TROISIEME PARTIE: Orientations urbaines et prescriptions à respecter

  Cette troisième partie  concerne vraiment   les riverains… (note de l’association )


 Constat
Le projet dispose d’une emprise cadastrale de 11.616 m2, donnant sur le boulevard Albert-1er à l’est de la barrière de Toulouse au coeur d’un îlot formé par des rues bordées d’échoppes et de maisons de ville à étage avec des jardins à l’arrière (rues Louis-Cabié, Catulle- Mendès, Léonce- Jugla, de Guillot et de Ladous). Il dispose de trois accès secondaires, un sur la place André-Recapet, le second sur la rue Catulle-Mendès et le dernier sur la rue Louis-Cabié.

La place Recapet a la qualité d’un petit espace public de proximité qui reste à valoriser. Elle est aujourd’hui le plus souvent encombrée de voitures. Les rues Catulle-Mendès et Léonce-Jugla desservent le voisinage résidentiel situé au sud des boulevards à l’est de la route de Toulouse.
Cet environnement caractéristique des quartiers de la ville de pierre constitue un potentiel
remarquable pour le futur projet. C’est pourquoi, ce quartier a été étudié, les architectures et les jardins remarquables ont été identifiés et sont protégées dans le Plan Local d’Urbanisme. S’yappliquent comme dans les autres quartiers d’échoppes et de maisons le règlement de la Zone urbaine recensée.

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Figure 3 : Plan et légende de la zone urbaine recensée à l’échelle de l’ilot.

Les anciens bâtiments du centre de formation pourraient être reconvertis. Toutefois, quelque soit leur intérêt historique, un nouveau projet est une opportunité pour améliorer le fonctionnement et la qualité de vie dans ce quartier.
Orientations urbaines
De ce constat partagé entre les riverains et les services de la Ville et des orientations qui ont
permis d’établir un schéma de composition urbaine assorti de prescriptions programmatiques.

 

 

figure 4

Figure 4 : schéma de composition urbaine

Source : Ville de Bordeaux, Alexandre Mélissinos, 2012

Le plan prévoit d’organiser les constructions en coeur d’ilot de manière à créer des traversées
publiques qui relient les boulevards, la place Récapet et la rue Catulle-Mendes. Il met en scène les constructions de part et d’autre de ces traversées privilégiant une perspective depuis la place Récapet vers une construction en coeur du site. A la rencontre de ces nouvelles voies de desserte, l’élargissement de l’espace forme une placette.
Coté boulevard, un accès devra être aménagé à travers un passage sous porche, préservant ainsi l’intimité de constructions en coeur d’îlot.
A l’arrière, les espaces libres devront avoir un caractère plus intime et privé. Les murs séparatifs avec les parcelles voisines seront conservés ou reconstruits dans l’objectif de préserver l’intimité des jardins contigus.
Les hauteurs des constructions seront conformes au règlement de la zone urbaine recensée. Le long du boulevard Albert 1er, la hauteur ne pourra dépasser 12 m à l’égout ménageant une
transition avec les parcelles situées de part et d’autre du projet.
Rue Catulle-Mendés, la hauteur devra être comprise entre les constructions des numéros 6 et 44 (soit entre 4 et 8,5 mètres).
Au coeur de l’ilot, les constructions ne devront pas dépasser 9 m et ménager une transition avec les constructions alentours.
Dans l’ensemble de l’opération, les maisons individuelles mitoyennes sont à privilégier (minimum 30%).

Prescriptions programmatiques 

-En matière de logement
Les logements devront être adaptés à tous.
Pour pouvoir accueillir des personnes seules ou des familles avec enfants, les typologies de
logement devront respecter les proportions suivantes :
– 40% de T1 ou T2,
– 35% de T3,
– 25% de T4 ou T5 ou plus.
Pour faciliter la mixité sociale, l’ensemble de logements prévus sur la parcelle devra respecter
– 45% de logements en accession libre (locatif et accession),
– 55% de logements aidés se répartissant en :
– 25% en locatif social PLUS et/ou PLAI.
– 10% de logements PLS,
– en 20% d’accession sociale et maîtrisée à la propriété qui devra respecter des prix de
vente inférieurs à 3000 euros TTC/m² habitable hors parking en TVA normale.

-En matière d’équipement
Bordeaux manque de structures d’accueil de la petite enfance et le quartier de la barrière de
Toulouse n’échappe pas à la règle. C’est pourquoi, des locaux d’un minimum de 150 m2 destinés à accueillir une maison d’assistantes maternelles pourraient être prévus et disposer d’espaces libres aménagés en jardin.

Prescriptions architecturales
Aucune écriture architecturale, actuelle ou en imitation n’est proscrite. Toutefois, afin de mieuxs’intégrer dans leur environnement,
  – les toitures devront respecter la pente traditionnelle des toits de Bordeaux, soit < 35%;
  – les matériaux ne devront pas évoquer l’architecture des zones commerciales ou hangars
agricoles (bardages métalliques, habillage méthacrylate,…) mais plutôt l’architecture urbaine
bordelaise (pierre calcaire, brique, ….).
  – les façades devront être composées de manière à éviter les nuisances visuelles
provoquées par les vis à vis.

Prescriptions environnementales
Le projet devra respecter la charte de la construction durable de la Ville de Bordeaux qui s’applique à l’ensemble des opérations immobilières sur le territoire de la commune.

Dossier CFA: deuxième partie : organisation de la vente interactive

A) VISITES DE L’IMMEUBLE figure-2-cfa-copie-1.jpg


 

Campagnes de publicités dans la presse écrite (Echos judiciaires Girondins, Sud-Ouest) et sur les sites d’annonces immobilières (seloger.com, immonot.com et immobilier.notaires.fr).

