2005, dans son jugement sur le fond, le tribunal, dans une nouvelle formation, opéra un revirement profond et à nos yeux inexplicable : il rejeta toutes nos requêtes et nous condamna même, ainsi que les autres associations qui avaient soutenu notre démarche, à verser à la Ville de Bordeaux et à la société Mac Donald’s la somme de 250 euros…Devant l’importance des frais encourus et, il faut bien le dire, confrontés au sentiment d’une  

confiance un peu émoussée en la justice administrative de notre pays, c’est avec une certaine amertume que nous avons alors décidé de renoncer à faire appel de cette décision.Quelques coups de truelles et quelques mois plus tard, Mac Do ouvrait ses portes.


– Acte III – Vous et nous –

 

Pendant toutes ces années, contrairement à ce que certains ont voulu laisser entendre, notre combat contre Mac Do ne fut pas un combat contre la malbouffe. C.A.U.D.E.R.E.S n’est pas une association inltermondialiste. Sans revenir dans les détails (nombreux et complexes) des éléments

que nous avons soulevés en justice, nous voulons rappeler ici que nous contestions et contestons

encore :

– qu’on implante un drive dans un secteur déjà saturé par la circulation automobile et qu’on

prévoit de rediriger obligatoirement les voitures sortant du drive vers les boulevards c’est-à-dire

vers la zone la plus sensible en terme de « bouchon » ;

– qu’on « privatise » 25 mètres de voie publique pour créer au milieu de la rue un « tourneà-

gauche » destiné à l’usage exclusif du Mac Donald’s, réduisant d’autant l’espace, déjà très

mesuré, réservé aux autres usagers : voitures, bus et vélos.

– que tous les éléments précédents aient été arrêtés au mépris finalement de la sécurité des

usagers.

Mais s’il faut aller au fond des choses, ce que nous n’admettons pas, surtout, c’est qu’un tel projet qui ne sert en définitive qu’un intérêt privé, ait pu une fois de plus l’emporter sur l’intérêt de tous, l’intérêt général qui aurait par exemple pu prendre la forme sur cet emplacement de qualité d’une crèche (notre quartier en est dépourvu !), d’une maison des associations (idem !) d’un « vrai » jardin public (encore idem !) ou d’un « vrai » parking de proximité (toujours idem !).

Quoiqu’il en soit, nous voulons croire que si nous ne l’avons pas emporté, ici et maintenant, sur le terrain, nous aurons concouru à faire un peu avancer la réflexion de chacun, et particulièrement celle de tous ceux – vous peut-être qui nous lisez – qui n’étaient pas a priori particulièrement favorables à notre démarche, sur les vrais enjeux d’une vraie politique pour la ville de demain et les vrais besoins de notre quartier. Si tel est le cas, alors nous avons perdu oui mais nous avons aussi, un peu, gagné.

Est-ce bien sérieux ?

« Pour avoir assisté à certaines rencontres sur l’environnement et à des ateliers éco-citoyens organisés par la municipalité, je me suis fait quelques réflexions… Lors des séances de clôture de ces réunions nous nous voyons généralement encouragés à acheter des produits de saison, utiliser des ampoules basse consommation, faire consciencieusement notre tri sélectif des ordures, retrouver l’usage du verre à dents pour limiter le gaspillage d’eau, organiser le co-voiturage ou l’autopartage, ressortir nos vélos, mesurer la déperdition d’énergie dans nos

logements et y remédier. Tout cela est certes bel et bon et je suis d’accord qu’il faut bien commencer par un bout…En tout cas ça ne peut pas faire de mal et certains d’entre nous ont déjà de ces pratiques vertueuses lorsqu’elles ne leur compliquent pas trop l’existence.

 

Mais après la dernière grand-messe à l’Athénée municipal, et même si certains citoyens ou certaines associations nous y ont fait des propositions intéressantes, je suis repartie assez perplexe. Tout cela est-il bien sérieux ? Je veux bien, chez moi, baisser mon chauffage de 2 degrés mais pourquoi donc le foyer d’accueil d’urgence qui vient de se construire au bout de ma rue (foyer du Diaconat, rue Ladous), prévu pour accueillir une cinquantaine de personnes n’a-t-il

pas obtenu de subventions pour intégrer dès le stade de sa conception du solaire ou

de la géothermie ? Je veux bien ne pas manger de cerises en janvier mais j’aimerais bien que les

cantines scolaires proposent à mes enfants des fruits frais, de saison, produits dans les environs et non des trucs durs comme des cailloux transportés depuis perpète en camions frigorifiques. On pourrait sans fin multiplier les exemples. Si la municipalité veut faire passer un message fort en matière d’environnement, et je ne mets pas sa bonne foi en doute, ce sera plus en ayant des pratiques vertueuses et exemplaires sur des dossiers importants et visibles dans chaque quartier (et en particulier dans les quartiers qui, comme le nôtre, ne se sentent pas franchement inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco…) plutôt qu’en réunissant des gens au cours de grand-messes mises en scène comme des shows télé et dans lesquelles on dit « acter » au lieu d’ « agir », pour leur suggérer d’élever des vers composteurs dans leur cuisine.