Les acquéreurs potentiels doivent signer sur site une demande d’agrément .
Les acquéreurs potentiels doivent également s’inscrire en ligne sur www.immobilier.notaires.fr
rubrique IMMO-INTERACTIF
Réception des offres : Les acquéreurs potentiels agréés font leurs offres d’achat en ligne
publiquement, en temps réel, sur le site www.immobilier.notaires.fr – 48h pour recueillir les offres d’achat sur internet, en toute transparence et sécurité.
Acceptation de la meilleure offre et signature d’un compromis de vente chez le notaire.
Le DEMANDEUR si son offre est retenue :

1°) S’engage à réitérer son offre dans les huit jours francs de la fin de la réception des offres par la signature d’un avant contrat dans les termes et conditions ci-après :
– Fixation de la date limite de signature de l’acte authentique dans les 18 mois de la
signature de l’avant contrat,
– virement pour le dépôt de garantie de 5% du prix, encaissé lors de la signature de l’avant contrat, établi à l’ordre de Me ADENIS-LAMARRE, Notaire à BORDEAUX,
– Condition suspensive de l’octroi d’un permis de construire dont les prescriptions urbanistiques sont mentionnées ci-dessous .
– Modalités de paiement du prix par l’acquéreur par virement bancaire ou postal, et compte tenu de la réserve de jouissance jusqu’au mois de septembre 2015, selon l’échéancier suivant
. 1/3 à la signature de l’acte authentique de vente,
. 2 /3 à la libération des lieux et à la remise des clefs par le vendeur.

– Stipulation à titre de condition suspensive dans l’intérêt du vendeur d’une clause de constitution de gage espèce au profit dudit vendeur contraignant l’acquéreur à verser le prix et les frais d’acquisition sur la comptabilité du notaire au plus tard le jour de la signature de l’acte authentique de vente.
– Stipulation d’une clause pénale de 10% du prix de vente à défaut d’exécution des conditions de l’avant contrat alors que les conditions suspensives seraient réalisées.
– Remboursement prorata temporis au vendeur de la taxe foncière, de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et des frais de rôle le jour de la signature de l’acte authentique sur la base de la taxe foncière émise pour l’année précédente à titre de forfait pour le cas où à cette date celle de l’année en cours ne serait pas établie.
– Exonération au profit du vendeur de la garantie des vices cachés ainsi qu’autorisé par l’article
1643 du Code Civil.

2°) Reconnaît et déclare être informé de la situation de l’immeuble au regard de la
réglementation notamment, savoir :
– aux insectes xylophages – termites et autres parasites du bois,
– à la protection des risques sanitaires liés à la présence d’amiante,
– à la protection contre le risque d’accessibilité au plomb,
– Diagnostic de performance énergétique
– plan de prévention des risques naturels et technologiques
– Diagnostic pollution du sol
– Audit technique concernant la présence PCB dans un transformateur
– Présence de détecteurs ioniques de fumée datant des années 1980 dont le retrait est à
effectuer avant 2017
Pour avoir été mis en mesure de consulter le jour de sa visite les certificats établis par la société
Lesdits documents révélant notamment savoir :
*L’état parasitaire : Absence d’indices d’infestation de termites
*Le certificat amiante : Présence de matériaux contenant de l’amiante
*Certificat plomb : Présence de revêtements dégradés contenant du
Plomb
*Le diagnostic de performance énergétique: consommation énergétiques E et
émission des gaz à effet de serre E
*plan de prévention des risques naturels et technologiques : L’immeuble est situé dans un PPRN approuvé en date du 07 juillet 2005 (aléa inondation en cours de révision depuis le 02 mars 2012) et dans un zone de sismicité niveau 2 faible
*diagnostic pollution du sol :
L’intervention sur le site a été assurée le 21 février 2005. Six sondages ont été réalisés jusqu’à 3 mètres côté sol et ont permis la constitution de 5 échantillons pour les investigations en
laboratoire.
Analyses réalisées à proximité de l’atelier mécanique (cour 2/3 et bâtiment D) indiquent :
-absence de contamination des sols par les hydrocarbures totaux des zones de prélèvement
considérées
-absence de contamination significative par les métaux. Les teneurs sont inférieures aux valeurs de définition de source sol 5VDSS) respectives.
Analyses réalisées à proximité de l’atelier peinture (cour 4 et bâtiment M) révèlent :
-des teneurs en éléments traces métalliques (à l’exception de l’Arsenic) inférieures aux VDSS mais plus élevées que celles enregistrées au niveau des échantillons 1 et 2. Les teneurs en Arsenic sont comprises entre la VDSS et la VCI en usage sensible (US).
-présence du dichlorométhane à des concentrations supérieures à la valeur de constat d’impact (VCI) en usage sensible (US)
-absence des BTEX et des autres composés organo-halogénés (COHV)
Les Analyses réalisées à proximité de l’atelier de menuiserie (cour 6, proche de l’entrée de stockage de bois) ne mettent pas en évidence la présence du pentachlorophénol, produit utilisé dans le traitement des bois.
Les concentrations en phosphore des 5 échantillons de sol sont comprises entre 123 et 636mg/kg poids sec, teneurs définies comme habituelles dans un sol (concentration moyenne de phosphore dans un sol : 600ppm (mg/kg))
*Audit technique concernant la présence de PCB dans le transformateur : date de mise en service en 1982, le transformateur doit être décontaminé et éliminé.

*Présence de détecteurs ioniques de fumée datant des années 1980 dont le retrait est à effectuer avant 2017
3°) Reconnaît avoir pris connaissance avant ce jour de la désignation précise du bien – du plan
cadastral – du modèle 1, du certificat d’urbanisme et du certificat d’alignement et de l’existence des servitudes grevant éventuellement le bien.
4°) Déclarer être informé :
– de la procédure de vente notariale interactive pour avoir consulté le site du portail de l’immobilier des notaires,
– que le prix offert comprend les émoluments de négociation T.T.C. dus à Me ADENIS-LAMARRE Notaire à BORDEAUX et une partie des frais de publicité,
– qu’il aura à acquitter en sus du prix les frais d’acquisition dénommés « frais de notaires » et les éventuels frais de garantie (hypothèques, caution crédit logement etc.) liés au prêt.

Dossier CFA: Cahier des Charges de la Vente Notariale Interactive du terrain du CFA Préambule et description

Le centre de formation des apprentis (CFA) situé au 35 boulevard Albert 1er à Bordeaux déménage en septembre 2015 à Bordeaux Lac. La chambre des métiers et de l’artisanat Région Aquitaine vend donc le terrain de l’actuel CFA.
Ce cahier des charges est le résultat d’une démarche menée par la Chambre de métiers et de
l’artisanat avec l’aide des services de la Ville de Bordeaux afin d’apporter au futur opérateur toute l’information préalable et des orientations précises nécessaires à l’élaboration d’un projet auquel pourront adhérer les riverains.
Il correspond à l’attente de la Ville de Bordeaux dont la direction générale de l’aménagement s’estmobilisée pour en préciser les grandes lignes à la demande de la Chambre de métiers et de l’artisanat. Il reflète également les attentes de riverains qui ont accepté de participer à son
élaboration en participant à deux réunions de travail collectives animées par la direction générale de l’aménagement.

PREMIERE PARTIE : PARCELLE OBJET DE LA VENTE NOTARIALE INTERACTIVE
                                         A/ DESIGNATION SOMMAIRE DES BATIMENTS

 

La parcelle cadastrale identifiée 063CE92 sis à BORDEAUX (Gironde) 35 à 49 boulevard Albert-1er, 12 à 14 bis rue Louis-Cabié, 12 à 24 rue Catulle-Mendès et 4 place André-Récapet, comporte douze corps de bâtiments, structurellement indépendants, savoir :

 

localisation des corps de bâtiments

 

 

1. Un bâtiment s’étendant à partir du 33 boulevard Albert 1er, élevé de deux étages sur rez-dechaussée,
2. Un bâtiment s’étendant à partir du 35 boulevard Albert 1er, en rez-de-chaussée,
Entre le bâtiment 1 et le bâtiment 2 sous la cour pavée se situe un abri anti-aérien de la
seconde guerre mondiale d’une superficie d’environ 80m².
3. Un bâtiment s’étendant à partir du 49 boulevard Albert 1er, en rez-de-chaussée,
4. Un bâtiment en retrait du boulevard Albert 1er, élevé de deux étages sur rez-de-chaussée,
5. Un bâtiment en retrait de la place André Récapet contigu et perpendiculaire au précédent, élevé de deux étages sur rez-de-chaussée, composé d’un corps de bâtiment central avec salle de cours et de part et d’autre, en rez-de-chaussée, deux halles à fonction d’ateliers (voir fiche historique).
6. Un bâtiment de bureaux administratifs 12 à 14B rue Louis Cabié,
7. Des bâtiments de bureaux administratifs, 12 à 22 rue Catulle Mendès, composés de deux corps de bâtiment accolés, structurellement indépendants et communiquant entre eux, savoir :
a. Un bâtiment s’étendant 12 à 22 rue Catulle Mendès, élevé de deux étages sur rez-dechaussée,
b. Un bâtiment en retrait de ce dernier à usage de salle d’enseignement élevé de deux étages
sur rez-de-chaussée,
8. Un bâtiment à usage principal de bureaux administratif, sis 24 rue Catulle Mendès, élevé de
deux étages sur rez-de-chaussée,
9. Une cheminée en brique
10. le local technique attenant,
11. Un bâtiment à usage de garage, situé 4 place André Récapet,
12. Un bâtiment à usage de salle d’enseignement et d’atelier aujourd’hui inoccupé, situé à l’est de la parcelle.
                                            B/ OCCUPATION DE L’IMMEUBLE

L’ensemble des bâtiments seront libres de toute occupation après le déménagement du centre de formation des apprentis prévu en septembre 2015.

Les familles à énergie positive

 Dans le cadre du Plan climat, un défi s’est déroulé pendant toute la saison de chauffage. Ce dispositif dont l’association Prioriterre est à l’origine existe au niveau national et Bordeaux fait partie des villes qui y ont adhéré. Le pari des 81 familles bordelaises participantes était de réduire leur consommation d’énergie d’au moins 8% uniquement en modifiant quelques habitudes quotidiennes.

Le capitaine de l’équipe de notre quartier, la plus nombreuse (15 familles!) a accompagné ses coéquipiers avec l’aide de l’Espace Info Energie situé 211 cours de la Somme.

Cette équipe est arrivée 4ème du défi en réalisant 10 % d’économie sur ses consommations ! Du 1er décembre à fin avril, les familles ont régulièrement relevé et noté sur un site dédié leurs index de consommation de gaz, électricité, fuel, voire bois. Economiser de l’énergie et se transmettre les « trucs » pour y arriver autour de moments conviviaux, en faisant des gestes simples : voilà l’idée. Cela a permis de tisser du lien, faire des connaissances et apprendre dans une bonne ambiance.

Ce défi était donc à la portée de tous, puisqu’il ne s’agissait pas de rénover son logement !

La ville a décidé de continuer pour la prochaine saison en intégrant les consommations d’eau ! Si vous souhaitez participer, inscrivez-vous sur le site de la mairie.

 

Le Coccimarket a fermé

 et nous sommes bien déçus de ne plus avoir au coin de chez nous ce commerce de proximité qui nous dépannait bien lors de nos courses de dernière minute; on regrette aussi cette équipe fort sympathique qui nous accueillait dans la bonne humeur. Pas assez rentable, un loyer trop élevé ou des charges trop lourdes ? Mais avons-nous nous aussi bien joué le jeu ? Nous avons aussi une responsabilité dans la bonne marche de nos commerces car si nous recherchons toujours les prix les plus bas au détriment du service de proximité et d’une certaine qualité nous favorisons le déclin de ces derniers ; et notre barrière sera à terme comme beaucoup d’autres, envahie par les agences bancaires et immobilières ou de franchises bas de gamme….pour notre plus grand regret.

BOURSE AUX PLANTES : deuxième édition

Pour la deuxième édition de notre bourse aux plantes le 24 mars, de nombreux riverains et habitants de quartiers limitrophes se sont donnés RV pour échanger plantes et conseils dans la bonne humeur puis se sont regroupés autour de la buvette vite dévalisée de ses gourmandises.
A côté des Jardiniers de la Ville, des associations spécialistes de végétalisation et des ateliers de compostage, recyclage et décoration, d’autres associations ont présenté dans un esprit de solidarité des alternatives aux circuits longs de production maraîchère. La grande variété et la disponibilité des participants – que nous remercions chaleureusement – ont contribué au succès de l’après-midi. Les visiteurs ont apprécié ces échanges non monétaires qui participent de l’animation locale et de la solidarité intergénérationnelle car les petits aussi se sont bien amusés dans  leur atelier déco-nature.