L’ « erreur » SIRIUS

La Cour administrative d’appel de Bordeaux vient de confirmer, parun jugement définitf en date du 10 mars dernier, le jugement par lequel le Tribunal administratif avait, en mars 2005, prononcé l’annulation du permis de construire de la résidence Sirius (78 logements sur le boulevard Albert 1er) délivré par le maire de Bordeaux. Les juges ont retenu, pour fonder leur décision, ce qu’ils nomment une « erreur manifeste d’appréciation », ce que vous et moi appellerions une erreur monumentale, une injure faite au simple bon sens…
 

Extrait : «…l’ensemble autorisé par le permis de construire litigieux est implanté en façade sur la voie publique, dans le prolongement immédiat de maisons d’aspect traditionnel ne comportant qu’un ou deux niveaux d’habitation ; que par son architecture, caractérisée par des toits en terrasse et des formes cubiques, par sa hauteur qui dépasse vingt mètres …., par son important volume et sa couleur  blanche, ce projet ne peut être regardé , …., comme compatible avec le caractère des lieux avoisinants et comme s’intégrant dans le

paysage urbain… »

 

Et voilà. Des années de bataille juridique pour voir finalement confirmé par la Justice ce que nous avions tenté de faire entendre à nos élus dès 2001 (voir C.A.U.D.E.R.E.S n°5) : la construction de la

résidence Sirius est un élément majeur de la dégradation du paysage urbain de la barrière de Toulouse.

 

Souriez, vous êtes flashés !

En ce début d’année, des systèmes de détection de franchissement de feux rouges devraient être installés à Bordeaux. Quoique TV7, des magasines spécialisés et quelques sites internet en aient déjà parlé, un certain flou règne encore. Cinq carrefours auraient d’ores et déjà été choisis en raison de leur dangerosité dont celui de la barrière de Toulouse. Lorsque ces systèmes seront opérationnels l’équation pour l’automobiliste « distrait » sera on ne peut plus simple : un franchissement au rouge ou à l’orange = 135 euros et 4 points. Après tout, pourquoi pas ? La sécurité routière est un enjeu majeur et la répression des comportements fautifs une nécessité incontestable.

La question du trafic routier sur la barrière de Toulouse sera-t-elle résolue pour autant ? On voudrait – on voudra – nous le faire croire. Mais qu’a t-on fait jusqu’à aujourd’hui ou que compte-t-on faire demain contre le problème de fond qui reste celui de l’augmentation sans fin de ce trafic ? Et contre la pollution que cette croissance entraîne avec son flot de conséquences, en particulier pour notre santé ? L’explosion actuelle du nombre de personnes souffrant d’affections respiratoires ne se règlera pas à coup de radar. Allez, ne compliquons pas les choses… Préparons nos euros, nos points et… gardons le sourire !

 

Qui sommes nous ?

Beaucoup d’entre vous nous connaissent déjà. Mais la construction récente de plusieurs résidences importantes autour de la barrière de Toulouse, ajoutée aux traditionnels

déménagements-emménagements, atteste de la vivacité démographique de notre quartier et

pour nous de la nécessité de nous présenter à certains d’entre vous. C.A.U.D.E.R.E.S est une association qui rassemble depuis 12 ans, autour de la barrière de Toulouse, des habitants et des professionnels désireux, hors de toutes considérations politiques partisanes, de concourir par leur réflexion et leur action au développement harmonieux du quartier dans lequel ils résident et/ou travaillent chaque jour.

Concrètement, nous souhaitons d’abord :

– favoriser l’installation durable de familles par la création d’équipements collectifs (crèche, espaces verts) et la mise en oeuvre d’une politique du logement appropriée ;

– redynamiser un tissu de commerces de proximité aujourd’hui en perte de vitesse ;

– maîtriser la place de l’automobile et promouvoir les modes de déplacements

« doux » (piétons, vélos, transports en commun). En interpellant les responsables, en leur soumettant des propositions concrètes, ou en engageant, en tant que de besoin, des procédures en justice, nous nous efforçons de faire en sorte que des idées telles que l’émergence d’une véritable démocratie participative ou la nécessaire prise en compte des enjeux environnementaux, ne soient plus seulement des idées dans le vent, ornements commodes et finalement sans conséquences des discours de propagandes électorales de tous bords, mais bien pour nous, ici et chaque jour, les éléments moteurs de notre vie locale.