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Apéro » Incroyables Comestibles » au Jardin d’Ars, dimanche 30 juin à 18H30…

Le mouvement « Incroyables Comestibles » ( Incredible Edible de son nom original) est un  mouvement citoyen gratuit, libre, ouvert à tous et apolitique. Initié en 2008 par deux mères de famille anglaises pour lutter contre la crise, il ne cesse d’essaimer partout dans le monde.
Le principe en est simple : on plante des légumes ou des fruits en bordure de l’espace public et on y place un panneau Nourriture à Partager, mettant ainsi cette nourriture à la disposition de tous. Les militants ont pu présenter leur mouvement et préparer deux buttes afin de lancer cette action citoyenne dans le quartier.
 Avec le soutien logistique du service des Jardins de la mairie et l’accord du gérant du Mac Donald, ils ont planté salades, tomates, fraisiers, fèves et herbes aromatiques. Nous constatons avec plaisir que les plantations se portent bien et sont respectées de tous ceux qui fréquentent le jardin.

Pour en savoir plus : www.incredible-edible.info ou facebook :Incroyables Comestibles Bordeaux
Vous pouvez aussi vous rendre à l’invitation de ce collectif. Les Incroyables Comestibles
organisent un apéro des partages et de l’arrosage « sorti du sac » le 30 juin à 18h30 au jardin d’Ars.
                                            
                                                 Venez nombreux et amenez vos amis ! P1060662.JPG

Végétalisation des trottoirs le 25 mai…

L’association « Des jardins, des voisins » invite les riverains à végétaliser leur trottoir le 25 mai prochain. Si vous êtes intéressés pour diffuser cette info dans Bordeaux Sud,  elle peut vous fournir des gazettes et des affiches en nombre. N’hésitez pas à contacter Christophe Blanchard pour « Des jardins, des voisins »
www.jardins-voisins.fr
Gazette Jardins Voisins n°1 mai 2013-page-001

Projet de requalification du terrain du CFA. Où en est la concertation?

 

    Au mois de novembre dernier, Mr le Maire avait souhaité rencontrer des représentantes de notre association afin de s’informer des spécificités de la barrière de Toulouse, de recueillir leur sentiment sur les problèmes particuliers de ce quartier et d’entendre des propositions de solution citoyennes.  A l’écoute de leurs doléances- parmi lesquelles l’irrémédiable défigurement de la barrière- Mr Juppé  avait répondu favorablement à leur demande d’une véritable concertation préalablement au projet de requalification du terrain du CFA.

                                                plan

C’est pourquoi riverains et associations ont ensuite été conviés à 2 réunions de concertation au CFA même. 

A l’issue de la deuxième concertation, en janvier,  les associations et avec elles de nombreux riverains ont estimé que le schéma de la future Charte présenté par la mairie en conclusion à ces deux rencontres ne prenait pas assez en compte des points absolument essentiels qui avaient été soulevés; c’est pourquoi les deux associations du quartier- auxquelles il avait été demandé par les élus de jouer un rôle de Grand Témoin durant cette concertation- ont cosigné un courrier adressé au maire de Bordeaux et aux adjoints aux maires des quartiers 5 et 6, courrier que nous publions aujourd’hui . 

………………………………………………………………………………………………………………….……………

 

L’association   C.A.U.D.E.R.E.S

L’association « Le P’tit bout de quartier »                                                     à    Monsieur Alain Juppé

                                                                                                       Maire de Bordeaux 

                                                                                                               Place Pey-Berland

                                                                                                                 33 000 Bordeaux

 

 objet : requalification du terrain du CFA

             Boulevard Albert 1er

 

 

                                                                                                  Bordeaux, le 02/02/2013

 

           Monsieur le Maire, 

 

 

Lors d’un récent entretien avec les représentantes de l’association CAUDERES, vous avez manifesté votre désir d’améliorer le cadre de vie de ce quartier, bien dégradé, et proposé une concertation avec les habitants sur le devenir du terrain de l’actuel CFA. 

 

Durant la première concertation, les habitants ont fait remonter des souhaits  après avoir fait un constat sans appel de l’état d’abandon de ce « bout de quartier » situé en marge des boulevards : circulation intense et anarchique, pollution, voirie dégradée, absence d’équipements collectifs (crèches, espaces verts dignes de ce nom, écoles surchargées) et prostitution.

 

A l’issue de la deuxième réunion de concertation, il est apparu que la proposition de projet matérialisé par un plan de masse ne prenait  pas en compte les besoins et demandes des habitants, à savoir : 

● une école pour faire face à l’augmentation du nombre d’enfants induite par l’arrivée de nombreuses familles et la saturation des écoles Somme et Paul Antin.

● un espace vert central ouvert aux habitants du quartier

● des garages et parkings supplémentaires pour faire face au déficit de places de stationnement et à l’occupation abusive des trottoirs. 

● un nouveau plan d’aménagement et de réfection de trottoirs et voirie.

 

Vos élus avaient présenté ce projet comme un atout pour les habitants du quartier or ces derniers se rendent compte qu’une fois de plus ils supporteront les nuisances de ce projet (circulation, stationnement, pollution, écoles surchargées..) sans en voir les avantages pour leur quartier. 

 

Les riverains ne pourront se contenter de réunions de concertation dont le seul but serait de réaliser un cahier des charges a minima encadrant un projet qui se bornerait à ne pas défigurer davantage le paysage urbain du quartier. 

 

Aucune association ne saurait être le témoin bienveillant et satisfait d’un projet qui n’apporterait rien de plus au quartier. 

 

Alors que la ville dépense des millions d’euros pour des projets somptuaires, ses habitants ne peuvent accepter que la mairie ne décide pas d’engager le moindre euro pour équiper  leur quartier qui participe cependant à l’effort budgétaire. 

 

Existerait-il une ville à deux vitesses où les habitants des quartiers périphériques seraient les grands perdants ?

 

Par conséquent nous vous demandons d’user de vos prérogatives pour établir un cahier des charges permettant de bâtir un projet qui améliore réellement le cadre de vie dans ce quartier .  

 

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, nos respectueuses salutations. 

 

Pour l’association CAUDERES             Pour l’association « Le  p’tit bout de quartier »

 

             La Présidente : Mme Hofmann                                                                Le Président : Mr Herreria

…………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. 

A la suite de ce courrier,  les représentants des associations ont été invités à rencontrer les adjoints ; c’est le compte-rendu de cette rencontre que nous vous proposons ci-dessous. Il se divise en quatre temps : la présentation de la démarche de concertation et du projet d’aménagement par les élus, la réponse et les critiques des associations, les réponses de la mairie à leurs objections et pour finir la présentation d’une alternative au projet de charte de la mairie par l’expert urbaniste auprès des associations, celles-ci présentant une contre-proposition. 

 Afin de rendre la lecture de ce compte-rendu plus aisée et de respecter ce qui a été effectivement exprimé ce jour-là par les différentes parties, nous notons en italique nos propres commentaires ajoutés au moment de la rédaction du CR .

 

 

                       PROJET D’AMENAGEMENT DE QUARTIER CFA

 

COMPTE-RENDU : REUNION DE CONCERTATION

Vendredi 8 MARS 2013

à la Mairie de Bordeaux Direction de l’Aménagement 57 cours Pasteur (11h)

 

LISTE & COORDONNEES PERSONNES PRESENTES         Rédacteur : Associations

désignation organisme responsable Tel/ fax adresse présent excusé Invité

Collectivité VILLE DE BORDEAUX Mr MOGA  Alain – Maire adjoint

Mr ROBERT Fabien  – Maire adjoint

         DIRECTION GENERALE DE L’AMENAGEMENT Etaient présents :

Mme Isabel Madrid ( cabinet du Maire) 

Mme Emilie Kuziew ( assistante de Mr. Moga)

Mme A-L MONNIOT architecte

Mr Stéphane CAZE urbaniste

 

Associations de quartier

Association CAUDERES

Mme Dominique HOFMANN

        Mme Cécile DENIAU-SMITH

Association P’tit Bout de quartier

Mr HERRERIA

Conseil urbanisme A LIQUARD urbaniste consultant

PROCHAINE REUNION : A définir 

 

 

 

 

 

 Objet de cette réunion de concertation :

 

L’objet de cette rencontre concerne l’Aménagement du CFA (1.3 ha) sis boulevard Albert 1er à Bordeaux proche de la Barrière de Toulouse ; c’est une propriété de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Gironde qui va prochainement être mise en vente avec un Cahier des charges afin de présenter une offre d’achat du terrain correspondante à une proposition d’aménagement et de programme.

Il est rappelé par les élus qu’il s’agit d’une propriété privée.

 

 Présentation de la démarche de concertation par les élus, Mr Robert et Mr Moga : 

Il s’agit d’une méthode expérimentale initiée par la Mairie de Bordeaux : une concertation auprès des riverains pour lesquelles deux réunions en atelier ont déjà eu lieu, notamment celle du 22 janvier 2013 (le CR est en ligne, le Cahier des charges n’y est pas encore)

Cette concertation s’établit sur l’ensemble du quartier pour lequel un nouveau plan de circulation est à l’étude ainsi que la requalification de la voirie de la barrière de Toulouse : la CUB y travaille pour avril 2013.

 

 Présentation du Projet d’Aménagement (sur la base du schéma de type plan masse présenté à la précédente réunion) par Mr Robert :

 

Pour sa part, les demandes recueillies lors de la concertation ont bien été prises en compte, à savoir :

– Pas de projet en rupture avec le tissu urbain du quartier

– Pas de traversée intérieure du trafic venant des boulevards

– Un espace de traversée végétalisé 

– La conservation de murs séparatifs entre les riverains et la nouvelle opération

– Une offre de places de stationnement supplémentaires pour les riverains.

Néanmoins, le besoin d’une école ne pourra pas être pris en compte car 3 écoles sont déjà programmées dans le secteur Sud de Bordeaux : à Euratlantique (2) et à Carle Vernet (1)

 

Le projet de la Mairie présenté par Mme Monniot prend en compte :

– De favoriser un projet d’urbanisme qui ne soit pas en rupture du tissu d’échoppes du quartier : celui-ci s’apparentant à la Ville de Pierre (zone Ur)

– D’imposer des prescriptions architecturales avec des matériaux traditionnels:  pierre calcaire, brique (pas de bardage métallique), des toitures à pente de 35% maxi, des façades travaillées pour limiter les nuisances visuelles, gérant les vis-à-vis.

– Le projet devra respecter la Charte de construction de la Ville de Bordeaux

– Un seul accès à partir du boulevard : entrée et sortie afin de limiter la circulation dans le secteur.

– Une coulée verte en partie centrale. 

– Des places de stationnement supplémentaires pour les riverains intégrées dans les opérations de construction.

– Un espace Accueil petite Enfance sera prévu au sein de l’opération (MAM :  Maison des assistantes maternelles)

 

 

 Réponse des Associations par Mme Hofmann et Mme Deniau-Smith 

 

Sur la démarche de concertation : 

 

Pour leur part, la démarche de concertation n’est pas aboutie et s’apparente davantage à une réunion d’information qu’à une véritable concertation, bien en deçà des attentes des représentants des associations rompus à ce genre de pratiques.

Après une première réunion de consultation des attentes des habitants, la deuxième réunion de concertation a eu pour objectif de faire avaliser par les présents un plan masse déjà préétabli par la mairie sans que les riverains et représentants des associations n’aient la possibilité de le faire évoluer suivant leurs attentes. Ils n’ont pas pu exprimer clairement leurs réserves afin qu’elles soient prises en compte dans l’aménagement urbain. Aujourd’hui, aucun nouveau plan n’est présenté par la mairie, seules des intentions que l’on propose d’inscrire au Cahier des charges. Néanmoins, aucun projet de Cahier des charges n’a encore été transmis.

C’est la raison pour laquelle les associations ont informé le maire de leur position en indiquant clairement les points d’achoppement et en renouvelant leurs demandes, à savoir: un aménagement aéré autour d’un jardin public, une voie vers le quartier à l’arrière, une école et un nombre réellement conséquent de places de stationnement à la disposition des riverains. 

 

 

Sur le plan de masse proposéplan CFA 2

 

Le plan proposé ne répond pas aux demandes principales des associations  à savoir la création d’une nouvelle école et la création d’un espace vert collectif ouvert aux riverains.

 

Sur la création d’une nouvelle école 

 

Les écoles Somme et Paul Antin sont saturées avec les nouvelles opérations d’habitat et la densification du quartier de Nansouty en cours de renouvellement de population actuellement (arrivée de jeunes ménages avec jeunes enfants).

 Il apparaît indispensable de créer un nouveau groupe scolaire pour désengorger ces écoles et faire face à un nouvel apport de population d’autant plus que ce nouvel ensemble devrait accueillir 55 % de logements sociaux,

 ( taux supérieur à la moyenne sur l’ensemble de la ville de Bordeaux). 

 

L’accès aux écoles de Bègles et de Talence n’est pas réaliste, au vu de l’expérience passée (car l’accueil d’enfants venant d’une commune voisine est aléatoire ). D’autre part, les nouvelles écoles à créer sont situées géographiquement hors du quartier et bien difficilement accessibles pour ces nouvelles familles par une circulation douce (à pied ou à vélo).

Enfin, les 2 bâtiments en équerre du CFA implantés sur le Boulevard pourraient convenir à un nouvel ensemble scolaire maintenant ainsi leur fonction première d’enseignement. La réforme (imminente) des rythmes scolaires à l’école primaire demandera des locaux, salles et espaces ouverts pour l’accueil périscolaire des enfants. Pourquoi détruire aujourd’hui un bâti existant et pouvant répondre à un besoin qui se fera sentir dès demain ? 

 

 

Sur la création d’un nouvel espace vert collectif :

 

La densification continue de ce quartier nécessite la création d’un espace vert collectif (comme des jardins partagés) qui permettra d’assurer le lien social entre les nouveaux résidents et les riverains du quartier. De plus, il donnera une respiration à un secteur où la circulation automobile est très forte en permettant d’absorber du CO2. 

Le jardin Liotard, éponyme de la résidence qui le jouxte, de facture ancienne, peu attractif car contigu aux boulevards ne peut répondre à l’augmentation de la population et au désir et au besoin de nature dans la Ville. 

Quant au nouveau jardin Jean Mermoz, bien inséré dans le quartier Nansouty, il ne peut répondre aux besoins de ces nouveaux résidents en raison du franchissement des boulevards qui restent, malgré tout, une barrière à la circulation douce.

 

Sur l’implantation des bâtiments :

 

Ils sont refermés sur leur propre petit espace vert et n’invitent pas à l’échange entre résidents alors que la tendance actuelle est résolument à l’ouverture des îlots les uns vers les autres.  D’autre part, leur implantation comporte certains vis-à-vis dommageables pour les riverains. 

 

Sur les circulations et espaces publics:

Des accès non satisfaisants : une seule voie publique entrée-sortie apparaît comme insuffisante au regard du nombre d’habitants dans cette nouvelle opération  annoncée à 150 logements. L’implantation d’un feu tricolore à cet endroit paraît irréaliste à quelques dizaines de mètres d’un feu déjà existant( rue Louis Cabié). La défense incendie du nouveau quartier d’habitat, sans une deuxième sortie, semble problématique.

 

De plus, la sortie sur le boulevard oblige impérativement à une sortie vers la droite : vers le Sud. Il n’existe aucune autre alternative pour se diriger vers l’Ouest, vers le Nord, de surcroît, par une voie passant sous un bâtiment : ce qui laisse penser à une domanialité privée du sol.

 

La faible largeur de la voie (environ 10 m) ne peut laisser penser à la réalisation d’une véritable coulée verte : une voie de 10 m permet à peine de planter des arbres d’alignement sur un des trottoirs .

Les espaces verts collectifs se trouvent intériorisés, situés à l’arrière de l’espace public, rendant ainsi la nouvelle voie prévue, peu riante et peu arborée. En inversant l’orientation des immeubles, (déjà pour l’aspect bioclimatique), se créerait une mutualisation des espaces privés et de l’espace public.

Les associations proposent une seule voie de desserte reliant le boulevard à la rue Catulle Mendès et une circulation douce comprenant une voie piétons/vélos vers la rue Louis Cabié et vers la place A. Récapet. Ainsi l’accès aux commerces de proximité de la barrière et de la route de Toulouse serait nettement facilité pour les riverains. 

 

Sur la densité du programme immobilier et protection patrimoniale :

 

Le plan masse présenté par les associations en propose 6 300 m² car elle exclut les 2 bâtiments contigus au boulevard réservés au nouvel ensemble scolaire et un terrain de 2000 m² pour la création d’un nouvel espace vert, ce qui implique la nécessité pour la mairie d’user de son droit de préemption et d’investir quelque peu dans ce secteur.

 

Une réserve du foncier pour équipements publics futurs peut être envisagée: un emplacement réservé pourrait être inscrit dans une prochaine révision du PLU afin de le faire figurer au plan de zonage .

Il est nécessaire de conserver un témoignage du passé d’autant plus que certains bâtiments présentent une belle qualité architecturale. Les bâtiments situés en équerre le long des boulevards pourraient être mis en réserve pour le groupe scolaire. De plus, par leur emplacement original, ils éviteraient la monotonie de la « barre de béton » par une rupture de façade sur le boulevard. La cheminée, vestige du passé industriel du lieu pourrait être intégrée dans un espace vert. 

 

Sur la création de parkings alloués aux riverains :

La demande des riverains est prise en compte… mais dans quelle mesure ? 

Quel sera le quotient appliqué aux logements sociaux ? Et les parkings seront-ils intégrés dans le contrat de location afin d’éviter le stationnement dans la rue et sur les trottoirs ? Comme le déplorent actuellement les riverains de la rue Louis Cabié, les résidents de la résidence Aquitanis n’ayant pas de places de parking comprises dans leur loyer, leurs voitures  viennent augmenter le nombre de véhicules stationnés sur la chaussée.  

 

Sur la création d’une Maison des assistantes maternelles :

 

Cet espace accueil serait un plus pour le secteur qui ne comporte aucune structure d’accueil de la petite enfance mais paraît limité au regard des besoins ; il nécessite la création d’un espace extérieur de jeux que pourrait remplir le nouvel espace vert de 2000m².

 

En conclusion, sur le plan masse proposé: Il semble dangereux de joindre un tel plan au Cahier des charges de cession surtout s’il est schématique car il est trop prescriptif sans pour cela être descriptif des éléments les plus indispensables pour le fonctionnement du quartier : il pourrait contraindre le futur opérateur à ce même plan de réalisation ce qui obèreraient de nombreuses autres alternatives plus attractives commercialement d’une part et limiteraient d’autre part de réelles opportunités de qualité de vie pour le quartier.

 

En effet, ce plan n’indique pas les « fondamentaux à prévoir» en terme d’aménagement futur : 

– localisation souhaitée des accès véhicules, des sorties, cheminement doux ..

– implantation et largeur de la coulée verte, des espaces publics végétalisés, 

– localisation des cheminements piétons/vélos, 

– hauteur maximale des constructions  

– emprise réservée pour équipements publics, etc…

– de nombreuses prescriptions urbaines, architecturales et paysagères que la municipalité pourrait imposer au futur aménageur (de type orientations d’orientations, secteur à plan masse …) en vue de l’intérêt général et d’un meilleur cadre de vie dans ce quartier.

 

 

Réponse de la mairie aux objections des représentants associatifs :

 

Sur la création d’école : Il sera possible de mutualiser avec les communes de Bègles et Talence.  

Aucune nouvelle école n’est prévue dans le secteur: 3 écoles sont prévues 1 à Carle Vernet et 2 à Euratlantique, également à Armagnac et à Cours Barbey (Santé navale). Il pourrait être envisagé une désectorisation scolaire ce qui permettrait peut-être de désengorger un peu les écoles Somme et Paul Antin.

 

Il serait éventuellement possible de réaliser des classes supplémentaires à Paul Antin en prenant sur un espace vert  (voir l’annexe de Paul Antin. )

Le quartier s’étendant  jusqu’à Carle Vernet et Euratlantique, ces nouvelles écoles peuvent être considérées comme des écoles du quartier.

 

Sur la création d’un espace vert : Il y a déjà le jardin du Liotard qui suffirait pour le quartier selon l’avis de certains habitants. Il y a déjà eu une réalisation toute proche : le jardin Jean Mermoz voilà peu dans ce quartier.

 

Sur la circulation et espaces publics : une voie en impasse avec entrée et sortie sur le boulevard est suffisante, si nécessaire, des feux pourront être installés. Les voies donnant vers la rue Louis Cabié et la place Recapet sont des circulations douces (piétons, vélos).

 

Sur la densité du programme immobilier et protection patrimoniale :

 

la Chambre des métiers recherche un programme plus dense (environ 12 000m² de surface de plancher) avec une rentabilité plus importante au regard de la superficie totale du terrain.  Il ne sera conservé aucun témoin du bâti existant.

 

Présentation du Projet d’Aménagement par l’expert urbaniste auprès des Associations :

 

Etude de faisabilité avec plan de masse remis aux élus et services ce jour

 

1) Composition urbaine

«  A partir de la petite Place A.Recapet au sud, la composition urbaine se développe autour d’un axe principal axé sur les bâtiments anciens d’origine qui se trouvent implantés sur le boulevard ; cet axe permet de développer, sur son côté Ouest, un front bâti et un jardin, sur son côté Est, sorte d’homothétie de la place A Recapet : Jardin de la petite Fille aux Allumettes (rappel du « génie du lieu » l’existence de la fabrique d’allumettes de la SEITA dans les années « 60 »). 

 

Par l’implantation du bâti en continuité du tissu urbain existant des maisons de villes et échoppes, d’une part et par la création d’un jardin en partie centrale, d’autre part, cette composition a l’avantage de recréer un évidement du cœur d’îlot d’origine qui avait été densifié au maximum par les activités industrielles : devenant alors accessible par une seule voie de desserte qui s’avère largement suffisante pour desservir convenablement le nouvel ensemble construit.

 

Cette voie (« Rue Andersen »), rejoint la voie existante rue Catulle Mendès à l’Ouest depuis le centre de la composition a pour objectif de ne pas multiplier les voies au détriment de la qualité et de la superficie des espaces végétalisés mis à la disposition du public.

Un cheminement doux (piétons-vélos) est créé en jonction avec la Place A.Recapet : il assure la jonction avec la piste ou bande cyclable des boulevards. 

 

2) Composition architecturale

 

Les 2 bâtiments d’enseignement d’origine du CFA existant le long du boulevard pourraient être très favorablement conservés au lieu d’être démolis : pour de multiples raisons et ceci, dans un esprit d’intérêt général  et de qualité de vie au sein du quartier touchant plusieurs domaines.

1- Leur retrait par rapport à l’alignement du Boulevard et leur implantation en équerre crée un espace de représentation sur la voirie qui signale un événement urbain, une interruption dans le linéaire du front bâti, permettant ainsi une bonne lisibilité, espace arboré, de surcroît. Ces anciens bâtiments du CFA pourraient être ainsi réhabilités en un équipement public nécessaire à ce nouveau quartier : Petite Enfance, école…., voire en commerces de proximité, vu sa visibilité réelle sur le boulevard. 

2- De par leur bonne facture, la qualité de leurs matériaux de construction : en pierre et leur implantation en équerre, ces éléments leur permettant de réfléchir les ondes sonores ; ils forment une sorte d’écran anti-bruit pour l’ensemble du quartier à l’arrière et permettent de réduire les nuisances sonores du trafic routier, sans cesse en augmentation.

3- De plus, ils orientent la composition architecturale vers la Place A.Récapet, cœur de la composition globale du quartier existant, tout en recherchant les caractéristiques de l’architecture bioclimatique pour ce nouveau projet urbain : l’exposition à l’Est et au Sud pour les nouvelles constructions (pièces principales de l’habitation) sont les expositions les plus favorables dans notre région.

 

La voie créée transversalement (appelée sur le plan joint : rue Andersen) permet de refermer les îlots  par un nouvel alignement bâti créant des « têtes d’îlots » en suivant un ordre continu, à l’alignement voire en retrait par rapport à la voie publique selon ou non l’exposition des bâtiments (jardins en rez-de-chaussée, fenêtres en retrait du trottoir pour une meilleure qualité du cadre de vie…), ceci pour créer des espaces tampons entre l’habitation et le trottoir (la voie publique).

 

Ainsi, l’ensemble des façades des nouvelles constructions bénéficiera de vues proches sur les espaces libres végétalisés : nouveau square et jardin mais également de vues lointaines sur les jardins particuliers.

A l’arrière, des cours et des jardins se développent derrière les immeubles « Résidences » en mitoyenneté des jardins des maisons de villes. Ils seront affectés au stationnement (de préférence semi-enterré), conforme au PLU (en zone # UR1, 1 place par logement inférieur ou égal à 100 m² ou 1.5 places par logement supérieur à 100 m²) et aux entrées de services propres à chacun (locaux techniques, déchets, local vélo…)

Les vis-à-vis sont préservés pour les maisons environnantes mitoyennes par continuité du tissu bâti existant.

 

Enfin, la cheminée pourrait être conservée : d’allure imposante, elle marque le lieu et constitue un repère singulier au sein de l’îlot, un signal d’une lisibilité incontournable ! : 

Cet étonnant élément d’architecture industrielle (ancien vestige de la fabrique d’allumettes de la SEITA) constitue un élément patrimonial important ayant suggéré la dénomination de « Jardin de la Petite Fille aux Allumettes » qui désigne le cœur d’îlot paysager.

Elle pourrait être intégrée dans les espaces verts d’une résidence (comme ici sur le plan joint) ou dans un espace public.  Cet élément pourrait être également le repère d’un équipement public.

 

3) Composition paysagère

 

La composition paysagère est conçue comme un cœur d’îlot paysager et jardiné, une sorte de « cœur d’îlot retrouvé » car l’activité industrielle l’avait densifié pour un usage maximal du foncier.

 

Ce cœur d’îlot comprendra un jardin public clos (environ 1800 m²) qui pourrait être un jardin d’agrément ou un verger familial, des carrés potagers, une maison du jardinier Bis…

En combinant visuellement les arrières de jardins privés très arborés à l’est le cœur d’îlot prend une dimension forte dans la composition.

L’objectif est de permettre également de créer une multitude de fenêtres paysagères, aussi bien depuis le boulevard au nord (alignement d’arbres ; vue sur le cœur d’îlot) que depuis la Place André Récapet, mais aussi la rue Catulle Mendès : la position de l’espace public se trouve à la convergence des trois voies. 

Les alignements d’arbres le long des voies accompagnent l’aménagement.

 

2.2. Eléments programmatiques

Sur une emprise de 1.3 ha, il est possible de programmer  8439 m² de lots cessibles, des circulations (voiries, cheminements doux) de 3096 m² et un jardin de 1876 m² avec 6300 m² de surface de plancher en R+2 (plan de masse annexé à ce présent CR .)

 

Plan de masse CFA Corrigé 1

RECAPITULATIF Surface en m²

Lots bâtis 8 439

Espaces paysagers 1 876

Circulations  / Voiries 3 096

TOTAL 13 411

Pour mémoire : Terrain CFA Surface en m²

Parcelle CE 92 13411

TOTAL 13 411

 

Cette  contre-proposition ayant été remise aux élus, au moment où nous publions ce compte-rendu nous sommes dans l’attente d’une nouvelle rencontre avec la mairie afin de poursuivre une concertation qui en est à ses débuts. 

 

De l’effacement de la mémoire,

  egilise

Quand la petite chapelle de la congrégation des Sœurs de la Sainte Famille a été rasée par les bulldozers le 31 mai dernier, tout le quartier en a eu un gros pincement au cœur. Même si nous la savions en sursis depuis l’affichage du permis de construire de l’unité Alzheimer devant la maison de retraite du Sablonat, nous aurions voulu que ce jour-là n’arrive pas.

La disparition de cette chapelle dont la façade de pierre claire était une pause offerte au regard nous laisse nostalgiques et inquiets.eglise2

Outre le dernier témoin du parc boisé et de sa bâtisse 19ème, elle constituait une respiration sur ce tronçon de boulevard où les façades à l’architecture pour le moins discutable se multiplient.

Traditionnellement constituée d’un tissu d’échoppes cette zone devait certainement évoluer…mais de là à devenir une parente pauvre de Bordeaux lac …  

à la construction de l’avenir…  

En juillet 2015, tous les apprentis du Centre de Formation seront partis et le vaste terrain (18 000 m²) jadis occupé par l’usine Ford puis la Régie des allumettes sera vendu par la chambre des métiers aux promoteurs immobiliers. Vu ce qui s’élève déjà sur le boulevard, notre inquiétude est légitime.  

Nous voulons croire qu’au-delà de l’indispensable concertation avec les riverains et les associations, (première réunion prévue le jeudi 20 décembre à 18H au CFA) les pouvoirs publics mettront tout en œuvre pour ne plus laisser sortir de terre des cages à poules en béton brut, vite dégradées, extérieurement négligées et ne s’intégrant en rien dans le paysage urbain.

Nous savons qu’il faut des logements mais les humains ne vivent pas qu’entre les murs de leur logement. Ils doivent se déplacer, faire leurs courses, se rencontrer, scolariser et promener leurs enfants et pourquoi pas, s’adonner à leurs loisirs, bref VIVRE dans leur quartier. Plus la métropole sera grande ( et notre maire la souhaite millionnaire avant 2030 ), plus le quartier et les possibilités qu’il offrira auront de l’importance.  

Si au lieu d’une source d’inquiétude pour les riverains la perspective du projet immobilier

«  terrain du C.F.A » pouvait être une chance pour le quartier, une valeur ajoutée ?  

Ayant été par deux fois conviés par la mairie lors de forums citoyens participatifs à « imaginer notre quartier en 2030 », à rêver en quelque sorte autour d’une table ronde et bien nous continuons de rêver : plus d’un hectare et demi occupé par de belles résidences HQE s’harmonisant avec le bâti existant, intégrant des espaces verts de rencontre et d’activités communes aux différentes générations et pour tous les riverains, où les enfants pourront jouer en toute sécurité, des jardins partagés, des composts collectifs, des aménagements favorisant le rangement des deux roues, des parkings encourageant à ne pas laisser son véhicule sur la voie publique, de nouvelles voies aidant à l’apaisement du trafic dans tout le secteur alentour. Cela existe ailleurs. Alors pourquoi pas ici, à la barrière de Toulouse ? 

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Article paru dans le journal cauderes n° 26